Sillonblog

Un cours d'eau à réhabiliter dans le centre du village de Limal

Rivières sauvages & cours d’eau à restaurer

Rivières sauvages & cours d’eau à restaurer

Eau secours !

Sur notre planète Terre de plus en plus densément peuplée et surexploitée par Homo sapiens, les rivières sauvages encore naturelles, vivantes, et riches en biodiversité, sont malheureusement devenues une denrée rare.

Anthropocène_2-1080x700

666865987

Il est essentiel de sauvegarder ce patrimoine naturel, et de restaurer la qualité physico-chimique, écologique et hydro-morphologique des cours d’eau malmenés par une artificialisation à outrance et par la pollution.

11_pesticides_2-2

 

En Europe…

Consultation publique jusqu’au 4 mars 2019 !

100 organisations environnementales lancent une campagne européenne pour sauver la loi sur l’eau de l’Union Européenne (UE) !

download-1

download    EEB_logo_Final  logo-eaa_77629  ERN_logo  download

Cette campagne, intitulée #ProtectWater, est menée par la coalition Living Rivers Europe formée par le WWF, le Bureau environnemental européen, l’Alliance pour la pêche récréative et sportive, l’European Rivers Network et Wetlands International. Elle ambitionne d’encourager les citoyens d’Europe et d’ailleurs à participer à la consultation publique de la Commission européenne sur la Directive-cadre Eau (DCE), qui se déroule jusqu’au 4 mars 2019. Cette consultation est la seule opportunité pour le grand public d’avoir son mot à dire dans l’évaluation de la loi. La campagne offre aux citoyens un outil simple pour s’exprimer en faveur du maintien d’une législation forte et efficace.

logo-parlement-europeenlogo-conseil-de-lue

Au niveau Européen, la « Directive-Cadre sur l’Eau » (DCE) (Directive européenne 2000/60/CE du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau), ou « Water Framework Directive«  (WFD), est une législation qui fixe des objectifs contraignants aux états membres en terme de qualité des masses d’eau de surface (et souterraines), visant à prévenir et réduire la pollution de l’eau, promouvoir son utilisation durable, protéger l’environnement, améliorer l’état des écosystèmes aquatiques (zones humides) et atténuer les effets des inondations et des sécheresses.

WISE_LOGO_FINAL

Le « Water Information System for Europe » (WISE) est le Système d’information européen conçu pour répondre aux besoins de la Commission européenne en matière d’information environnementale publique dans le domaine de l’eau. Il recueille les données ayant fait l’objet d’un rapportage par les Etats membres, les bancarise et les diffuse.

logo-agence-europeenne-pour-enviro-pdflogo-fr

L’Agence européenne pour l’environnement (AEE), ou European Environment Agency (EEA), est une agence de l’Union européenne dont la mission consiste à fournir des informations fiables et indépendantes sur l’environnement. Selon son rapport « European waters Assessment of status and pressures 2018 » (EEA Report No 7/2018), « malgré les progrès réalisés au cours des dernières décennies dans l’amélioration de la qualité environnementale des nombreux lacs, rivières, eaux côtières et eaux souterraines en Europe, la pollution, les structures telles que les barrages et la surexploitation représentent toujours des menaces majeures pour leur santé à long terme. La grande majorité des masses d’eau européennes ne parviennent toujours pas à atteindre l’objectif minimum de « bon état » fixé par l’Union européenne. »

« L’eau en Europe devient plus propre, mais des problèmes importants subsistent« 

ERN_logo

Du côté des initiatives citoyennes, l’organisation non gouvernementale (ONG) « European Rivers Network«  (ERN), fondée en 1994 par Roberto Epple, est engagée dans la préservation et la gestion durable des fleuves, des rivières et de la ressource en eau d’Europe.

LOGOvectorise-big-jump[1] 2

L’initiative Big Jump (lancée en 2002 par cette ONG) consiste à organiser chaque année dans toute l’Europe une fête des rivières et des fleuves afin de recréer du lien entre les citoyens et leurs rivières, lacs et zones humides.

« Le 20ème siècle a oublié ses fleuves : ils sont devenus des égouts à ciel ouvert, pollués, dangereux, le plus souvent exclusivement utilisés pour la navigation, la production d’énergie et pour alimenter l’industrie et l’agriculture. Leur accès est souvent devenu difficile, voire prohibé. Les nombreuses plages et lieux de baignades ont majoritairement disparu. Le citoyen avait tourné le dos au fleuve, il en était déresponsabilisé.

Heureusement, depuis les années 90, des efforts énormes en matière de dépollution et de restauration ont porté leurs fruits. Nous sommes maintenant à la croisée des chemins. L’Europe peut choisir d’accélérer la restauration ou prendre le chemin inverse. Seul l’appel des citoyens peut garantir que nos politiciens choisissent le bon chemin. »

« Si la plupart des États Européens doivent désormais justifier de leurs retards pour essayer d’obtenir un délai dans l’application de la DCE jusqu’en 2021 (voire 2027) : nous avons décidé de continuer à nous mobiliser pour célébrer les avancées réalisées et identifier les difficultés qui doivent encore être surmontées jusqu’à ce que l’objectif de la DCE soit atteint à 100%.« 

A lire sur le sujet : « Envie de fraîcheur ? Eaux des rivières & eaux de baignade » (cf. article de Sophie Clairet dans le blog « GeoSophie – Paysages géopolitiques« )

En Belgique, c’est GoodPlanet Belgium qui organise cet évènement BIG JUMP, et qui commercialise le label Blue Flag (ou Drapeau bleu). Blue Flag, un des labels écologiques volontaires les plus reconnus au monde pour les plages, marinas et opérateurs de navigation de plaisance durables, est une initiative de la Foundation for Environmental Education (FEE) coordonnée par Blue Flag International.

LogoGoodPlanet-be-500x500px_0

Photos souvenir de deux évènements organisés le dimanche 8 juillet 2018 par Big Jump Belgique , à 12h00 en bord de Meuse à Wépion (Royal Club Nautique Sambre & Meuse) et à 15h00 au Lac de Genval/Meer van Overijse-Genval (Genval Yacht Club) :

Curieusement, aucune information sur l’état bactériologique (cf. paramètres Escherichia coli, Entérocoques intestinaux & Cyanobactéries) de ces deux zones récréatives aquatiques ne semble disponible auprès des autorités publiques compétentes (Régions et/ou Communes).

En Belgique, les modalités d’application de la Directive européenne 2006/7/CE du 15 février 2006 relative à la gestion de la qualité des eaux de baignade sont différentes d’une Région à l’autre. La Région wallonne contrôle 33 zones de baignade en eau douce, dont une seule en Brabant wallon, l’étang de Renipont (cf. historique de l’état bactériologique de ces 33 zones sur le site Aquabact). La Région flamande contrôle 46 zones de baignade en eau douce (Zwenvijvers), mais également 46 zones récréatives aquatiques (Recreatievijvers) et 42 zones de baignade sur la côte belge (Kustwater)(cf. historique de l’état bactériologique de ces 125 zones sur le site Kwaliteit Zwemwater).

logo

A lire sur le sujet : « Qualité des eaux de baignades européennes en 2017 » (Rapport AEE No 2/2018 publié par l’Agence européenne pour l’environnement)

Les critères bactériologiques indicateurs d’hygiène dans le cadre de contrôle ponctuels en Europe :

Eau de consommation humaine (potabilité) :

  • Enterocoques intestinaux : absence /100 ml
  • Escherichia coli : absence /100 ml

Eau de piscine

  • Enterocoques intestinaux : absence /100 ml

Eau de baignade d’excellente qualité

  • Enterocoques intestinaux : < 200 cfu /100 ml
  • Escherichia coli : < 500 cfu /100 ml

Eau de baignade de bonne qualité

  • Enterocoques intestinaux : < 400 cfu /100 ml
  • Escherichia coli : < 1000 cfu /100 ml

 

A suivre : Le Projet Drinkable Rivers Indicators for Healthy Living de Li An Phoa, et sa première balade « Source-to-Sea« , en 2018, le long de la Meuse…

Drinkable Rivers Logo A4 (color)

A suivre :  RIWA (Meuse, Rhin & Escaut) & IAWR (Rhin) / Associations internationales de sociétés d’eau potable qui utilisent l’eau de la Meuse, du Rhin ou de l’Escaut comme source d’approvisionnement pour la production d’eau potable. Pour RIWA-Meuse, la prévention de la pollution des eaux constitue « le défi » qui se pose aux pouvoirs publics. « Il y a encore trop peu de mesures prévues et appliquées pour prévenir les pollutions et les pollueurs ne sont pas encore suffisamment mis sous pression pour réduire les rejets », ajoute l’association. En 2014, RIWA-Meuse a fourni de l’eau potable à six millions de personnes aux Pays-Bas et en Belgique. (source : Le Vif 15/04/16 à 12:08).

images

3cc02f77ee

dec346de99


 

En France…

images

Le Label « site rivières sauvages » (wild rivers site), initiative lancée par l’ONG European Rivers Network et WWF-France, et en cours de traduction et d’extension au niveau européen, a comme principal objectif d’être un outil au service des gestionnaires des milieux aquatiques d’eau courante pour améliorer la protection et la conservation des rivières qui présentent un bon fonctionnement écologique. Il doit servir à développer à la fois une marque de reconnaissance auprès du public (qualité environnementale), une distinction pour les gestionnaires (Pêcheurs, Parc naturel, etc.) et une valorisation collective d’un territoire d’exception.

rivsauvages_x   logoOCE-e1433356637404

De son côté l’Observatoire de la continuité écologique et des usages de l’eau (OCE) met en avant les problèmes liés à la volonté d’effacement d’un certain nombre d’obstacles à l’écoulement sur les rivières française (cf. carte des sites détruits ou menacés). Il considère notamment que « les orientations (des autorités publiques) ne résolvent aucunement le problème prioritaire de l’eau : la pollution, qui n’est pas correctement traitée ni même mesurée avec les bons indicateurs« . Et a publié un article résumant une récente synthèse sur l’évolution des rivières européennes de plaine depuis six millénaires : Des rivières naturelles aux rivières anthropisées en Europe: poids de l’histoire et choix des possibles pour l’avenir (Brown et al 2018).

Pétition-Arrêtons-les-déversements-deaux-usées-300x263

A lire :

Pesticides, déchets toxiques, médicaments… : notre eau est menacée (cf. Article de Popeline Chollet et Isabelle Léouffre – Paris Match)

Pesticides à faibles doses, alerte à l’effet cocktail (Le Monde)

#AlertePollution : rivières ou sols contaminés, déchets industriels abandonnés… Vous vivez près d’un site pollué ? Alertez-nous (franceinfo: – 04/12/2018)

#AlertePollution : dans l’Aube, une prison rejette médicaments et matières fécales dans un ruisseau baptisé « la Merdeuse » (franceinfo: – Thomas Baïetto – 6/12/2018)

Résidus de pesticides dans l’alimentation, l’eau, l’air : quelle règlementation ? (cf. Dossier de l’Association Générations Futures)

Bilan de la qualité de l’eau au robinet du consommateur vis-à-vis des pesticides en 2014 (Rapport du Ministère des affaires sociales et de la Santé – France)

La qualité de l’eau se dégrade encore en France (Le Monde)

L’eau du robinet de près de trois millions de consommateurs est polluée (Le Monde)

Eau de boisson – Analyses comparées de l’eau du robinet et de l’eau en bouteille (WWF France – 2011)

Ressource aquatique Stop à la gabegie ! (UFC – Que choisir)

Dans les sous-sols de Stocamine, la bombe à retardement alsacienne (Le Monde)

Ancien site d’expérimentation nucléaire de Moronvilliers : le manque de transparence dénoncé (france bleue)

Le Projet « Montagne d’Or » et les risques de pollutions en Guyane (Le Monde)

ob_62be15_visuel-alertepollution-avecurl-0

Michel-Bettel-Macron-Trudeau

 


 

En Wallonie…

le_coq_wallon_pierre_paulus_1913_noir-1

l’Artoise (ou Wartoise !?), une rivière franco-belge faisant partie du bassin versant de le Seine et prenant sa source à deux pas de la fameuse abbaye Notre-Dame de Scourmont (cf. bière trappiste de Chimay) constitue, depuis 2016, la première rivière pilote pour la traduction du label français « site rivières sauvages » à l’échelle européenne.

La Houille une autre rivière franco-belge passant par Gedinne, Beauraing et Givet, faisant partie du bassin versant de la Meuse, sera peut-être la prochaine candidate pour décrocher ce beau label.

En ce qui concerne la restauration des cours d’eau, un peu d’espoir… Grâce au programme Saumon-Meuse, mis en place dans les années 1980, le saumon est maintenant de retour dans la Meuse… Il avait totalement disparu vers 1935 !

A voir : CoSMos (pisciculture domaniale d’Erezée), un espace d’information à propos de la restauration du saumon atlantique dans le bassin mosan. Étant donné l’incroyable périple de ce grand poisson migrateur, les dangers qu’il a dus vaincre tant en mer qu’en eau douce, et son comportement instinctif de retour vers son lieu de naissance, tel Ulysse revenant à Ithaque, l’idée est venue d’appeler cet espace consacré au saumon mosan: «CoSMos – L’Odyssée du saumon». Car il s’agit bien d’une véritable Odyssée tellement les dangers à vaincre sont grands et nombreux pour les saumons mosans !

De l’importance de créer du lien entre l’homme et les cours d’eau…

A lire : Habiter l’inondable – Penser l’inondation comme une opportunité de projet de territoire en vallée de l’Escaut, en Tournaisis et ailleurs (cf. publication du Contrat de Rivière Escaut-Lys et LociLocal sous la direction de Franck Minette et Sébastien Verleene – 2018)

180222_Habiter l'inondable_0

Eaux usées, pollutions & inondations…

Pétition-Arrêtons-les-déversements-deaux-usées-300x263

A voir : Enquête sur les égouts : creusons-nous le trou ? (RTBF – Questions à la une – 16/11/2018)

Des riverains qui subissent les désagréments d’un réseau mal entretenu.

Des riverains qui ont connu un affaissement de terrain suite à un effondrement d’égout.

Des riverains qui, ne disposant pas d’égouts, se désolent de rejeter à proximité de leur habitation leurs eaux usées dans un cours d’eau ou en pleine nature.

download-2

A découvrir : La Commission Wallonne d’Etude et de Protection des Sites Souterrains (CWEPSS). Une ASBL dont le but est de protéger l’environnement karstique et souterrain, et qui publie la revue Eco Karst.

A lire :

Pollution au chantoir de Xhendelesse (Herve) – L’histoire aberrante d’un collecteur d’eaux usées se déversant directement dans le calcaire (Eco Karst n° 108 – Juin 2017 – Spécial eaux souterraines – Georges MICHEL & Francis POLROT- pp 20-22)

Ville de Herve condamnée pour la pollution du bief de Xhendelesse (La Nouvelle Gazette – 2 juillet 2018 – Y.B.)

L’hôpital de Mont-Godinne (Yvoir) – Un méga centre hospitalier en eaux… troubles (Eco Karst n° 111 – Mars 2018 – Georges MICHEL – pp 1-5)       cropped-uobera-wavre-ruisseau-cachc3a9le-blaireau-du-martineau-noir

Ruisseau le Sillon et de Martineau – un cas illustrant la pollution d’un affluant de la Dyle dans le bassin versant de l’Escaut (Sillonblog)

Puits Martineau (inBW) – un cas illustrant la gestion de la protection des eaux de consommation humaine contre les pollutions (Limalblog)

Ruisseau le Sillon et de Martineau (Inondations) – un cas illustrant la gestion des risques d’inondation (Sillonblog)

Michel-Bettel-Macron-Trudeau


 

A Bruxelles…

stickers-manneken-pis-3-ambiance-sticker-mannekenpis

Bruxelles bientôt à la pointe du traitement des eaux (cf. article d’Aline Wavreille pC’est très surprenant, mais il y a un peu moins de 20 ans, Bruxelles déversait encore ses eaux usées directement dans la Senne, la rivière qui la traverse. Aujourd’hui, la Région de Bruxelles-Capitale se targue de rejoindre le sommet européen en terme de traitement des eaux. Elle est en train de rénover la station d’épuration Sud à Forest. Un chantier qui entre dans sa dernière ligne droite. A la pointe de la technologie, la station Sud traitera début 2019 de manière très fine les eaux bruxelloises pour en retirer par exemple des micro-plastiques. »

« L’objectif à terme, c’est une qualité d’eau de baignade pour la Senne ! »

Pétition-Arrêtons-les-déversements-deaux-usées-300x263

A découvrir : les Etats Généraux de l’Eau à Bruxelles (EGEB), un mouvement citoyen pour interpeler, proposer, expérimenter, transformer, autonomiser et consolider… Créer ensemble des communautés hydrologiques.

 

atlaseau


 

En Flandre…

download-5

Le Sigma Plan développe une série de projets dans le bassin versant de l’Escaut destinés à protéger la Flandre des inondations, et en même temps à améliorer la qualité de l’environnement autour des rivières, pour les rendre plus naturelles. Citons entre autres le projet « Upper Dyle » (Bovendijle) au nord de Louvain (Leuven), et les projets « Hedwige Prosper & Doel Polder » au nord d’Anvers (Antwerpen). Ces derniers permettrons de créer le futur « Grenspark Groot-Saeftinghe » en se reliant à la réserve naturelle « Pays inondé de Saeftinghe«  (Verdronken Land van Saeftinghe) située en Flandre zélandaise (Pays-Bas). Cette zone de marais salés est la plus grande zone d’eau saumâtre d’Europe occidentale.

Deux commissions intergouvernementales ont été crées afin de gérer de manière intégrée le District Hydrographique International de l’Escaut (DHI Escaut) : (1) la Commission internationale de l’Escaut (CIE) (Internationale Scheldecommissie – ISC) en 1994 et la « Vlaams-Nederlandse Scheldecommissie » (VNS) concernant l’estuaire de l’Escaut en 2008.


Au Grand-Duché de Luxembourg…

download-1

Le résultat des analyses de pesticides dans l’eau potable est sans équivoque. Dans 9 communes, des captages d’eau souterraine ont été mis hors service. Dans 3 communes, l’eau contaminée doit être diluée. Et 37 communes bénéficient de la dérogation temporaire. La qualité de l’eau du lac d’Esch-sur-Sûre s’est, en revanche, « fortement améliorée ».

Pétition-Arrêtons-les-déversements-deaux-usées-300x263

A lire :

Pesticides dans l’eau potable: Un tiers des sources sont polluées au Luxembourg (cf. Article de MF – Luxemburger Wort)

Luxembourg : l’enjeu de l’approvisionnement en eau (cf. Article de Geneviève Montaigu – Le Quotidien indépendant luxembourgeois)

Les algues sont de retour au lac de la Haute-​​Sûre : La baignade et les activités nautiques sont interdites suite à la présence d’algues bleues ou cyanobactéries (cf. Article du 25 juillet 2018 – L’essentiel)

carte_2

Michel-Bettel-Macron-Trudeau


En Suisse…

download-6

L’Association « Sauberes Wasser für alle » (Une eau propre pour tous) a lancer une Initiative populaire fédérale « Pour une eau potable propre et une alimentation saine – Pas de subventions pour l’utilisation de pesticides et l’utilisation d’antibiotiques à titre prophylactique« .

la_difference_est_invisible 2

A lire :

Dans les champs romands, la bataille des pesticides (cf. Reportage de Pascaline Minet – Le Temps)

La Suisse veut permettre une concentration du glyphosate 1200 fois plus élevée (cf. Article de Nathalie Jollien – Le Temps)

 


 

Dans les Balkans…

BalkanicFlagSinceFilik

La Campagne « Save the Blue Heart of Europe« (lancée par un groupement d’ONG dont EuroNatur et RiverWatch) a comme objectif de sauver les rivières sauvages des Balkans menacées par des projets de barrages hydroélectriques, comme la Vjosa une des dernières magnifiques et trop peu connues grandes rivières sauvages d’Europe avec son parcours de 270 km, en Grèce (80 km) puis en Albanie, jusqu’à son embouchure en mer Adriatique.

front_logo


 

Au Canada…

Mtl-PinBlanc-Couleur-29-08-2017

Un pays encore riche en rivières sauvages !

Mais où la gestion de l’eau n’est pas toujours durable (pollutions urbaines, industrielles et agricoles, gigantesques barrages hydroélectriques, pollutions liées aux exploitations extractives à grande échelle d’or, d’hydrocarbures issus de sables bitumineux, de gaz de schiste & Co)… Eau Secours !

Logo_EauSecours_1_RGB-2

La Coalition Eau Secours ! est un organisme à but non lucratif fondé en 1997 dont la mission est de revendiquer et de promouvoir une gestion responsable de l’eau dans une perspective de santé publique, d’équité, d’accessibilité, de défense collective des droits de la population, d’amélioration des compétences citoyennes et de souveraineté collective sur cette ressource vitale et stratégique.

Pétition-Arrêtons-les-déversements-deaux-usées-300x263

La Fondation Rivières est un organisme à but non lucratif dont la mission est d’œuvrer à la préservation, la restauration et la mise en valeur du caractère naturel des rivières du Québec – tout autant que de la qualité de l’eau.

A lire :

LES DÉVERSEMENTS INJUSTIFIÉS D’EAUX USÉES : ÇA SUFFIT ! (Fondation Rivières)

Une autochtone de 13 ans exhorte l’ONU a protéger l’eau (Radio Canada 23/03/2018)

Trudeau rompt avec les autochtones et environnementalistes (Libération – Aude Massiot – 

Liste des 10 rivières sauvages (à courant libre) les plus longues du Canada (WWF-Canada)

Charting Canada’s troubled waters: Where the danger lies for watersheds across the country (The Globe an Mail – Ivan Semeniuk – Juin 2017)

Watershed Report – A national assessment of Canada’s freshwater (WWF Canada – 2017)

Du phosphore en excès dans le sol des rivières (Le Devoir – Alice Zanetta – 

We Are The Orca : Des youtubeurs se mobilisent pour protéger les orques au Canada (Zoom Disney Nature – 10/09/2018)

Mieux comprendre pour mieux protéger les mammifères marins… (Groupe de Recherche et d’Education sur les Mammifères Marins)(GREMM)(Baleines en direct)

L’hydro-électricité est-elle verte ? (Alliance Romaine)

Les barrages hydroélectriques, source de gaz à effet de serre (Partage des Eaux)

nw-na-feshwater-1pollutionWEB

zIpLHLV0_400x400    logo_baleine

Quid de l’eau destinée à la consommation humaine ?

A lire :

Un pesticide dangereux détecté dans l’eau potable de millions de canadiens (équiterre)

Faut-il avoir peur… de l’atrazine ? (L’actualité)

Au Canada, des milliers d’autochtones n’ont toujours pas l’eau potable chez eux (Slate – Camille Jourdan – 

Michel-Bettel-Macron-Trudeau

Quid des cours d’eau cachés ?

WWF-Canada a initié dans la plus grande ville de la Province de Québec, le projet Bleue Montréal, qui vise à ramener l’eau au cœur du paysage urbain, en exhumant des ruisseaux enfouis depuis plus de 100 ans. Ce projet a été inspiré par les travaux de Valérie Mahaut, Professeur à l’Université de Montréal, spécialiste du concept des nouvelles rivières urbaines.

A lire : Retrouver nos rivières cachées (cf. article de Marine Corniou – Québec Science)

 


En Nouvelle-Zélande…

download-4

The health of New Zealand’s rivers and lakes is undeniably a controversial and divisive subject. 

Pétition-Arrêtons-les-déversements-deaux-usées-300x263

A lire :

En Nouvelle-Zélande, un fleuve (Whanganui) vient d’être reconnu comme une personne (Sciences et Avenir / AFP – 17.03.2017)

Le fleuve Whanganui est juridiquement reconnu comme un être vivant unique (wikipedia)

Whanganui River Maori Trust Board (…)

Il était une fois… les tribus maories (LePetitJournal.com –  Marion Gabrié – 26/07/2018)

Special report: how polluted are New Zealand’s rivers ? (Newshub – Tony Wright – 27/02/2017)

Drinking river water – Tourism NZ puts visitors at risk (The Daily Blog – Frank Macskasy – 16/07/2017)

Will you Do Something for Drinkable Rivers ? (Drinkable Rivers – a Michael Mayell initiative)

L’eau, « or bleu » de la Nouvelle-Zélande ? (Partage des eaux)

1920px-Flag_of_New_Zealand.svg  MOKO LOGO OPTIONS   download-3


 

Dans le Monde…

download-7

Pour l’ONU, l’eau est au cœur du développement durable et est essentielle à la survie de l’humanité.

Le 1er janvier 2016, les 17 Objectifs de développement durable du Programme de développement durable à l’horizon 2030 – adopté par les dirigeants du monde en septembre 2015 lors d’un Sommet historique des Nations Unies (ONU) – sont entrés en vigueur. L’objectif 6 vise à garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau.

agenda-programme-fr

En Belgique, le Bureau fédéral du Plan fait le suivi de ces objectifs, via quelques indicateurs chiffrés, par exemple :

Eau propre et assainissement (objectif n° 6) (QUESTION : pourquoi n’y-a-t-il plus de données depuis 2012 concernant l’indicateur nitrates dans les eaux de rivière ?)

Vie aquatique (objectif n° 14) (ne concerne pas les eaux douces…)

Vie terrestre (objectif n° 15) (QUESTION : pourquoi la forte dégradation observée concernant l’indicateur populations d’oiseaux des champs ?)

Pétition-Arrêtons-les-déversements-deaux-usées-300x263

IRlogo-1138x391

L’organisation « International Rivers » est au coeur des luttes pour la protection des rivières et des droits des communautés qui en dépendent, essentiellement en Amérique latine, en Asie et en Afrique.

Mans-environmental-inhumanity-


 

L’eau, l’air…

Comme l’eau, l’air bénéficie également d’une législation européenne: la Directive 2008/50/CE du 21 mai 2008 concernant la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe.

Néanmoins, comme indiqué par la Cellule Interrégionale (belge) de l’Environnement (CELINE/IRCEL), « la politique menée actuellement au niveau européen et national n’a malheureusement pas produit les résultats escomptés. Plusieurs éléments permettent d’expliquer ce phénomène. D’une part, dans le domaine du transport par exemple, les volumes de trafic ont augmenté ; d’autre part, on remarque un écart significatif entre les normes d’émissions fixées par type de véhicule et les émissions réelles ; enfin, le renouvellement du parc de véhicules s’avère plus lent que prévu (UE, 2011). Pour cette raison, la Commission européenne travaille actuellement à une révision approfondie de la Directive 2008/50/CE, sur base du cadre politique formulé dans la « Stratégie thématique sur la pollution atmosphérique Air pur pour l’Europe (CAFE) » de 2005. »

A lire :

UN AIR LOUCHE ( –

Greenpeace va au tribunal « les ministres brassent de l’air, et pollué en plus ! » (cf. action de Greenpeace devant les tribunaux pour exiger des autorités flamandes et wallonnes des mesures réellement représentatives de la pollution atmosphérique)

European Air Quality Index (Agence européenne pour l’environnement)

L’air pollué cause 12 000 décès par an en Belgique (La Libre Belgique)

Vue du ciel, la pollution belge au diesel fait tache (La Libre Belgique)

Wallons des villes ou des champs, personne n’échappe aux pesticides qui flottent dans l’air (RTBF)


 

Les sols…

Malheureusement, les sols, un autre patrimoine vivant malmené, urgent à préserver et restaurer, ne bénéficie toujours pas d’une législation européenne de type Directive-Cadre.

A lire : Dégradation du sol et développement durable en Europe: ayons les pieds sur terre. Un défi pour le XXIe siècle (cf. Série sur les problèmes environnementaux nº16 publié le 15/12/2000 par l’Agence européenne pour l’environnement)

logo-commission-eu

En 2014, la Commission européenne a abandonné sa proposition de Directive-Cadre du 30 décembre 2006 sur la protection des sols, au prétexte de la simplification de la législation européenne et de la nécessité d’abandonner certaines propositions qui n’avaient pas trouvé d’aboutissement depuis des années. Bien qu’adopté en première lecture par le Parlement européen, le projet avait été bloqué par le Conseil des ministres de l’environnement (Formation « Environnement » du Conseil de l’Union européenneENVI) de décembre 2007. En cause: le principe de subsidiarité et les coûts des inventaires des sites pollués, des diagnostics et des dépollutions qui auraient pu concerner environ 300 000 sites, pour un coût de plusieurs dizaines de milliards d’euros.

people4soil_logo ob_8d65c4_logo-lappel-du-sol

En 2017, une Initiative Citoyenne Européenne (ICE) baptisée People4Soil (L’appel du sol), soutenue par 550 organisations dont Inter-Environnement Wallonie (iew) et le Bureau européen de l’environnement / European Environmental Bureau (EEB), a été lancée… Malheureusement sans le succès escompté…  A suivre…

Logo-IEW-Wallonie-1   EEB_logo_Final

A écouter : « Quels sols pour demain ? Du constat à l’action » (Conférence et table ronde avec Lydia et Claude Bourguignon spécialistes de la microbiologie des sols – Université de Lausanne – 7/11/2017)

De l’importance de la biologie du sol…

Plaidoyer pour une agriculture durable !


La Biodiversité…

La Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (en anglais Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services, IPBES) est un groupe international d’experts sur la biodiversité.

280px-Logo-ipbes    IUCN_logo

L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN, en anglais IUCN) est la principale organisation non gouvernementale mondiale consacrée à la conservation de la natureSa mission est d’influencer, d’encourager et d’assister les sociétés du monde entier, dans la conservation de l’intégrité et de la biodiversité de la nature, ainsi que de s’assurer que l’utilisation des ressources naturelles est faite de façon équitable et durable.

Diminution dramatique du nombre d’oiseaux, d’insectes,… Le cas des abeilles :

Des mélanges de pesticides réduisent l’activité des abeilles (INRA)

Les abeilles cubaines plus productives que les françaises? Oui, mais l’absence de pesticides n’est pas la seule raison (AFP)

 


Le climat…

websitebanner_met-datum-1-01-1

Claim The Climate : la plus grande marche pour le climat de Belgique (organisée à Bruxelles le dimanche 2/12/2018 par coalition climat / klimaat coalitie – 75000 participants)

IMG_20181202_134445

 


 

ATTENTION à la désinformation !

Les publicités se trouvant en bas de cette page sont imposées par WordPress vu la gratuité de ce blog/site Web. Leur éventuel caractère non éthique n’est pas cautionné par son auteur.


 

Les 6 zones humides d’intérêt de Wavre

Les 6 zones humides d’intérêt de Wavre

Le Contrat de Rivière Dyle-Gette (CRDG) a répertorié six zones humides d’intérêt à Wavre qui sont listés ci-après (+ hyperliens vers les descriptions des cours d’eau concernés)(cliqué ici pour télécharger le document complet du CRDG).

Ruisseau des Ballaux (WAV/01) : Ensemble de milieux humides le long du ruisseau des Ballaux. D’amont en aval on trouve un bois humide au niveau d’une ancienne cressonnière, une aulnaie et une vaste prairie humide. Végétation de carex, joncs, roseaux, baldingères. Intérêt pour l’herpétofaune du fait de la présence de mares dans le bois.

Ruisseau le Sillon et de Martineau & la Dyle (WAV/02) : Petite mare dans la bande boisée le long du ruisseau de Martineau avec une végétation de carex en bordure. Large zone humide entre la voie ferrée et la Dyle, présentant un sol très humide avec des joncs, carex, des baldingères et beaucoup de repousses de saule blanc. Site refuge pour les limicoles en passage.

Ruisseau de Limal (WAV/03) : Cariçaie très dense le long de la rue de la Wastinne. Présence de joncs, roseaux, reines des prés. En amont de la cariçaie, mais de façon discontinue, on trouve une peupleraie présentant une strate herbacée humide typique : carex, massettes, roseaux, joncs.

Ruisseau de l’Ermitage (WAV/04) : Prairie humide en bordure du bois de Beumont, juste en aval du bassin d’orage. Quelques lambeaux résiduels de végétation typique (roseaux, joncs, carex).

Ruisseau de la Bawette en amont (WAV/05) : Vestiges de milieux humides au sein du golf de la Bawette. Queues d’étang intéressantes présentant une végétation de roselière (massettes et roseaux). Le long d’un affluent, on trouve une longue cariçaie plus ou moins entretenue.

Ruisseau de la Bawette en aval (WAV/06) : Aulnaie humide dans la continuité du site de Laurensart. Végétation de carex, roseaux, reines des prés, … en strate inférieure.

 


ATTENTION à la désinformation !

Les publicités se trouvant en bas de cette page sont imposées par WordPress vu la gratuité de ce blog/site Web. Leur éventuel caractère non éthique n’est pas cautionné par son auteur.


 

La Dyle

La Dyle

uobera-wavre-ruisseau-cache   blason_genappe.jpg      photo-25023-1_800_800

olln   logo-ville-de-wavre-armoirie      logocommune

La Dyle prend sa source à Houtain-le-Val (Genappe), puis traverse les Communes de Court-Saint-Etienne, Ottignies-Louvain-le-Neuve, Wavre et Grez-Doiceau avant de rejoindre le Brabant flamand et la province d’Anvers. Chez nos voisins flamands, elle passe par Huldenberg, Oud-Heverlee, Bertem, Leuven (Louvain), Rotselaar, Tremelo, Keerbergen, Haacht, Bonheiden, Boortmeerbeek et Mechelen (Malines). C’est au nord de Malines qu’elle est rejointe par la Senne (venant de Bruxelles), juste avant de former le Rupel en mélangeant ses eaux avec la Nèthe. Le Rupel parcourt douze kilomètres jusqu’à son confluent avec l’Escaut. Quelques kilomètres plus en aval, l’Escaut est déjà à Antwerpen (Anvers) et son impressionnant port maritime. Il passe ensuite aux Pays-Bas, en Zélande, dans le bras de mer appelé Westerschelde (Escaut occidental), avant de rejoindre la mer du Nord.

A Wavre, la Dyle est un cours d’eau non navigable de 1ère catégorie (gestion par la Région wallonne).

logo-ok     nieuw logo.jpg

logo_print.jpg  Leuven logo-4.jpg

Rotselaar logo.png   Tremelo_logo.jpg

Keerbergen_logo.jpg  Logo_gemeente_Haacht.jpgbonheiden logo.jpg     Boortmeerbeek logo.png   Mechelen logo .jpg

Deux fiches de caractérisation des masses d’eau DG01R « Dyle I » et DG02R « Dyle II » ont été publiées par la Région wallonne dans le contexte de la mise en œuvre de la Directive-cadre sur l’Eau (2000/60/CE) – Plan de gestion 2016-2021.

Carte du bassin versant la Dyle, dans sa partie wallonne, reprenant les cours d’eau non navigables (CENN) de 1ère (bleu), 2ème (noire) et 3ème (rouge) catégories (cf. Géoportail de la Wallonie).

La Dyle carte NORD + noms.jpgLa Dyle - carte 3ème catégorie Houtain le Val + noms.jpg

La Dyle à Limelette dans un site Natura 2000 avec vue vers l’amont (zone verte accessible depuis le chemin de la Renouée)

IMG_4763

La Dyle à Limelette avec vue vers l’aval et l’Eglise Saint-Géry

IMG_4768

IMG_4712

IMG_4714

Gisant représentant le chevalier Jehan Durselle (Jean d’Ursel)(† 1505), seigneur de Limelette, et son épouse Jehanne de Limelette († 19 février 1518). Provenant de l’ancienne église de Limelette détruite par le bombardement aérien du 20 avril 1944, c’est le plus ancien gisant du canton de Wavre.

IMG_4755

Vue sur la Dyle passant sous le pont des Zouaves à Limelette (vers l’amont)

IMG_3939

IMG_3934

IMG_3935.jpg

Le ruisseau de Pinchart se jetant dans la Dyle à la frontière entre Limelette (à gauche) et Limal (à droite)

IMG_3976

IMG_3957

Le ruisseau des Ballaux se jetant dans la Dyle à Limal

IMG_3949

IMG_3417

Le Pont du 13ème Tirailleurs Algériens à Limal (vue vers l’amont)

WP_20170501_065.jpg

WP_20170501_066.jpg

Vue sur la Dyle depuis le Pont du 13ème Tirailleurs Algériens à Limal (vers l’aval)

WP_20170501_067.jpg

Le ruisseau le Sillon et de Martineau se jetant dans la Dyle à Limal

photo-ruisseau-le-sillon-se-jettant-dans-le-dyle-img_1754

La Dyle depuis le pont situé Rue du Moulin à eau à Limal (vue vers l’amont)

IMG_3164

La Dyle longeant le moulin de Limal

IMG_3167

IMG_3168

La berge de la Dyle près de l’entrée du Walibi (vue vers le zoning situé le long du Boulevard de l’Europe)

IMG_3151

Un piège de la Région wallonne sur le bord de la Dyle (à l’entrée du Walibi)

IMG_3150

IMG_3146

Le Pont enjambant la Dyle pour sortir du parking du Walibi

IMG_3142

IMG_3141

Rue de la Dyle, au carrefour avec la Ruelle A l’Buse

IMG_3138

Vue sur la Dyle depuis le Pont de la Ruelle A l’Buse vers la Rue de la Carrière (aval)

IMG_3137

Le ruisseau de Limal se jetant dans le Dyle (à Bierges, juste en amont de l’autoroute E411)

IMG_3567

La Dyle à Bierges, passant en dessous de la bretelle d’accès vers l’autoroute E411, depuis le Boulevard de l’Europe venant d’Ottignies, vers Namur

IMG_3573

La Dyle en dessous du pont de la bretelle de sortie de l’autoroute E411 à Wavre, venant de Namur (Station de mesure de la Région wallonne)

IMG_3845

IMG_3843

IMG_3839

Un point noir…

IMG_3838

Des canalisations enjambant la Dyle

IMG_3852

La passerelle enjambant la Dyle au niveau du Parking de la Courte Rue du Moulin vers le Boulevard de l’Europe

IMG_3854

Vue depuis la passerelle vers le pont du Boulevard de l’Europe (aval)

IMG_3855

Vue sur la Dyle depuis le Quai des Tanneries (amont)

IMG_3867

La Dyle depuis le Pont du Boulevard de l’Europe (vue vers l’amont et le Quai des Tanneries)

IMG_3871

La Dyle depuis le Pont du Boulevard de l’Europe (vue vers l’aval)

IMG_3873

IMG_3874

Exemple de gestion de la propreté devant la fontaine dédiée à Maurice Carême, auteur poète… « Il est vrai qu’à Wavre, la Dyle à toujours laissé les fontaines chanter dans une rue tranquille. N’y suis-je né moi-même ? »

IMG_3877

IMG_3925

Vue vers le Pont du Christ

IMG_3876

Le Pont du Christ

IMG_3883

IMG_3888

IMG_3924

Vue vers le Quai aux Huitres et la Dyle couverte

IMG_3885

IMG_3884

Le Pont Neuf

IMG_3889

Charmante maison le long du Quai du Trompette, situé au bord de la Dyle revenue à l’air libre

IMG_3900

IMG_3901

IMG_3904

IMG_3905

IMG_3921

Vue du Quai du Trompette vers l’Eglise Saint Jean-Baptiste (Wavre)

IMG_3908

Vue sur la Dyle depuis le Quai du Trompette vers l’Avenue des Princes (aval)

IMG_3909

Quelques maisons de la Rue du Trompette les pieds dans la Dyle

IMG_3918

Vue sur la Dyle depuis le Pont de l’Avenue des Princes vers l’aval et Basse-Wavre

IMG_3913

La Dyle, peu avant Basse-Wavre, avec une impressionnante trace de castor sur sa rive droite (à hauteur de l’Avenue de la Belle Voie)

IMG_3252

Détail du Pont du Try à Basse-Wavre

IMG_3319

Passerelle entre la Ruelle aux Olives et la Rue du Rivage

IMG_3320

Barrage destiné à réguler le débit de la Dyle, juste devant le Pont des Fabriques à Basse-Wavre

IMG_3321

IMG_3322

Le Pont des Fabriques

IMG_3326

Chemin vicinal n° 65 de Wavre « Pré des Graisses » longeant la rive droite de la Dyle depuis la Rue de la Fabrique jusqu’à la Chaussée de Longchamps (station d’épuration de Basse-Wavre)

IMG_3324

IMG_4138

Le chemin des Warlandes longeant le chemin de fer sur la rive gauche de la Dyle (depuis la station d’épuration de Basse-Wavre vers Wavre)

IMG_4144

Le ruisseau de la Bawette situé de l’autre côté du chemin de fer

IMG_4145

La Station d’épuration de Basse-Wavre sur la Dyle

STEP Basse-Wavre (Wavre)

logocommune

Après avoir reçu les eaux traitées de la station d’épuration de Basse-Wavre, la Dyle arrive à Gastuche (Commune de Grez-Doiceau), passe sous la ligne de chemin de fer Ottignies-Louvain, reçoit les eaux du ruisseau de la Bawette, et passe en-dessous de la Drève de Laurensart.

IMG_4150

Le Pisselet longeant la Drève des Anglais (à Gastuche), juste avant son passage sous le chemin de fer

IMG_4155

Après son passage sous le chemin de fer, il longe la Drève de Laurensart

IMG_4296

Vue de la Drève de Laurensart vers le chemin de fer

IMG_4294

Plaque commémorative sur le pont enjambant la Dyle

IMG_4293

IMG_4161

A quelques dizaines de mètres du pont en question, sur la rive gauche de la Dyle, débute l’ancien Sentier vicinal n° 131 devenu pratiquement invisible. Pourtant, magnifiquement situé entre la Dyle et le bois de Laurensart, il mériterait un peu plus d’attention. Sont prolongement du côté flamand, la bucolique Klabbeekstraat (à Ottembourg/Ottenburg dans la Commune d’Huldenberg), permet de rejoindre Florival et son sentier de la Dyle vers l’étang de Pécrot.

Sentier Dyle Gastuche Grez - copie.jpeg

Accès vers le Sentier vicinal n° 131 et la Dyle, depuis la Drève de Laurensart

IMG_4284

IMG_4170

A quelques dizaines de mètres, on devine une bifurcation, avec à gauche le sentier vicinal n° 131, et à droite un accès vers le bord de la Dyle

IMG_4282

Le Pisselet se jetant dans la Dyle

IMG_4209

La Dyle vers l’aval

IMG_4173

La Dyle vers l’amont

IMG_4215

Le superbe chemin à flanc de coteau dans une mer d’ail des ours (vers Gastuche)

IMG_4275

logo-ok

La Klabbeekstraat vers Gastuche

IMG_4311

IMG_4310

Dans la suite de son parcours vers Louvain/Leuven, la Dyle constitue d’abord une pittoresque frontière naturelle entre le Brabant wallon (Grez-Doiceau) et le Brabant flamand (Huldenberg). Elle est accompagnée de jolis chemins (Sentier de la Dyle et Buurtweg 7) et d’étangs très appréciés par l’avifaune (Pécrot et Grootbroek).

La Dyle, vers l’aval, depuis le pont de la Rue de Florival / Florivalstraat avec le rejet d’eau traitée de la station d’épuration Grez-Doiceau

IMG_4301

Plan du « Sentier de la Dyle » qui rejoint la rue de Florival à la rue de Rhode en longeant la Dyle et l’étang de Pécrot

IMG_4306

La Dyle du côté du Brabant flamand

logo-ok

WP_20170507_006.jpg

WP_20170507_008.jpg

Avant de passé définitivement en Brabant flamand la Dyle est rejointe par le cours d’eau La Nethen, et arrive rapidement dans la Commune d’Oud-Heverlee. Dans cette zone se trouve un chemin situé sur la rive droite de la Dyle, entre la Leuvensebaan (Huldenberg) et la Neerijsebaan (Oud-Heverlee) avec un court passage sur Grez-Doiceau et au-dessus de la Nethen (mais ou est passé le pont ?).

Sentier sur La Nethen - copie 2.jpg

Le chemin démarre sur la rive droite du cours d’eau La Grande Marbaise quand il passe en Brabant flamand sous la Leuvensebaan (Huldenberg), juste avant de se jeter dans la Dyle

IMG_4321

WP_20170507_004

WP_20170507_005

La Nethen dans sa partie faisant frontière entre Grez-Doiceau et Huldenberg

IMG_4328

La Nethen se jetant dans le dernier tronçon de La Dyle avec une rive wallonne

IMG_4324

nieuw logo.jpg

Dans la large zone située entre la Neerijsebaan (Oud-Heverlee) et la Stationstraat (à Korbeek-Dijle dans la Commune de Bertem) la Dyle passe dans la remarquable réserve naturelle « De Dode Bemde » traversée de superbes chemins. Cette réserve naturelle privée est gérée par l’ASBL « Vrienden van Heverleebos en Meerdaalwoud ».

WP_20151108_005.jpg

logovhm_ree-01.jpg

http://www.vhm.be/index.html

Sentier De Dode Bembde.jpg

wandelkaartje-folder.jpg

WP_20151108_003.jpg

WP_20151108_002.jpg

WP_20151108_006.jpg

WP_20151108_007.jpg

WP_20151108_009.jpg

logo_print.jpg

Peu après le pont sur la Dyle de la Stationstraat à Korbeek-Dijle (Commune de Bertem) se trouve un point de départ pour des descentes de la Dyle en Kayak vers Louvain (Leuven).

La Dyle mise en valeur à Louvain (Leuven)

Leuven logo-4.jpg

IMG_2921

IMG_2920

IMG_2918

IMG_2931

IMG_2933

IMG_2934

IMG_2935

IMG_2991

IMG_3005

IMG_3008

IMG_2940

Mary Reid Kelley (exposition au M – Museum Leuven)

IMG_3039

A la recherche d’Utopia

thomas-more_-utopia-_de-eerste-uitgave-van-utopia_-leuven_-dirk-martens_-1516.-brussel_-koninklijke-bib.jpg

M - MUSEUM LEUVEN UTOPIA.jpg

Le Sentier de la Dyle à Malines (Mechelen)

Le Malinois aime profiter de sa ville, et on le comprend ! Quoi de plus agréable et délassant qu’une promenade au fil de l’eau en pleine ville ? Parcourir le sentier flottant sur la Dyle est une expérience unique, à ne rater sous aucun prétexte. Il vous mène de la Haverwerf au Jardin botanique. Vous découvrez l’arrière des maisons anciennes au bord de l’eau, mais aussi de nombreux oiseaux aquatiques. Les enfants adorent cette promenade peu ordinaire.

Mechelen logo 02.jpg

Dyle sentier Malines.jpg

La Dyle rejointe par la Senne

La Dyle et la Nèthe formant le Rupel

Le Rupel rejoignant l’Escaut

L’Escaut entre Flandre et Flandre Zélandaise

Juste après le Port d’Anvers et la centrale nucléaire de Doel, L’Escaut atteint la Flandre Zélandaise (Pays-Bas) et son Pays inondé de Saeftinghe (Verdronken Land van Saeftinghe). Il s’agit d’une extraordinaire réserve naturelle constituée de marais salés; la plus grande zone d’eau saumâtre d’Europe occidentale. Cette zone naturelle est en passe de s’agrandir du côté belge avec le soutient du programme européen Interreg Vlaanderen-Neederland (Hedwigepolder, Prosperpolder, Doelpolder,…)

Afbeelding1.jpg

 

 

 


ATTENTION à la désinformation !

Les publicités se trouvant en bas de cette page sont imposées par WordPress vu la gratuité de ce blog/site Web. Leur éventuel caractère non éthique n’est pas cautionné par son auteur.


La Lasne

La Lasne

uobera-wavre-ruisseau-cache imgres.jpg         blason_rixensart     logo-ville-de-wavre-armoirie

La Lasne prend sa source à Plancenoit (Lasne), puis traverse les Communes de Rixensart et Wavre avant de rejoindre la Région flamande. Chez nos voisins brabançons-flamands, elle passe par Overijse et Huldenberg ou elle va finalement mélanger ses eaux avec la Dyle au nord de Sint-Agatha-Rode (Rhode-Sainte-Agathe).

A Wavre, la Lasne est un cours d’eau non navigable de 1ère catégorie (gestion par la Région wallonne).

overijse-logo       logo-ok

Carte du bassin versant la Lasne, dans sa partie wallonne, reprenant les cours d’eau non navigables (CENN) de 1ère (bleu), 2ème (noire) et 3ème (rouge) catégories (cf. Géoportail de la Wallonie – http://geoportail.wallonie.be/home.html).

La Lasne - carte + noms 02.jpg

Lien vers le document « Mise en œuvre de la Directive-cadre sur l’Eau (2000/60/CE) – Plan de gestion 2016-2021 – Fiche de caractérisation de la masse d’eau DG03R « Lasne »« :

http://eau.wallonie.be/fme/dg03r.pdf

Sentier-Nature le long de la Lasne situé dans un terrain de la société GSK

IMG_4357

IMG_4362

IMG_4364

La Lasne devant les installations de GSK

IMG_4367

Accès vers la Lasne via un sentier, accessible depuis la Drève du Fory…

IMG_4356

IMG_4349

Le sentier est malheureusement bloqué faute de pont…

IMG_4346

Vue sur la Lasne depuis l’autre rive… Pourquoi ne pas reconstruire le pont disparu !?

IMG_4392

A partir de cet endroit, la Lasne est longée par un affluent, le ruisseau du Château qui présente malheureusement d’importants problèmes de pollution alors qu’il traverse une zone Natura 2000. Plus en aval, à hauteur de la rue du Vieux Moulin, un captage d’eau potabilisable de la Société Wallonne de Distribution d’Eau (SWDE) est situé juste entre les deux cours d’eau (cf. plus de détails sur cette problématique d’eaux troubles et nauséabondes sur la page consacrée au ruisseau du Château).

img_3097

La Lasne vue depuis la Rue de Bierges à Rosières (vers l’amont)

WP_20170501_049

La Lasne passant sous l’autoroute E411 vue depuis la Rue de Bierges (vers l’aval)

WP_20170501_048

Une station de mesure et de surveillance de la Région wallonne

WP_20170501_058

La Lasne vue depuis la Rue de Genval à Rosières (vers l’aval)

WP_20170501_045

La Lasne arrivant au niveau de la sortie d’eau épurée de la Station d’épuration de Rosières (barrières au fond à gauche)(vue vers l’aval)

WP_20170501_027

La Station d’épuration de Rosières sur la Lasne (cherchez l’erreur…)

WP_20170501_017

STEP Rosières (Wavre)

WP_20170501_033

La sortie d’eau épurée vers la Lasne

WP_20170501_023

WP_20170501_022

IMG_4075

La Lasne du côté du Brabant flamand (Tombeek)

WP_20170501_036

Vue depuis la Vorstraat (vers la Lasne)

IMG_4073

Vue depuis la Lanestraat (vers l’amont)

IMG_4071

IMG_4072

Vue depuis le Pont de la Lanestraat (vers l’amont)

IMG_4063

IMG_4066

Vue depuis le Pont de la Lanestraat (vers l’aval)

IMG_4067

IMG_4068

IMG_4069

IMG_4061

WP_20170501_001.jpg

La Schaatbroekstraat juste devant le pont sur la Lasne (en direction de l’Abstraat)

IMG_3178

IMG_3179

Le Pont Joignant Overijse (Schaatbroekstraat) à Wavre (Chaussée de la Lasne)

IMG_3176

Vue sur la Lasne depuis le Pont (vers l’aval)

IMG_3174

Des rodenticides de la Région flamande sur la rive wallonne de la Lasne, pour lutter contre les rongeurs

IMG_3175

La Ferme de la Bilande

IMG_3180

La station d’épuration de la Petite Bilande sur le ruisseau des Sept Bonniers de Bilande

IMG_3183

La Lasne du côté du Brabant flamand (Terlanen)

La Lasne vue depuis le Pont en bois situé à la Moskesstraat (vers l’amont)

IMG_4050

IMG_4044

IMG_4051

IMG_4043

Vue vers l’Eglise de Terlanen (depuis la Moskesstraat)

IMG_4054

Vue sur le Moulin de Terlanen depuis la Molenstraat

IMG_4038

IMG_4041

Vue sur la Lasne depuis la Molenstraat (vers l’aval)

IMG_4042

IMG_4055

IMG_4060

IMG_4057

WP_20151108_019.jpg

WP_20151108_021.jpg

La Lasne rejoint la Dyle à Sint-Agatha-Rode (Commune de Huldenberg), à hauteur de la réserve naturelle Het Grootbroek

WP_20170507_006

 


ATTENTION à la désinformation !

Les publicités se trouvant en bas de cette page sont imposées par WordPress vu la gratuité de ce blog/site Web. Leur éventuel caractère non éthique n’est pas cautionné par son auteur.


Etat des masses d’eau souterraines

Etat des masses d’eau souterraines

uobera-wavre-ruisseau-cachelogo-ville-de-wavre-armoirie

Etat des masses d’eau souterraines

Localisation des stations de contrôle en EuropeWater quality monitoring stations – The map shows the location of the water quality monitoring stations reported by EEA member countries via WISE SoE reporting. The purpose is to provide an overview of the spatial distribution and density of monitoring stations per water body category: rivers (including canals), lakes (including reservoirs), groundwater, and transitional, coastal and marine waters. The map displays all stations ever reported since 1992, so not all are currently active.

Grounwater StationRiver Station

Carte EU - Point de contrôle Masses d'eau

Carte EU BE - Point contrôle masses d'eau

De manière globale, à Wavre, comme dans tout le bassin versant de la Dyle en Brabant wallon, la situation n’est pas brillante.

  • Etat des masses d’eaux souterraines (2014) : Mauvais état chimique (nitrates & pesticides) avec tendance à la détérioration

FICHE14_19_ICEW2014-2.jpg

FICHE14_23_ICEW2014.jpg

FICHE14_24_ICEW2014.jpg

La masse d’eau souterraine principale du bassin versant de la Dyle, la masse d’eau des Sables du Bruxellien (RWE051), est en effet très sensible aux pollutions diffuses de surface. « Le  réseau  de  caractérisation  chimique  de  la  RWE051 montre  que l’état  chimique  n’est  pas  satisfaisant.  Les  nitrates  et  les  pesticides sont présents partout dans les eaux de la nappe des sables du Bruxellien, en quantités élevées et  parfois  excédentaires » (source : Masse d’eau souterraine RWE051 – Sables du Bruxelles – Mars 2006 – Service Public de Wallonie).

Masse d’eau souterraine RWE051 – Sables du Bruxellien

Figure Masse d'eau RWE051.jpg

Sous cette masse d’eau des Sables du Bruxellien (RWE051) on retrouve à Wavre deux masses d’eau plus profonde, soit celle des Craies captives du Brabant (RWE080), soit celle du Socle du Brabant (RWE160).

Masse d’eau souterraine RWE080 – Craies captives du Brabant

La masse d’eau souterraine des Craies captives du Brabant (RWE080) est très bien isolée de la surface par sa couverture thanétienne. Seuls quelques points de contact possible existent entre les craies et le réseau des eaux de surface.

Figure nappe eau RWE080.jpg

L’état chimique de la masse d’eau souterraine RWE080 est qualifié de « bon ». Etant donné l’étendue et l’efficacité de la couverture peu perméable qui protège cet aquifère, il est peu probable que cet état se dégrade notablement d’ici 2015. Les données actuellement disponibles ne permettent pas de réaliser une analyse de vulnérabilité approfondie. Pour cela, une carte piézométrique détaillée devrait être réalisée. L’expression des pressions environnementales s’est limitée aux données existantes.

Masse d’eau souterraine RWE160 – Socle du Brabant

Le Socle du Brabant (RWE160) n’est pas un aquifère à proprement parler. Il ne comporte que de petites nappes locales et isolées les unes des autres. Il n’existe donc pas de comportement global pour cette masse d’eau souterraine.

Figure Masse d'eau RWE160.jpg

Interactions eaux de surface / eaux souterraines

Les cours d’eau qui s’écoulent au droit de la RWE160 sont susceptibles d’entrer en contact avec les eaux souterraines dès qu’ils arrivent en zone de recharge directe.

Figure Masse d'eau contact cours d'eau.jpg

Etat qualitatif / Pressions environnementales/ Evaluation de la vulnérabilité

Les données actuellement disponibles ne permettent pas de réaliser une analyse de vulnérabilité approfondie. Pour cela, une carte piézométrique détaillée devrait être réalisée. L’expression des pressions environnementales s’est limitée aux données existantes.

Figure Masse d'eau Pression enviro.jpg

Afin de protéger les ressources en eaux potabilisables, le législateur définit des zones de protection (zones de prise d’eau I, de prévention II et de surveillance III) autour des captages d’eau souterraine de distribution publique.

1. La zone de prise d’eau I
C’est la zone, obligatoire pour toute prise d’eau, dans laquelle sont installés les ouvrages de surface strictement nécessaires à la prise d’eau. Elle est justifiée par la nécessité d’exclure tout rejet direct dans une zone, estimée à 10 mètres, fragilisée par la fissuration des terrains affectés par les travaux de l’ouvrage de prise d’eau.

2. La zone de prévention II
C’est la zone dans laquelle tout polluant atteindra la prise d’eau sans être suffisamment dégradé ou dilué, sans qu’il soit possible de le récupérer efficacement. Deux sous-zones sont distinguées en nappe libre :

  • la zone de prévention rapprochée IIa, proche des installations. En région karstique, les points de pénétration potentiels, dont la liaison avec la prise d’eau est établie, sont également classés en zone IIa.
  • la zone de prévention éloignée IIb. Elle correspond à la zone de prévention, déduction faite de la zone IIa.

Cette distinction permet de moduler les réglementations d’une zone à l’autre en imposant des mesures plus sévères à la zone IIa.

3. La zone de surveillance III
C’est la zone qui comprend le bassin d’alimentation et le bassin hydrogéologique susceptibles d’alimenter une zone de prise d’eau existante ou éventuelle.
Dans la mesure du possible, les limites des zones de prévention et de surveillance doivent suivre des tracés naturels ou artificiels, aisément identifiables.

Bloc diagramme zones de protection

La carte ci-dessous, extraite en 2016 du Géoportail de la Wallonie, reprend les zones de prévention approuvées (hachurées en rouge) et forfaitaires (ou théoriques)(= cercles hachurés en rose) dans la zone de Wavre (+ en vert, les sites Natura 2000 mettant en oeuvre les Directives européennes Oiseaux et Habitats)(© Service Public de Wallonie).

Voici la même carte, extraite en 2017, qui montre un changement curieux : l’absence de zone de prévention forfaitaire (ou théorique) autour du puits Martineau. Pourquoi a-t-elle disparu entre 2016 et 2017 ?

On retrouve à Wavre :

Deux zones de prévention éloignées IIb (II) approuvées

(zones hachurées en rouge)

(1) IECBW12 : Wavre Quatre Sapin P1 & P2 (n° 187)(publié au Moniteur belge le 11/08/2011) – IECBW – DISTRIBUTION PUBLIQUE D’EAU (autorisation :2009/2/B/00008) – nappe sollicitée : CRAIES CAPTIVES DU BRABANT ET DES DEUX FLANDRES / AQUIFERE DES CRAIES DU CRETACE + AQUICLUDE A NIVEAUX AQUIFERES DU SOCLE CAMBRO-SILURIEN

(2) IECBW13 : Bierges Galerie Le Manil (n° 188)(publié au Moniteur belge le 11/08/2011) – IECBW – DISTRIBUTION PUBLIQUE D’EAU (autorisation : 2010/2/B/00001) – nappe sollicitée : SABLES BRUXELLIENS / AQUIFERE DES SABLES DU PALEOCENE

Prises d'eau Wavre Quatre Sapins P1 & P2.gif  Bierges Galerie Le Manil.gif

Vue sur la zone de prise d’eau souterraine de la galerie Le Manil à Bierges (Rue du Manil)

IMG_4127

IMG_4129

Cinq zones de prévention forfaitaire (ou théorique)

(= cercles hachurés en rose)

(1) une petite partie d’une large zone centrée du captage du puits ROSIÈRES – SWDE – DISTRIBUTION PUBLIQUE D’EAU (autorisation : 2012/2/B/00008) – nappe sollicitée :  CRAIES CAPTIVES DU BRABANT ET DES DEUX FLANDRES / AQUIFERE DES CRAIES DU CRETACE.

Le ruisseau du Château, à Rixensart, est gravement pollué quand il passe dans cette zone et à quelques mètres de ce puits. Ce malgré sa situation en zone NATURA 2000, et en zone d’assainissement collectif.

IMG_3097.jpg

(2) une large zone centrée sur le captage du puits RUE DU RESERVOIR P1 – IECBW – DISTRIBUTION PUBLIQUE D’EAU (autorisation : 2006/2/B/00005) – nappe sollicitée : CRAIES CAPTIVES DU BRABANT ET DES DEUX FLANDRES / AQUIFERE DES CRAIES DU CRETACE – Dans la zone du futur Hall Culturel Polyvalent de Wavre (cf. ruisseau de l’Ermitage)

(3) une large zone centrée sur le captage du puits SUCRERIE P2 – IECBW – DISTRIBUTION PUBLIQUE D’EAU (autorisation : 2006/2/B/00004) – nappe sollicitée :  CRAIES CAPTIVES DU BRABANT ET DES DEUX FLANDRES / AQUIFERE DES CRAIES DU CRETACE – Dans la zone du futur Hall Culturel Polyvalent de Wavre (cf. ruisseau de l’Ermitage)

Ces deux zones englobent le ruisseau de l’Ermitage, à la frontière entre Bierges et Wavre, dont la source, tarie au niveau du nouveau Hall Culturel Polyvalent de Wavre, a sans doute été déviée vers des égouts malgré sa situation en zone d’assainissement collectif.

img_2733-zone-prise-deau-iecbw-ermitage

img_2735zone-prise-deau-iecbw-ermitage-02

(4) une petite zone centrée sur le captage du puits LIMAL CHATEAU D’EAU – IECBW – DISTRIBUTION PUBLIQUE D’EAU (autorisation : 2006/2/B/00006) – nappe sollicitée : SABLES BRUXELLIENS / AQUIFERE DES SABLES DE L’EOCENE.

IMG_20171112_130146IMG_20171112_130158

(5) une large zone était encore centrée en 2016 sur le captage du MARTINEAU. Curieusement, cette zone de prévention forfaitaire à disparu du Géoportail de la Wallonie en janvier 2017.  Le captage concerné est passé d’un statut « avec zone de prévention forfaitaire » (triangle bleu) à un statut « sans zone de prévention » (triangle vert) alors que la carte hydrogéologique de Wallonie publiée en 2016 considère que le captage PUITS MARTINEAU (IECBW) est en attente (en octobre 2015) d’une « zone de prévention arrêtée » (triangle mauve) (cf. extraits ci-après).

légende captages

Cette zone englobe le ruisseau le Sillon et de Martineau, à Limal, qui est gravement pollué par des égouts malgré sa situation en zone d’assainissement collectif.

En réalité, trois puits différents sont présents à cet endroit :

(I) Le Martineau (CODERW 4014001), un puits sur galerie par gravité – nappe sollicitée : AQUIFERE DES SABLES DU PALEOCENE (= SABLES BRUXELLIENS), exploité anciennement par la Régie de Wavre, et abandonné par l’IECBW pour la production d’eau potable depuis 2006 sans doute à cause de problèmes de pollution. Ce puits reste un site de contrôle patrimonial du réseau de surveillance des nitrates de la Région wallonne.

(II) Le puits Jaumotte (CODERW 4014007) (51 m) nappe sollicitée : AQUITARD A NIVEAUX AQUIFERES DU SOCLE CAMBRO-SILURIEN.

(III) Le puits Martineau (CODERW 4014008) (51 m) plus récent, exploité par l’IECBW – DISTRIBUTION PUBLIQUE D’EAU (autorisation 2010/2/B/00002) – nappe sollicitée : CAMBRO-SILURIEN DU MASSIF DU BRABANT: NAPPE D’ALTERATION SUPERFICIELLE / AQUITARD A NIVEAUX AQUIFERES DU SOCLE CAMBRO-SILURIEN.

Dans cette même zone de prévention forfaitaire, disparue en janvier 2017, on trouve également le puits foré ASBL CREPAC – activité industrielle (autorisation 1986/2/2/04313) – nappe sollicitée : CAMBRO-SILURIEN DU MASSIF DU BRABANT: NAPPE DES FISSURES PROFONDES.

Pour en savoir plus sur cette zone qui alimente le village de Limal en eau de distribution : le Puits MARTINEAU (IECBW)

photo-zone-prise-deau-iecbw-img_1716

(cf. statistiques 2017 d’AQUAWAL)

Carte qualité microbiologique eau distribution en Wallonie 2014


Carte hydrogéologique de Wallonie 40/1-2 (Wavre – Chaumont-Gistoux)

Carte hydrogéologique de Wallonie 40/1-2 (Wavre – Chaumont-Gistoux) (octobre 2016)

Notice de la carte hydrogéologique de Wallonie 40/1-2 (octobre 2016)(2017)

(extraits de la Carte et de la Notice explicative)

Carte hydrogéologique Limal Martineau

Carte des puits de Limal &amp; Wavre

Carte Hydrogéologique - Bloc diagramme

(extrait de la Notice explicative concernant les Zones de Protection)

VIII.2.3 Zones de prévention à définir (extraits)

Les zones de prévention qui doivent être définies sont symbolisées, sur la carte principale accompagnant cette notice, par un triangle vide centré sur les captages concernés (Figure VIII.5). A la date du mois d’octobre 2015, 10 captages de la carte Wavre – Chaumont-Gistoux (Figure VIII.5) font l’objet d’une zone de prévention à définir, à savoir :

• Les captages de « Rosière » comprenant les puits P3011-015/P2 et P3011-017/P1 de la SWDE, les puits RESERVOIR P1 et SUCRERIE P2 de l’IECBW et sollicitant la nappe des craies du Crétacé ;

• Les captages de LIMAL CHÂTEAU D’EAU, du puits VIEUX SART P1, de la GALERIE D’OCQUIÈRE et de la GALERIE DE CHAMPTAINE de la SWDE et sollicitant la nappe des sables du Bruxellien ; VIII. Zones de protection Wavre – Chaumont-Gistoux 40/1-2 107

Le captage PUITS MARTINEAU (IECBW) et sollicitant l’Aquitard à niveaux aquifères du socle cambro-silurien ;

• Le captage « SOURCE DE STY » comprenant la SOURCE DE STY EMBOUTEILLAGE de la S.A. EAU DU PARADIS et sollicitant l’Aquifère du socle cambro-silurien ;

• Le captage du puits UCL-S49-PC4-PATURE LAUZELLE de l’UCL et sollicitant simultanément les sables bruxelliens (Eocène) et de Hannut (Paléocène).

Zone de prévention WAVRE


Pour en savoir plus sur la situation en Wallonie :

Etat des nappes d’eau souterraines en Wallonie


Pour prendre un peu de Hauteur et de Profondeur…

Alain Gachet

L’homme qui fait jaillir l’eau du désert

Alain Gachet couverture livre.jpg

Une découverte, ça dérange beaucoup !

En Europe on a un vrai problème de pollution des eaux de surface…

 

A la recherche de l’eau profonde

Sauver des milliers de vies en faisant jaillir l’eau potable dans les régions les plus hostiles du globe : c’est le défi insensé que relève chaque jour Alain Gachet, aventurier dans l’âme, scientifique de haut vol et inventeur d’une technologie qui révolutionne la recherche de l’eau.

Voici l’histoire d’un ingénieur des Mines qui a commencé sa carrière dans l’exploration pétrolière, avant d’être révolté par le milieu. Il se tourne alors vers d’autres domaines, l’or et les minerais d’abord, notamment au Gabon, où les Pygmées lui transmettent leur savoir ancestral, puis l’eau. Grâce à une formidable intuition scientifique, il met au point le Watex, une technique radar unique au monde qui permet de repérer des aquifères profonds, car les eaux potables souterraines et renouvelables sont soixante fois plus abondantes que celles de la surface. En Afrique comme au Moyen-Orient, il est désormais possible de sauver les populations locales. Reste à organiser des forages.

Au Kenya, Alain Gachet découvre des réserves d’eau qui correspondent à plus de deux fois celles du lac Léman, à même de transformer un désert en oasis et d’offrir aux hommes une vie nouvelle. Mais commence alors, pour cet aventurier, un autre combat : celui qui, trop souvent, l’opposera aux États et à certaines ONG, peu soucieux de ses travaux car l’eau, contrairement au pétrole, n’est pas cotée en bourse et se trouve souvent instrumentalisée par le pouvoir.

La crise de l’eau n’est pas seulement le problème des pays en voie de développement. Il y a eu le Darfour au Soudan puis la Corne de l’Afrique ; il y a maintenant la Syrie, l’Irak et le Yémen, en attendant le monde occidental. Le combat d’Alain Gachet, grâce à son extraordinaire invention, touche aussi bien aux grands enjeux géopolitiques qu’à la survie des peuples. Il nous offre une perspective totalement inédite sur la guerre de l’eau en cours.

Alain Gachet est l’un des plus importants spécialistes de l’eau et œuvre dans un très grand nombre de pays. L’homme qui fait jaillir l’eau du désert est son premier livre, un manifeste urgent.

Pour en savoir plus sur les techniques radar permettant de repérer des aquifères profonds :

RADAR TECHNOLOGIES INTERNATIONAL

 


FRANCE

Ressource aquatique : STOP à la gabegie !

(cf. Pétition en ligne de l’Union Fédérale des Consommateurs UFC- QUE CHOISIR)

A côté des pollutions récurrentes aux nitrates et aux pesticides bien connues et dénoncées par l’Union Fédérale des Consommateurs QUE CHOISIR, voici deux exemples particulièrement inquiétants de bombe à retardement potentielle :

(1) Wittelsheim (ALSACE) – Un stockage de déchets dangereux sous la plus grande nappe phréatique d’Europe (c)(cf. article dans Alsace Actu) – Dans les sous-sols de Stocamine (filiale de la société des Mines de potasse d’Alsacela bombe à retardement alsacienne (cf. article dans Le Monde). 

(2) Pontfaverger-Moronvilliers (CHAMPAGNE) – Ancien site d’expérimentation nucléaire de Moronvilliers : le manque de transparence dénoncé (cf. article de france bleu) – Les 2,7 tonnes d’uranium sont stockées dans une centaine de puits, ce qui pose des questions sur les risques de pollution pour les eaux souterraines. « Le CEA nous donne des informations autour du site mais à l’intérieur du site, pour moi c’est une catastrophe… là il y a une inquiétude sur la nappe phréatique profonde« , souligne Damien Girard, le maire de Pontfaverger. Manque de transparence dénoncé également par Bruno Chareyron, ingénieur à la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD). « Nous demandons au CEA des résultats d’analyses sur la pollution des sols, de l’air, de l’eau, de la chaîne alimentaire de façon à avoir une idée un peu plus précise des risques sur ce site donc par rapport à toutes ces demandes nous n’avons reçu aujourd’hui aucun document« , explique Bruno Chareyron qui a assisté à une réunion avec les élus du secteur et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) en avril 2016. Aucun document ne lui avait été alors fourni. 

 

 

 

 


ATTENTION à la désinformation !

Les publicités se trouvant en bas de cette page sont imposées par WordPress vu la gratuité de ce blog/site Web. Leur éventuel caractère non éthique n’est pas cautionné par son auteur.


 

 

Etat des masses d’eau de surface

Etat des masses d’eau de surface

 

uobera-wavre-ruisseau-cachelogo-ville-de-wavre-armoirie

Etat des masses d’eau de surface

Carte pour l’Europe (Point-diffuse pollution-lakes-rivers-2012) (Version 29 October 2012)

Carte pollution eaux de surface Europe.JPG

Légende Carte pollution Eaux de surface Europe.JPG

A Wavre, comme dans tout le bassin versant de la Dyle en Brabant wallon, la situation n’est pas brillante.

  • Etat des masses d’eaux de surface (2013) : Pas bon

Extrait de la « cartographie des PASH (Plan d’Assainissement par Sous-bassins Hydrographiques)» coordonnée et gérée par la Société Publique de Gestion de l’Eau – SPGE (© Service Public de Wallonie)

Le cadastre du réseau d’égouttage

La SPGE chargée de l’assainissement des eaux usées en Wallonie, a initié en 2009 un cadastre des réseaux d’assainissement notamment grâce à des technologies d’endoscopie qui permettent d’en dresser un état des lieux précis, de relever les principaux défauts du réseau et d’établir des priorités d’intervention. Il permet ensuite d’aider les communes lors des demandes de raccordements grâce à une connaissance de la profondeur des égouts mais également d’effectuer des simulations hydrauliques afin d’estimer la capacité des réseaux existants.

Cette information s’avère particulièrement intéressante pour évaluer les risques d’inondation par débordement des réseaux ou lors de projets de nouveaux lotissements en amont.

En Wallonie, le réseau d’égouttage des eaux usées se compose de 17.300 km de canalisations auquel il faut ajouter 2.100 km de collecteurs reliant les égouts aux stations d’épuration. Ces 20.000 km de réseau d’assainissement assurent un taux d’égouttage en Wallonie de 88%. A ce jour, près de 50% des collecteurs sont « cadastrés ». 100% de ceux-ci devraient l’être d’ici fin 2016. 13% du réseau d’égouttage est quant à lui cadastré avec un objectif de 100% à l’horizon 2025.

Les réseaux d’égouttage wallons sont globalement vétustes et fragilisés par un manque d’entretien et de suivi des raccordements qui y sont réalisés. Ils sont donc à surveiller, en raison de leur « grand âge » mais aussi de la manière dont ils ont été posés.

Les égouts sont également à examiner au niveau des raccordements particuliers, tant pour ce qui est de leur présence, que de la qualité du raccordement lorsqu’il existe.

Pour assurer une meilleure gestion de notre réseau, les communes sont invitées à recourir aux opérateurs publics de l’eau. Ils disposent en effet d’une expertise dans le domaine et peuvent venir en appui aux communes afin d’assurer, notamment, un meilleur suivi des raccordements.

Il en va de même dans le cadre des avis d’urbanisme en matière de gestion des eaux. Le ministre en charge de cette matière souhaite une meilleure sensibilisation à la gestion de l’eau des concepteurs de plans d’aménagement, une meilleure collaboration entre l’autorité délivrant des permis, les organismes pouvant délivrer un avis autorisé et les organismes d’assainissement agréés chargés des travaux.

Un cadre législatif accompagnera la sensibilisation ou les initiatives individuelles, notamment sur la question de la gestion des eaux pluviales à la parcelle. L’objectif est d’avoir une approche cohérente sur l’ensemble de notre territoire vu l’absence de règles précises en la matière actuellement.

Cadastre de l’égouttage en Brabant wallon

En Brabant wallon, c’est l’IBW qui contribue à l’élaboration d’une base de données des réseaux d’assainissement.

Sur base du plan d’assainissement par sous-bassin hydrographique (PASH), l’IBW estime la longueur cumulée des réseaux d’égouttage existants en Brabant wallon à 2.333 kilomètres.

La localisation précise des conduites et des regards de visite, permet au gestionnaire d’optimiser leur gestion. C’est un outil également très intéressant pour la planification des interventions, la gestion des sinistres, la remise d’avis, la programmation d’investissements, etc. l’IBW souhaite soutenir au mieux les Communes du Brabant wallon en partageant ces données.

La carte ci-dessous parle d’elle-même, les informations connues sont très disparates d’une Commune à l’autre (cf. 11% de 190 km pour Wavre).

 

Cadastre de l’égouttage en Brabant wallon (état d’avancement en septembre 2016)(source : Intercommunale du Brabant wallon – Plan Stratégique 2014.2015.2016 évaluation 2016 – Plan Stratégique 2017.2018.2019 perspectives)

Priorités d’égouttage

Malgré des montants très importants investis par la SPGE pour la réalisation de l’assainissement, il existe, à ce jour, toute une série d’ouvrages pour lesquels on relève un taux de charge relativement bas alors que paradoxalement, le réseau de collecte semble quasi complet au PASH. Cette apparente contradiction peut s’expliquer, soit par des taux de raccordements particuliers relativement bas, soit par le mauvais état du réseau (fissures, effondrements, …) qui entraine une perte des eaux polluées vers le milieu et/ou une dilution de celles-ci par l’entrée d’eaux claires dans le réseau.  Un effort particulier doit être fait dans le cadre de la programmation 2017-2018, sur les reconstructions/réhabilitations de réseaux existants afin de pallier à ces pertes de charge nuisant au bon fonctionnement des ouvrages.

Par ailleurs, les deuxièmes plans de gestion par districts hydrographiques (PGDH) établis pour les années 2016 à 2021 détaillent l’état des 354 masses d’eau réparties sur la Wallonie et précisent le type de pressions (agriculture, industrie ou assainissement) qui s’exercent sur elles. Ces éléments seront pris en compte par la SPGE dans le choix des investissements.

Enfin, une attention particulière sera portée aux travaux qui permettront d’améliorer la protection des captages et donc de la ressource.

http://www.spge.be/fr/priorites-d-egouttage.html?IDC=2004&IDD=956

Campagne d’information de la Ville de Wavre « Etapes d’un bon raccordement à l’égout public » (© Ville de Wavre)

Les 3 stations d’épuration (STEP)

Les égouts communaux sont a priori reliés aux collecteurs de l’IBW pour rejoindre une des trois stations d’épuration (STEP) traitant les eaux usées de la Ville de Wavre.

(1) STEP de la vallée de la Dyle (Basse-Wavre)

Mise en service en 1985 – Capacité nominale : 201000 équivalents habitants (C/N/P)

Cliquer pour accéder à brochure-Basse-Wavre.pdf

STEP Basse-Wavre (Wavre)

(2) STEP de la vallée de la Lasne (Rosières)

Mise en service en 1984 – Capacité nominale : 100000 équivalents habitants (C/N/P)

Cliquer pour accéder à Plaquette-Rosieres.pdf

STEP Rosières (Wavre)

(3) STEP de la Petite Bilande (Wavre)

Mise en service en 1994 – Capacité nominale : 1000 équivalents habitants (C)

Cette station d’épuration utilise un système biologique original par lagunage à l’aide de lentilles d’eau (Lemna minor) retenues par des croisillons. Il s’agit de la première utilisation en Europe d’une technique développée Outre-Atlantique.

STEP Bilande (Wavre)

sources:

http://www.wallonie.be/fr/actualites/cadastre-pour-les-20000-km-du-reseau-degouttage

http://www.ibw.be/wp-content/uploads/2015/08/IBW_2016.pdf

http://www.lesoir.be/1067062/article/actualite/regions/brabant-wallon/2015-12-11/nos-egouts-se-laissent-trop-desirer

Mise en œuvre de la Directive-cadre sur l’Eau (2000/60/CE)

Plan de gestion 2016-2021 / Fiches de caractérisation des masses d’eau concernant Wavre et la vallée de la Dyle :

 

Campagne 2016 de la Ville de Wavre contre les OFNI’s

Barrage à OFNI’s (Objets Flottants Non Identifiés) installé sur la Dyle à Limal, rue Achille Baudoin, près de la sortie du Boulevard de l’Europe (route rapide RN 238). A l’endroit d’un « rejet prioritaire » mentionné dans la cartographie des points noirs de l’ASBL « Contrat de rivière Dyle-Gette » (CRDG).

Stop aux déchets errants et aux rivières polluées !

Aer Aqua Terra est une ASBL ayant pour objet l’assainissement de tous sites pollués, y compris les rivières, par les déchets, à des fins écologiques, sociales et économiques.
Elle a également pour objet la sensibilisation et l’information par des conférences suivies d’actions sur le terrain, avec des établissements scolaires, services publics ou sociétés privées…

Ann-Laure Furnelle et Marc Verheyen, deux citoyens en action !  

 

photo-egout-amont-img_0309

photo-impasse-jaumotte-img_1713

IMG_3321

IMG_3322

 

Lu dans la Presse


La Libre – Les diatomées vont parler

(SOPHIE DEVILLERS Publié le 

Une brosse à dent usée, un bol de plastique qui en a vu d’autres, ainsi qu’un petit flacon, voici les outils de travail du biologiste Robert Iserentant, chargé de cours émérite à l’université catholique de Louvain. Muni de ses « instruments », les pieds chaussés de bottes, il se rend ce matin sur les berges du cours d’eau la Mazerine, au bord de la chaussée qui mène au centre commercial du même nom, à La Hulpe.

Jérémie Guyon, attaché de projet au contrat de rivière Dyle-Gette, est lui déjà habillé d’une salopette en caoutchouc. Descendu dans la rivière, à la couleur peu engageante, il remplit dans le courant le bol de plastique que lui tend le professeur, qui en verse ensuite le contenu dans un petit flacon siglé. De sa pêche, Jérémie Guyon ramène aussi quelques grosses pierres. Sur la berge, Robert Iserentant frotte la surface de celles-ci à l’aide de sa brosse à dents. Le résultat aboutit lui aussi dans le bol, puis dans le flacon. Ce prélèvement, réalisé en quelques minutes dans le bruit de la circulation hulpoise, est le début d’un long processus, qui se terminera à la fin de cette année. Jérémie et Robert viennent de réaliser un prélèvement de diatomées, afin d’analyser la qualité des eaux du bassin de la Dyle et de la Gette, qui compte 180 points d’échantillonnage comme celui-ci.

Parmi les trois indices de qualité de l’eau utilisés par le contrat de rivière, l’indice de polluo-sensibilité se base sur les diatomées. « Ce sont des algues microscopiques et unicellulaires, qu’on trouve dans toutes les eaux; marine, rivière, même dans une flaque Dès qu’il y a de l’humidité, explique Robert Iserentant. Il y a des diatomées très sensibles, qui disparaissent dès qu’il y a de la pollution. D’autres sont plus résistantes On analyse donc le peuplement dans un environnement donné. »

Bénévole, Robert Iserentant mène cette campagne de prélèvement de 32 échantillons avec Jérémie Guyon sur un laps de temps de 3 jours. « Je suis un peu comme un instrument spécialisé ! On me demande des mesures, et je les fournis. Je vais réaliser des échantillons de diatomées, les traiter, je vais faire le montage des préparations microscopiques, puis l’examen, la détermination des espèces et leur comptage. On rentre le comptage dans un programme d’ordinateur. Il calcule l’indice de qualité. Ensuite, je rentre un rapport avec les résultats. » Le prélèvement, qui est suivi d’un travail de tri et d’identification, n’est donc que la partie immergée de l’opération, qui s’étalera pendant plusieurs mois. Le professeur Iserentant réalisera une partie de son travail (notamment le nettoyage des échantillons avec de l’acide fort) dans un laboratoire extérieur, mais il mènera l’examen au microscope à son domicile. Les résultats devraient être rendus pour la fin de l’année. « C’est la deuxième couverture du bassin de la Dyle, précise Jérémie Guyon. On a fait un premier passage entre 2001 et 2003. En 2003 et 2004 on est passé dans le bassin de la Gette. Entre 2006 et 2009, on refait un deuxième passage dans le bassin de la Dyle. Nous en sommes à présent au troisième tiers du deuxième passage. Pour cela, nous faisons appel à des bénévoles. » Ceux-ci sont cependant tous des spécialistes dans ce domaine. Un ancien chercheur de l’ULB, et le centre provincial de l’agriculture et de la ruralité se chargent d’autres indices, comme l’étude des macro-invertébrés, ou la pollution organique. « Ce bénévolat, c’est une façon de faire profiter de son savoir. De garder le contact, de rendre service grâce à ses capacités« , explique le professeur Robert Iserentant.

Au contrat de rivière, dont l’objectif est d’améliorer la qualité des eaux du Brabant wallon, l’analyse de la qualité permet d’avoir un « suivi détaillé » des cours d’eau. Entre les deux passages dans la Dyle, Robert Iserentant et Jérémie Guyon ont d’ailleurs vu une évolution. « On a par exemple vu une évolution après la fermeture de la sucrerie de Genappe. Par rapport aux mesures de 2001, les mesures réalisées en 2006, sont nettement positives. Il y a aussi eu des améliorations où l’on a mis en service des stations d’épurations. La pollution n°1, ce sont les eaux usées. » Mais de manière générale, Jérémie Guyon constate plutôt une dégradation de la qualité des cours d’eau dans le bassin. La cause : « Les constructions et l’urbanisation en bord de cours d’eau, ce qui apporte des saletés, des remblais Les agriculteurs jettent encore des produits dans les cours d’eau. Même si il y a de légers changements au niveau des comportements, il reste encore énormément à faire. Les dégradations se voient rapidement, mais la résilience est beaucoup plus lente  » Il faut cependant nuancer ces premières indications, explique Jérémie Guyon. On n’obtiendra des informations fiables sur ces améliorations ou de ces dégradations qu’à moyen terme, soit dans 5 ou 6 ans, lorsqu’elles seront perceptibles dans l’organisme des animaux.


La Libre –  La Dyle : peut mieux faire

(SO. DE. Publié le 

Depuis 1999, le Contrat de rivière évalue la qualité des cours d’eau de la Dyle et de la Gette, ainsi que de leurs affluents. L’objectif est d’obtenir une image précise de la qualité des cours d’eau sur l’ensemble du bassin Dyle-Gette : (« mauvaise », « médiocre », « moyenne », « bonne » ou « très bonne »). Il permet de comparer l’état des cours d’eau entre eux, en mettant en évidence les situations les plus critiques et les plus favorables. Chaque année, une trentaine de stations différentes font l’objet d’échantillonnages et d’analyses, au moyen de trois méthodes complémentaires : physico-chimique (indice IPO), biologique par les algues diatomées (indice IPS) et biologique par les macro-invertébrés aquatiques (indice IBGN).

Le Contrat de rivière vient de publier l’état des lieux concernant le bassin de la Dyle, le résultat d’un travail de plusieurs années. Le CR a en effet effectué deux couvertures complètes du bassin à 6 années d’intervalle (entre 2001 et 2003, et entre 2006 et 2009). Conclusion globale : « la Dyle présente aujourd’hui une qualité moyenne tout au long de son parcours, à l’exception des tronçons situés entre Genappe et Court-St-Etienne et entre Wavre et Grez-Doiceau, qui présentent tous deux une qualité médiocre. » Pour la majorité des cours d’eau, on ne mesure pas d’évolution significative de qualité, entre les deux campagnes d’échantillonnage, constate le CR. Par contre, une tendance plus nette à l’amélioration a pu être mesurée pour les cours d’eau concernés par la mise en service d’une station d’épuration. Ainsi, pour la vallée du Train (entre Gistoux et Archennes), on constate une « tendance à l’amélioration »entre 2002 et 2007. L’amélioration est visible pour les agglomérations traitées par la station IBW de Grez-Doiceau, mise en service en 2006. Même chose pour la partie amont de la vallée de la Dyle (depuis sa source à Houtain-le-Mont jusqu’à l’entrée de Bousval), avec la station de Genappe/Ways. Car « l’état de la Dyle est à mettre en parallèle avec les infrastructures d’assainissement mises en place, estime le CR. La vallée amont est assainie grâce aux stations d’épuration de Houtain-le-Val et de Genappe/Ways. Dans sa partie centrale, c’est la station d’épuration de Basse-Wavre qui traite les eaux usées des agglomérations de Court, Ottignies et Wavre. » L’analyse constate aussi que les principaux affluents (et sous-affluents) de la Dyle sont globalement de qualité moyenne. C’est le cas de l’Orne, la Houssière, la Cala, la Lasne et le Train. « Les autres cours d’eau du bassin présentent une qualité qui varie au long de leur parcours, en fonction de l’alternance entre les traversées d’agglomérations (rejets d’eaux usées) et les parcours en milieux non urbanisés (phénomène d’auto-épuration). »

Eléments positifs, « de petits cours d’eau forestiers présentent une qualité « remarquable » en comparaison avec le reste du réseau hydrographique. Ils méritent donc de faire l’objet d’une attention toute particulière ». C’est le cas des Ruisseaux des Ballaux et du Manil (à Wavre), le Blanc-Ry (à Ottignies), les Rys Saint-Bernard et Saint-Jean-Baptiste (Villers), les Rys Pirot, Sainte-Gertrude, de Beaurieux et Glorie (Court), le Ry del Waste (Genappe), le Ruisseau Fontaine del Grimande, le Ru Milhoux, les Rys des Ployes et d’Heuchaux (à Lasne). Le Smohain (à Lasne) est aussi de bonne qualité dans sa partie amont. Côté négatif, des endroits sont plus préoccupants : les cours d’eau ou tronçons les plus dégradés, selon le CR, sont la Thyle dans sa partie amont, le Gentilsart (et l’Abranrou/Tobais et la Pêcherée), la Falise, le Nil (et le Ruisseau de Lerinnes), le Ri de Corbais, le Pisselet (et le ruisseau de Louvrange), la Nethen, le Ry de Hèze, l’Argentine dans sa partie située tout en amont, la Mazerine en aval de sa partie voûtée, la Lasne dans sa partie située tout en aval.

Mais il semble y avoir des perspectives d’amélioration : ainsi les travaux d’assainissement (pose de collecteurs et construction de stations) sont en cours dans les vallées les plus dégradées du bassin, « ce qui laisse entrevoir une amélioration globale de la situation dans les années à venir ». Et les travaux de réhabilitation des deux principales stations (Rosières et Basse-Wavre) sont en cours. « La qualité des eaux de la Lasne aval et de la Dyle aval devrait donc s’améliorer à court terme ». Notons que le CR a effectué une première couverture complète du bassin de la Gette en 2004-2005. Une deuxième campagne s’étalera sur 2010-2011. Les premières analyses ont débuté en avril.


Le Soir – L’état des cours d’eau du bassin de la Dyle-Gette se dégrade

(Jean-Philippe De Vogelaere – Mis en ligne le 11/03/2015 à 09:11)

Pour la fin de l’année, tous nos cours d’eau devraient pouvoir passer en catégorie « Bon ». On est loin du compte, la faute à la présence de l’homme et à l’activité agricole. Le Contrat de rivière a fait le hit-parade de nos meilleurs et plus mauvais cours d’eau.

Catastrophe ? La qualité d’une partie de la Dyle et du Train est classée dans la catégorie Moyen. La Nethen, une partie de la Grande Gette, le ruisseau Saint-Jean et une partie de la Petite Gette sont en Médiocre et tous les autres cours d’eau du Brabant wallon sont Mauvais, à savoir le reste de la Dyle, de la Grande et de la Petite Gette, la Lasne, le Pisselet, le ruisseau du Gollard et le Schoorbroek. C’est ce qui ressort d’une étude de 2013 faite par le réseau de contrôle des eaux de surface par le Service public de Wallonie. Or, pour le 22 décembre 2015, la réglementation européenne impose que tous les cours d’eau passent au vert en catégorie Bon

Pour le sous-bassin de la Dyle-Gette, ce réseau wallon, qui parle de « masses d’eau » pour désigner tous les cours d’eau, dispose de onze sites de contrôles en aval, dont trois transfrontaliers avec la Flandre (et dont un sur la Senne). Et il surveille également trois petits cours d’eau forestiers donnant sur la Thyle où l’eau est considérée comme étant la référence d’une eau de qualité.

« Nous étudions la présence des macro-invertébrés, des diatomées (algues microscopiques), des poissons et des macrophytes (plantes aquatiques) afin de déterminer la biologie des masses d’eau, nous explique Pierre-Nicolas Libert, du réseau précité. On y ajoute les macro et les micropolluants pour déterminer l’écologie finale, la qualité qui est transmise aux instances européennes. »

Une seule bonne nouvelle, c’est le passage au vert des diatomées (sauf pour le ruisseau du Gollard et une partie de la Petite Gette) et des micropolluants (sauf pour le ruisseau du Gollard). Ce qui est confirmé par les analyses qui sont menées par le Contrat de rivière de la Dyle-Gette, qui a mené deux campagnes d’étude sur le sujet, entre 2001 et 2005, puis entre 2006 et 2011. Et une troisième étude vient de débuter.

Selon le professeur honoraire de l’UCL, Robert Iserentant, « les diatomées sont très sensibles à la qualité de l’eau. Certaines ont besoin de pollution pour se développer, mais elles cèdent le pas à d’autres dès que l’eau s’améliore. Ce qui semble être le cas pour l’instant, même si cela n’est pas encore confirmé par les indices de pollution organique. »

Dans ce cadre-là, c’est la présence d’ammonium, de nitrites, de phosphates et la demande biochimique en oxygène après cinq jours qui est analysée grâce au Centre provincial de l’agriculture et de la ruralité, basé à La Hulpe.

Le mieux de l’épuration

« La pollution d’origine organique dépend essentiellement en Brabant wallon de la présence de l’homme et de l’activité agricole, précise Jérémie Guyon, attaché de projet au Contrat de rivière. Et la conclusion entre les deux campagnes d’étude va dans le sens d’une tendance générale à la dégradation de l’état de nos cours d’eau. La Dyle, la Lasne, l’Orne et le Train sont de qualité moyenne ; l’amont de la Thyle, le Nil, le Pisselet et la Nethen sont de qualité médiocre ou moyenne ; et la Grande et la Petite Gette sont de qualité médiocre. Cependant, vu l’amélioration des diatomées, sans doute consécutive aux travaux d’épuration, on peut espérer que l’on va vers un mieux pour les prochaines années. Même s’il va falloir changer le régime d’assainissement de certains petits villages et poursuivre les efforts d’épuration pour les ruisseaux du Nil et de Lérinnes sur Walhain, le ruisseau du Piou à Corroy-le-Grand ou le ruisseau du Hussompont à Lathuy. »

Pour la nouvelle campagne d’études, ce sont quatre passages par an qui seront prévus, au lieu de trois, à raison de 25 stations par an pendant trois ans.

Top bonne qualité – Hit-parade de nos meilleurs cours d’eau

Pour le bassin de la Dyle, les ruisseaux des Ballaux et du Manil à Wavre ; le Blanc-Ry à Ottignies ; les Rys Saint-Bernard et Saint-Jean-Baptiste à Villers-la-Ville ; les Rys Pirot, Sainte-Gertrude, de Beaurieux et Glorie à Court-Saint-Étienne ; le Ry del Wasté à Genappe et le ruisseau Fontaine del Grimande ; ainsi que le Ru Milhoux, les Rys des Ployes et d’Heuchaux à Lasne figurent au hit-parade des cours d’eau de meilleure qualité.

Pour le bassin de la Gette, le classement concerne le ruisseau de Grand-Rosière à Ramillies ; les ruisseaux de Jauchelette, des Trois Fontaines, Brocruy, Bronnes ou Gobertange à Jodoigne ; ainsi que le Schoorbroeck à Beauvechain malgré une certaine dégradation de sa qualité après la traversée du village de l’Écluse.

Top mauvaise qualité – État des lieux des ruisseaux dégradés

Pour le bassin de la Dyle (chiffres de 2008), sont concernés la partie amont de la Thyle et le Gentissart à Villers-la-Ville ; la Falise à Genappe ; le Nil à Walhain ; le Ri de Corbais à Mont-Saint-Guibert et Walhain ; le Pisselet à Grez-Doiceau et Chaumont-Gistoux ; la Nethen à Beauvechain ; le Ry de Hèze à Grez-Doiceau ; l’Argentine dans sa partie située tout en amont à La Hulpe et la Mazerine en aval de sa partie voûtée à La Hulpe.

Pour le bassin de la Gette, cela vise surtout les affluents de la Petite Gette : ruisseaux du Fagneton, Frambais et Corrées à Ramillies ; ruisseau de la Bacquelaine à Orp-Jauche ; ruisseau du Village, Piétrain et Herbais à Jodoigne et Orp-Jauche ; et ruisseaux du Chapeauveau et Seype à Hélécine. Pour la Grande Gette, l’Orbais et le Thorembais à Perwez ; et le Ry Saint-Jean sur Huppaye.


CRDG – La Qualité des eaux de surface en Dyle-Gette

(AG du CRDG du 7 septembre 2017)

Réseau d’analyses du CRDG

Echantillonnages 2009-2011 (CPAR/IBW / UCL / ULB) & 2014-2016 (CPAR/IBW / Robert Iserentant / SPW/DEMNA)

Qualité cours d'eau CRDG

Stations au vert (IPO = indice de pollution organique > 3,75 et IPS = indice de poluo sensibilité >15) :
2002Ballaux, Blanc-Ri, Papeteries / 2003 – Beaurieux, St-Bernard, Beausart, Couture, Glorie, St-Jean-Baptste, « Manil », Pirot, Grimande, Wasté, Nélo / 2006 – Ste Gertrude, Glabais / 2009 – Heuchaux, Flétry, Milhoux, Smohain, Broues / 2010 – Brocuy, Trois Fontaines, Jauchelece, Schoorbroeck / 2014 – Pombrou, Margot, Carpu, Trislaine, Hez, Warande / 2015 – Hèze, Mille, Lambais, Piéterais / 2016 – Abreuron, Cala, Pré des Saules, Grand Rosière, Wanzin

Stations au rouge (IPO = indice de pollution organique < 2,25) :
2010 – Thorembais, St-Jean / 2011 – Corrées, Fagneton, Frambais, Herbais, Henri-Fontaine, Poucet, Piétrain, Village, Petite Gette amont / 2014 – Nil amont, Lérinnes, Aronelle, Piou, Hussompont

 

Réseau d’analyses de la Région wallonne 

Stations de surveillance (Directive Cadre Eau & PGDH) – Résultats globaux mauvais pour les critères nitrates et nitrites.

Qualité eau CRDG stations surveillance SPW


Les 4 districts hydrographiques internationaux concernant la Belgique

Au sens de la Directive cadre sur l’eau, dans l’union européenne, un district hydrographique est une « zone terrestre et maritime, composée d’un ou plusieurs bassins hydrographiques ainsi que des eaux souterraines et eaux côtières associées, identifiée comme principale unité aux fins de la gestion des bassins hydrographiques ».

Carte complète _ Belgique, rivières et bassins hydrographiques (ressource 3161)-2

 

L’Escaut, la Somme et les cours d’eau côtiers de la Manche et de la mer du Nord (EU33)

La Commission Internationale de l’Escaut (CIE / ISC)

6_1

Le Rhin (EU36)

La Commission Internationale pour la Protection du Rhin (CIPR / ICBR / IKCR / ICPR)

Rhein_EZG

La Seine et les cours d’eau côtiers normands (EU31)

Bassin_Seine.png

La Meuse (EU3)

La Commission Internationale de la Meuse (CIM / IMC / IMK)

396px-Bassin_de_la_Meuse.svg

Projet Meuse Saumon 2000

Un beau projet aux résultats encourageants.

 

Le saumon fait son retour dans la Meuse, une première depuis 1930 (30/05/2017)(reportage de la RTBF).

COSMOS (Pisciculture domaniale d’Erezée) – A Erezée, CoSMos vous invite à découvrir la passionnante histoire de ce poisson hors du commun et autrefois bien présent chez nous ! Un nouvel espace didactique et touristique consacré à la restauration du saumon dans la Meuse. L’Université de Louvain (UCL) a transféré ses activités de recherche en aquaculture au COSMOS.

RIVEO (centre d’interprétation de la rivière) – Plongez dans l’univers mystérieux de la rivière et découvrez tous les secrets de la vie aquatique. Situé aux pieds de l’Ourthe, à Hotton, le centre RIVEO vous initie à la nature proche, mais discrète, qui nous entoure.

 

DRINKABLE RIVERS (Li An Phoa)

Rendre les rivières buvables, le projet essentiel de Li An Phoa – S’autoriser à rêver pour transformer la réalité. Voir loin pour mobiliser les énergies. Ramener la complexité autour d’un engagement limpide et simple à comprendre. C’est la démarche de Li An Phoa, militante écologiste néerlandaise qui ambitionne de rendre nos rivières de nouveau buvables. Pourquoi le seraient-elle pas, en effet ? Et comment pourrait les rendre assez propres qu’on puisse s’y baigner et y boire l’eau ?

Sa prochaine campagne, qui sera lancée courant 2018, l’amènera à remonter tout le cours de la Meuse, depuis sa source, en France, à travers la Belgique et les Pays-Bas, pour y sensibiliser les habitants, les agriculteurs et les entreprises l’avoisinant. Nous reparlerons de ce projet qu’elle annonce dans la vidéo ci-dessous (cf. article Consogloble).

Logo_Erasmus_Universiteit_Rotterdam.svg.png

Li An Phoa is (external) researcher – Erasmus University Rotterdam –  Rotterdam School of Management (RSM) – Department of Business-Society Management

DOCwJ6RXUAIwJ7u.jpg

 

DRINKABLE RIVERS (New-Zealand)

Fresh Water Domain

Water quality Escherichia coli

 

Water Action Initiative New Zealand (WaiNZ)

WaiNZ is a national grassroots organisation that aims to reduce freshwater pollution by using technology to empower the public to be the guardians of our waterways. We are tackling freshwater issues by giving the public the power to record and report on pollution or enhancement of freshwater from anywhere in the country. Learn more about WaiNZ and it’s initiative here.

New technology will reveal all on water quality (cf. article dans AgriView NZ)

Escherichia coli Freshwater Management

(cf. article sur le sitte WWF New Zealand)

The real risk of E. coli freshwater contamination is under the New Zealand spotlight, and now there’s a new game-changer solution on the way to revolutionise how Kiwis can take action in the national freshwater emergency.

The WWF-New Zealand Conservation Innovation Award winner, Water Action Initiative New Zealand (WAI NZ) is developing a real-time water-borne E. coli contamination sensor that will give community members, regional councils and government a tool to monitor freshwater in real-time, providing immediate detection of increased E.coli levels so that swifter action, including early health warnings, can be taken. WAI NZ received a $25,000 Awards grant to fast-track their idea from concept to development, to maximize impact for conservation.

“Freshwater is the lifeblood of our country, as waterways are essential for the health of people, wildlife and economy,” said Livia Esterhazy, WWF-New Zealand’s Chief Executive Officer. “From multiple scientific reports and concerning incidences like the 2016 gastroenteritis outbreak of Havelock North, we know that our freshwater is being polluted and our rivers and lakes are in trouble. This is a crisis that needs a national-level response, including accurate and timely water monitoring. We believe that the Real-time E. coli Sensor will revolutionise how freshwater can be tested with wider benefits for ecosystem health.”

Behind the innovation is South Wairarapa-based WAI NZ, founded by farmer Grant Muir and his son, biologist James Muir. WAI NZ is a national grassroots organisation that aims to reduce freshwater pollution by using technology to empower the public to be freshwater guardians.

“Up until now testing for water borne E. coli has been time consuming and often ineffectual with results taking up to 48 hours to incubate in a laboratory,” James Muir said. “Our purpose-built design is a crossover of straight biology with cutting-edge innovative technology and the results are instant”.

Receiving the Conservation Innovation Award establishes a pathway to refining, developing and manufacturing the E. coli sensor with collaborative partners ESR (Institute of Environmental Science and Research),” Mr Muir said. “Developing and commercializing something as ground breaking as this requires a team effort and WAI NZ is welcoming partners and investors to become part of the team to take this idea through to development and commercialization.”

“We want to see all NZ rural and urban water catchments protected and enhanced for future generations, so winning this Award is such a boost with a pathway to refine, develop and manufacture the sensor”.

The 2017 Conservation Innovation Awards are supported by The Tindall Foundation, Department of Conservation, Callaghan Innovation, Predator Free 2050 and New Zealand’s Biological Heritage National Science Challenge.

 


Des cours d’eau en pleine forme ?

A vérifier, mesurer et améliorer !

En France

En Suisse

WORLD FISH MIGRATION DAY

worldfishmigration.png

2019 – Année internationale du saumon

La North Atlantic Salmon Conservation Organization (NASCO) et la North Pacific Anadromous Fish Commission (NPAFC) ont proclamé 2019 ‘Année Internationale du Saumon’ (IYS). Ces organisations espèrent ainsi renforcer l’intérêt du public et des responsables politiques pour le saumon, sa préservation et l’exploitation des peuplements dans un esprit de durabilité. De grandes manifestations internationales sont prévues et les initiatives nationales et régionales les plus diverses sont les bienvenues dans le cadre de l’IYS (voir ici également http://www.nasco.int/iys.html).


ATTENTION à la désinformation !

Les publicités se trouvant en bas de cette page sont imposées par WordPress vu la gratuité de ce blog/site Web. Leur éventuel caractère non éthique n’est pas cautionné par son auteur.


Ruisseau de la Bawette & Coulant d’eau du fond du Ry

Ruisseau de la Bawette & Coulant d’eau du fond du Ry

uobera-wavre-ruisseau-cachelogo-ville-de-wavre-armoirie     logocommune

D’après la cartographie officielle des cours d’eau non navigables (CENN)(cf. Géoportail de la Wallonie – http://geoportail.wallonie.be/home.html), le ruisseau de la Bawette prend sa source au coeur du domaine du Golf du Château de la Bawette (Wavre) ou il est rejoint par le coulant d’eau du fond du Ry qui lui prend sa source au-delà de la Chaussée de Bruxelles, au niveau du numéro 6 du chemin de Bierges. Il est de 3ème catégorie dans sa partie wavrienne (gestion par la Commune de Wavre sous la supervision de la Province du Brabant wallon). Puis devient de 2ème catégorie (gestion par la Province du Brabant wallon) en passant à Gastuche (commune de Grez-Doiceau) ou il va se jeter dans la Dyle, juste en aval de la Station d’épuration de Basse-Wavre. Depuis sa sortie du domaine du Golf de la Bawette jusqu’au-delà de la gare de Basse-Wavre le ruisseau est couvert, caché  sous la Chaussée de l’Orangerie, puis sous la Chaussée du Tilleul et le chemin du Tienne du Grand Vivier. Il refait surface dans le tournant du chemin du Tienne du Grand Vivier, près du quartier isolé de la chaussée du Culot.

Bawette avec légende.jpg

Carte - ruisseau de la Bawette & coulant d'eau du Fond du Ry.jpg

IMG_3351

Le coulant d’eau du Fond du Ry, vers le chemin du Hameau et le chemin de Bierges (vu depuis le chaussée de Bruxelles – N4)

IMG_3356

Le coulant d’eau du Fond du Ry, vers le golf de la Bawette (vu depuis le chaussée de Bruxelles – N4)

IMG_3354

Le château de la Bawette

IMG_3286

IMG_3287

Le coulant d’eau du Fond du Ry

IMG_3277

Le coulant d’eau du Fond du Ry sous le parcours de golf

IMG_3273

Le coulant d’eau du Fond du Ry rejoignant le ruisseau de la Bawette

IMG_3272

Le ruisseau de la Bawette

IMG_3267

Le ruisseau de la Bawette disparait dans une canalisation à l’embranchement entre le chemin du Tienne de la Bilande et le chemin du Tienne de la Pichaute

IMG_3303

IMG_3304

Le collège de Basse-Wavre vu depuis la chaussée de l’Hosté, derrière la drève de l’Hostellerie, le chemin du Tienne du Grand Vivier, la ligne de chemin de fer Ottignies – Louvain/Leuven et l’impasse des Warlandes

IMG_3595

Armoiries au-dessus du porche d’entrée de la ferme de l’Hosté

IMG_3615

La ferme de l’Hosté, et à l’arrière plan, le champs où se trouvent les vestiges cachés de la villa romaine de Basse-Wavre

IMG_3604

Le ruisseau de la Bawette refait surface non loin de la ferme de l’Hosté, au niveau du chemin du Tienne du Grand Vivier, longeant la ligne de chemin de fer Ottignies – Louvain/Leuven

IMG_3601.jpg

Le ruisseau de la Bawette longeant la ligne de chemin de fer (vue vers l’aval)

IMG_3614.jpg

IMG_3610.jpg

Vue vers le ruisseau de la Bawette depuis le Chemin des Warandes

IMG_4145

IMG_4144

 


ATTENTION à la désinformation !

Les publicités se trouvant en bas de cette page sont imposées par WordPress vu la gratuité de ce blog/site Web. Leur éventuel caractère non éthique n’est pas cautionné par son auteur.


Ruisseau du Pré de la Rue

Ruisseau du Pré de la Rue

uobera-wavre-ruisseau-cachelogo-ville-de-wavre-armoirie

D’après la cartographie officielle des cours d’eau non navigables (CENN)(cf. Géoportail de la Wallonie – http://geoportail.wallonie.be/home.html), le ruisseau du Pré de la Rue prend sa source dans le parc d’attractions Walibi à hauteur de la Rue du moulin, ou bout de laquelle apparaît le moulin de Limal. Il est de 3ème catégorie dans sa partie limaloise (gestion par la Commune de Wavre sous la supervision de la Province du Brabant wallon). Puis devient de 2ème catégorie (gestion par la Province du Brabant wallon) dans sa courte partie biergeoise, avant de rejoindre la Dyle. Hormis quelques mètres le long de la Rue du Moulin, ce ruisseau est entièrement englobé dans le parc d’attractions Walibi.

Ruisseau du Pré de la Rue avace légende.jpg

Carte - ruisseau du Pré de la Rue.jpg

IMG_3159

IMG_3160

IMG_3161

IMG_3163

IMG_3166

IMG_3167

IMG_3168

 

 

 

 


ATTENTION à la désinformation !

Les publicités se trouvant en bas de cette page sont imposées par WordPress vu la gratuité de ce blog/site Web. Leur éventuel caractère non éthique n’est pas cautionné par son auteur.


 

 

Ruisseau du Manil

Ruisseau du Manil

uobera-wavre-ruisseau-cachelogo-ville-de-wavre-armoirie

D’après la cartographie officielle des cours d’eau non navigables (CENN)(cf. Géoportail de la Wallonie), le ruisseau du Manil prend sa source à Limal dans le sentier situé au bout de la rue Hubin. Il longe toute la rue Hubin et traverse ensuite la rue Joseph Deschamps pour entrer dans le parc d’attractions Walibi. Il est de 3ème catégorie dans sa partie limaloise (gestion par la Commune de Wavre sous la supervision de la Province du Brabant wallon). Puis devient de 2ème catégorie (gestion par la Province du Brabant wallon) dans sa courte partie biergeoise, avant de rejoindre la Dyle.

ruisseau du Manil avec légende.jpg

Carte - ruisseau du Manil.jpg

Mais ou a disparu le ruisseau du Manil ? Aurait-il été transformé en égout ?

Pourtant ce ruisseau a été considéré comme de qualité « remarquable » en comparaison avec le reste du réseau hydrographique (La Libre – article mis en ligne le 7/06/2010 –  « La Dyle : peut mieux faire ») ou comme étant au top du hit-parade des cours d’eau de bonne qualité pour le bassin versant de la Dyle (Le Soir – article de Jean-Philippe De Vogelaere mis en ligne le 11/03/2015 « L’état des cours d’eau du bassin de la Dyle-Gette se dégrade ».

Où est l’erreur ?

Courant 2017, d’importants travaux d’égouttage ont été entrepris dans la zone de ce cours d’eau (cf. égouttage du bois du Manil)(cf. photos ci-après)

IMG_3102

IMG_4105

IMG_3100

IMG_3101

Trois tranchées ont été creusées dans le champs juste devant le passage théorique du ruisseau du Manil sous la Chaussée Joseph Dechamps

IMG_3120

Les voici maintenant comblées

IMG_4123

IMG_4121

Vue vers le Parc d’attractions Walibi et le passage théorique du ruisseau du Manil sous la Rue Joseph Dechamps

IMG_4117

Un source d’eau non potable le long de la Rue Hubin

IMG_3107

Un ruisseau non classé passant chez Aquatic Design et Création SPRL situé Rue Hubin

IMG_3110

IMG_3114

IMG_3119

IMG_3116

Passage de ce ruisseau non classé vers le Parc d’attractions Walibi (vue depuis la Rue Joseph Dechamps)

IMG_3155.jpg

Une autre source un peu plus loin vers Limal le long de la Rue Joseph Dechamps

IMG_3158IMG_3157

 

 

 


ATTENTION à la désinformation !

Les publicités se trouvant en bas de cette page sont imposées par WordPress vu la gratuité de ce blog/site Web. Leur éventuel caractère non éthique n’est pas cautionné par son auteur.