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Etat des masses d’eau de surface

 

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Etat des masses d’eau de surface

Carte pour l’Europe (Point-diffuse pollution-lakes-rivers-2012) (Version 29 October 2012)

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A Wavre, comme dans tout le bassin versant de la Dyle en Brabant wallon, la situation n’est pas brillante.

  • Etat des masses d’eaux de surface (2013) : Pas bon

Extrait de la « cartographie des PASH (Plan d’Assainissement par Sous-bassins Hydrographiques)» coordonnée et gérée par la Société Publique de Gestion de l’Eau – SPGE (© Service Public de Wallonie)

Le cadastre du réseau d’égouttage

La SPGE chargée de l’assainissement des eaux usées en Wallonie, a initié en 2009 un cadastre des réseaux d’assainissement notamment grâce à des technologies d’endoscopie qui permettent d’en dresser un état des lieux précis, de relever les principaux défauts du réseau et d’établir des priorités d’intervention. Il permet ensuite d’aider les communes lors des demandes de raccordements grâce à une connaissance de la profondeur des égouts mais également d’effectuer des simulations hydrauliques afin d’estimer la capacité des réseaux existants.

Cette information s’avère particulièrement intéressante pour évaluer les risques d’inondation par débordement des réseaux ou lors de projets de nouveaux lotissements en amont.

En Wallonie, le réseau d’égouttage des eaux usées se compose de 17.300 km de canalisations auquel il faut ajouter 2.100 km de collecteurs reliant les égouts aux stations d’épuration. Ces 20.000 km de réseau d’assainissement assurent un taux d’égouttage en Wallonie de 88%. A ce jour, près de 50% des collecteurs sont « cadastrés ». 100% de ceux-ci devraient l’être d’ici fin 2016. 13% du réseau d’égouttage est quant à lui cadastré avec un objectif de 100% à l’horizon 2025.

Les réseaux d’égouttage wallons sont globalement vétustes et fragilisés par un manque d’entretien et de suivi des raccordements qui y sont réalisés. Ils sont donc à surveiller, en raison de leur « grand âge » mais aussi de la manière dont ils ont été posés.

Les égouts sont également à examiner au niveau des raccordements particuliers, tant pour ce qui est de leur présence, que de la qualité du raccordement lorsqu’il existe.

Pour assurer une meilleure gestion de notre réseau, les communes sont invitées à recourir aux opérateurs publics de l’eau. Ils disposent en effet d’une expertise dans le domaine et peuvent venir en appui aux communes afin d’assurer, notamment, un meilleur suivi des raccordements.

Il en va de même dans le cadre des avis d’urbanisme en matière de gestion des eaux. Le ministre en charge de cette matière souhaite une meilleure sensibilisation à la gestion de l’eau des concepteurs de plans d’aménagement, une meilleure collaboration entre l’autorité délivrant des permis, les organismes pouvant délivrer un avis autorisé et les organismes d’assainissement agréés chargés des travaux.

Un cadre législatif accompagnera la sensibilisation ou les initiatives individuelles, notamment sur la question de la gestion des eaux pluviales à la parcelle. L’objectif est d’avoir une approche cohérente sur l’ensemble de notre territoire vu l’absence de règles précises en la matière actuellement.

Cadastre de l’égouttage en Brabant wallon

En Brabant wallon, c’est l’IBW qui contribue à l’élaboration d’une base de données des réseaux d’assainissement.

Sur base du plan d’assainissement par sous-bassin hydrographique (PASH), l’IBW estime la longueur cumulée des réseaux d’égouttage existants en Brabant wallon à 2.333 kilomètres.

La localisation précise des conduites et des regards de visite, permet au gestionnaire d’optimiser leur gestion. C’est un outil également très intéressant pour la planification des interventions, la gestion des sinistres, la remise d’avis, la programmation d’investissements, etc. l’IBW souhaite soutenir au mieux les Communes du Brabant wallon en partageant ces données.

La carte ci-dessous parle d’elle-même, les informations connues sont très disparates d’une Commune à l’autre (cf. 11% de 190 km pour Wavre).

 

Cadastre de l’égouttage en Brabant wallon (état d’avancement en septembre 2016)(source : Intercommunale du Brabant wallon – Plan Stratégique 2014.2015.2016 évaluation 2016 – Plan Stratégique 2017.2018.2019 perspectives)

Priorités d’égouttage

Malgré des montants très importants investis par la SPGE pour la réalisation de l’assainissement, il existe, à ce jour, toute une série d’ouvrages pour lesquels on relève un taux de charge relativement bas alors que paradoxalement, le réseau de collecte semble quasi complet au PASH. Cette apparente contradiction peut s’expliquer, soit par des taux de raccordements particuliers relativement bas, soit par le mauvais état du réseau (fissures, effondrements, …) qui entraine une perte des eaux polluées vers le milieu et/ou une dilution de celles-ci par l’entrée d’eaux claires dans le réseau.  Un effort particulier doit être fait dans le cadre de la programmation 2017-2018, sur les reconstructions/réhabilitations de réseaux existants afin de pallier à ces pertes de charge nuisant au bon fonctionnement des ouvrages.

Par ailleurs, les deuxièmes plans de gestion par districts hydrographiques (PGDH) établis pour les années 2016 à 2021 détaillent l’état des 354 masses d’eau réparties sur la Wallonie et précisent le type de pressions (agriculture, industrie ou assainissement) qui s’exercent sur elles. Ces éléments seront pris en compte par la SPGE dans le choix des investissements.

Enfin, une attention particulière sera portée aux travaux qui permettront d’améliorer la protection des captages et donc de la ressource.

http://www.spge.be/fr/priorites-d-egouttage.html?IDC=2004&IDD=956

Campagne d’information de la Ville de Wavre « Etapes d’un bon raccordement à l’égout public » (© Ville de Wavre)

Les 3 stations d’épuration (STEP)

Les égouts communaux sont a priori reliés aux collecteurs de l’IBW pour rejoindre une des trois stations d’épuration (STEP) traitant les eaux usées de la Ville de Wavre.

(1) STEP de la vallée de la Dyle (Basse-Wavre)

Mise en service en 1985 – Capacité nominale : 201000 équivalents habitants (C/N/P)

Cliquer pour accéder à brochure-Basse-Wavre.pdf

STEP Basse-Wavre (Wavre)

(2) STEP de la vallée de la Lasne (Rosières)

Mise en service en 1984 – Capacité nominale : 100000 équivalents habitants (C/N/P)

Cliquer pour accéder à Plaquette-Rosieres.pdf

STEP Rosières (Wavre)

(3) STEP de la Petite Bilande (Wavre)

Mise en service en 1994 – Capacité nominale : 1000 équivalents habitants (C)

Cette station d’épuration utilise un système biologique original par lagunage à l’aide de lentilles d’eau (Lemna minor) retenues par des croisillons. Il s’agit de la première utilisation en Europe d’une technique développée Outre-Atlantique.

STEP Bilande (Wavre)

sources:

http://www.wallonie.be/fr/actualites/cadastre-pour-les-20000-km-du-reseau-degouttage

http://www.ibw.be/wp-content/uploads/2015/08/IBW_2016.pdf

http://www.lesoir.be/1067062/article/actualite/regions/brabant-wallon/2015-12-11/nos-egouts-se-laissent-trop-desirer

Mise en œuvre de la Directive-cadre sur l’Eau (2000/60/CE)

Plan de gestion 2016-2021 / Fiches de caractérisation des masses d’eau concernant Wavre et la vallée de la Dyle :

 

Campagne 2016 de la Ville de Wavre contre les OFNI’s

Barrage à OFNI’s (Objets Flottants Non Identifiés) installé sur la Dyle à Limal, rue Achille Baudoin, près de la sortie du Boulevard de l’Europe (route rapide RN 238). A l’endroit d’un « rejet prioritaire » mentionné dans la cartographie des points noirs de l’ASBL « Contrat de rivière Dyle-Gette » (CRDG).

Stop aux déchets errants et aux rivières polluées !

Aer Aqua Terra est une ASBL ayant pour objet l’assainissement de tous sites pollués, y compris les rivières, par les déchets, à des fins écologiques, sociales et économiques.
Elle a également pour objet la sensibilisation et l’information par des conférences suivies d’actions sur le terrain, avec des établissements scolaires, services publics ou sociétés privées…

Ann-Laure Furnelle et Marc Verheyen, deux citoyens en action !  

 

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Lu dans la Presse


La Libre – Les diatomées vont parler

(SOPHIE DEVILLERS Publié le 

Une brosse à dent usée, un bol de plastique qui en a vu d’autres, ainsi qu’un petit flacon, voici les outils de travail du biologiste Robert Iserentant, chargé de cours émérite à l’université catholique de Louvain. Muni de ses « instruments », les pieds chaussés de bottes, il se rend ce matin sur les berges du cours d’eau la Mazerine, au bord de la chaussée qui mène au centre commercial du même nom, à La Hulpe.

Jérémie Guyon, attaché de projet au contrat de rivière Dyle-Gette, est lui déjà habillé d’une salopette en caoutchouc. Descendu dans la rivière, à la couleur peu engageante, il remplit dans le courant le bol de plastique que lui tend le professeur, qui en verse ensuite le contenu dans un petit flacon siglé. De sa pêche, Jérémie Guyon ramène aussi quelques grosses pierres. Sur la berge, Robert Iserentant frotte la surface de celles-ci à l’aide de sa brosse à dents. Le résultat aboutit lui aussi dans le bol, puis dans le flacon. Ce prélèvement, réalisé en quelques minutes dans le bruit de la circulation hulpoise, est le début d’un long processus, qui se terminera à la fin de cette année. Jérémie et Robert viennent de réaliser un prélèvement de diatomées, afin d’analyser la qualité des eaux du bassin de la Dyle et de la Gette, qui compte 180 points d’échantillonnage comme celui-ci.

Parmi les trois indices de qualité de l’eau utilisés par le contrat de rivière, l’indice de polluo-sensibilité se base sur les diatomées. « Ce sont des algues microscopiques et unicellulaires, qu’on trouve dans toutes les eaux; marine, rivière, même dans une flaque Dès qu’il y a de l’humidité, explique Robert Iserentant. Il y a des diatomées très sensibles, qui disparaissent dès qu’il y a de la pollution. D’autres sont plus résistantes On analyse donc le peuplement dans un environnement donné. »

Bénévole, Robert Iserentant mène cette campagne de prélèvement de 32 échantillons avec Jérémie Guyon sur un laps de temps de 3 jours. « Je suis un peu comme un instrument spécialisé ! On me demande des mesures, et je les fournis. Je vais réaliser des échantillons de diatomées, les traiter, je vais faire le montage des préparations microscopiques, puis l’examen, la détermination des espèces et leur comptage. On rentre le comptage dans un programme d’ordinateur. Il calcule l’indice de qualité. Ensuite, je rentre un rapport avec les résultats. » Le prélèvement, qui est suivi d’un travail de tri et d’identification, n’est donc que la partie immergée de l’opération, qui s’étalera pendant plusieurs mois. Le professeur Iserentant réalisera une partie de son travail (notamment le nettoyage des échantillons avec de l’acide fort) dans un laboratoire extérieur, mais il mènera l’examen au microscope à son domicile. Les résultats devraient être rendus pour la fin de l’année. « C’est la deuxième couverture du bassin de la Dyle, précise Jérémie Guyon. On a fait un premier passage entre 2001 et 2003. En 2003 et 2004 on est passé dans le bassin de la Gette. Entre 2006 et 2009, on refait un deuxième passage dans le bassin de la Dyle. Nous en sommes à présent au troisième tiers du deuxième passage. Pour cela, nous faisons appel à des bénévoles. » Ceux-ci sont cependant tous des spécialistes dans ce domaine. Un ancien chercheur de l’ULB, et le centre provincial de l’agriculture et de la ruralité se chargent d’autres indices, comme l’étude des macro-invertébrés, ou la pollution organique. « Ce bénévolat, c’est une façon de faire profiter de son savoir. De garder le contact, de rendre service grâce à ses capacités« , explique le professeur Robert Iserentant.

Au contrat de rivière, dont l’objectif est d’améliorer la qualité des eaux du Brabant wallon, l’analyse de la qualité permet d’avoir un « suivi détaillé » des cours d’eau. Entre les deux passages dans la Dyle, Robert Iserentant et Jérémie Guyon ont d’ailleurs vu une évolution. « On a par exemple vu une évolution après la fermeture de la sucrerie de Genappe. Par rapport aux mesures de 2001, les mesures réalisées en 2006, sont nettement positives. Il y a aussi eu des améliorations où l’on a mis en service des stations d’épurations. La pollution n°1, ce sont les eaux usées. » Mais de manière générale, Jérémie Guyon constate plutôt une dégradation de la qualité des cours d’eau dans le bassin. La cause : « Les constructions et l’urbanisation en bord de cours d’eau, ce qui apporte des saletés, des remblais Les agriculteurs jettent encore des produits dans les cours d’eau. Même si il y a de légers changements au niveau des comportements, il reste encore énormément à faire. Les dégradations se voient rapidement, mais la résilience est beaucoup plus lente  » Il faut cependant nuancer ces premières indications, explique Jérémie Guyon. On n’obtiendra des informations fiables sur ces améliorations ou de ces dégradations qu’à moyen terme, soit dans 5 ou 6 ans, lorsqu’elles seront perceptibles dans l’organisme des animaux.


La Libre –  La Dyle : peut mieux faire

(SO. DE. Publié le 

Depuis 1999, le Contrat de rivière évalue la qualité des cours d’eau de la Dyle et de la Gette, ainsi que de leurs affluents. L’objectif est d’obtenir une image précise de la qualité des cours d’eau sur l’ensemble du bassin Dyle-Gette : (« mauvaise », « médiocre », « moyenne », « bonne » ou « très bonne »). Il permet de comparer l’état des cours d’eau entre eux, en mettant en évidence les situations les plus critiques et les plus favorables. Chaque année, une trentaine de stations différentes font l’objet d’échantillonnages et d’analyses, au moyen de trois méthodes complémentaires : physico-chimique (indice IPO), biologique par les algues diatomées (indice IPS) et biologique par les macro-invertébrés aquatiques (indice IBGN).

Le Contrat de rivière vient de publier l’état des lieux concernant le bassin de la Dyle, le résultat d’un travail de plusieurs années. Le CR a en effet effectué deux couvertures complètes du bassin à 6 années d’intervalle (entre 2001 et 2003, et entre 2006 et 2009). Conclusion globale : « la Dyle présente aujourd’hui une qualité moyenne tout au long de son parcours, à l’exception des tronçons situés entre Genappe et Court-St-Etienne et entre Wavre et Grez-Doiceau, qui présentent tous deux une qualité médiocre. » Pour la majorité des cours d’eau, on ne mesure pas d’évolution significative de qualité, entre les deux campagnes d’échantillonnage, constate le CR. Par contre, une tendance plus nette à l’amélioration a pu être mesurée pour les cours d’eau concernés par la mise en service d’une station d’épuration. Ainsi, pour la vallée du Train (entre Gistoux et Archennes), on constate une « tendance à l’amélioration »entre 2002 et 2007. L’amélioration est visible pour les agglomérations traitées par la station IBW de Grez-Doiceau, mise en service en 2006. Même chose pour la partie amont de la vallée de la Dyle (depuis sa source à Houtain-le-Mont jusqu’à l’entrée de Bousval), avec la station de Genappe/Ways. Car « l’état de la Dyle est à mettre en parallèle avec les infrastructures d’assainissement mises en place, estime le CR. La vallée amont est assainie grâce aux stations d’épuration de Houtain-le-Val et de Genappe/Ways. Dans sa partie centrale, c’est la station d’épuration de Basse-Wavre qui traite les eaux usées des agglomérations de Court, Ottignies et Wavre. » L’analyse constate aussi que les principaux affluents (et sous-affluents) de la Dyle sont globalement de qualité moyenne. C’est le cas de l’Orne, la Houssière, la Cala, la Lasne et le Train. « Les autres cours d’eau du bassin présentent une qualité qui varie au long de leur parcours, en fonction de l’alternance entre les traversées d’agglomérations (rejets d’eaux usées) et les parcours en milieux non urbanisés (phénomène d’auto-épuration). »

Eléments positifs, « de petits cours d’eau forestiers présentent une qualité « remarquable » en comparaison avec le reste du réseau hydrographique. Ils méritent donc de faire l’objet d’une attention toute particulière ». C’est le cas des Ruisseaux des Ballaux et du Manil (à Wavre), le Blanc-Ry (à Ottignies), les Rys Saint-Bernard et Saint-Jean-Baptiste (Villers), les Rys Pirot, Sainte-Gertrude, de Beaurieux et Glorie (Court), le Ry del Waste (Genappe), le Ruisseau Fontaine del Grimande, le Ru Milhoux, les Rys des Ployes et d’Heuchaux (à Lasne). Le Smohain (à Lasne) est aussi de bonne qualité dans sa partie amont. Côté négatif, des endroits sont plus préoccupants : les cours d’eau ou tronçons les plus dégradés, selon le CR, sont la Thyle dans sa partie amont, le Gentilsart (et l’Abranrou/Tobais et la Pêcherée), la Falise, le Nil (et le Ruisseau de Lerinnes), le Ri de Corbais, le Pisselet (et le ruisseau de Louvrange), la Nethen, le Ry de Hèze, l’Argentine dans sa partie située tout en amont, la Mazerine en aval de sa partie voûtée, la Lasne dans sa partie située tout en aval.

Mais il semble y avoir des perspectives d’amélioration : ainsi les travaux d’assainissement (pose de collecteurs et construction de stations) sont en cours dans les vallées les plus dégradées du bassin, « ce qui laisse entrevoir une amélioration globale de la situation dans les années à venir ». Et les travaux de réhabilitation des deux principales stations (Rosières et Basse-Wavre) sont en cours. « La qualité des eaux de la Lasne aval et de la Dyle aval devrait donc s’améliorer à court terme ». Notons que le CR a effectué une première couverture complète du bassin de la Gette en 2004-2005. Une deuxième campagne s’étalera sur 2010-2011. Les premières analyses ont débuté en avril.


Le Soir – L’état des cours d’eau du bassin de la Dyle-Gette se dégrade

(Jean-Philippe De Vogelaere – Mis en ligne le 11/03/2015 à 09:11)

Pour la fin de l’année, tous nos cours d’eau devraient pouvoir passer en catégorie « Bon ». On est loin du compte, la faute à la présence de l’homme et à l’activité agricole. Le Contrat de rivière a fait le hit-parade de nos meilleurs et plus mauvais cours d’eau.

Catastrophe ? La qualité d’une partie de la Dyle et du Train est classée dans la catégorie Moyen. La Nethen, une partie de la Grande Gette, le ruisseau Saint-Jean et une partie de la Petite Gette sont en Médiocre et tous les autres cours d’eau du Brabant wallon sont Mauvais, à savoir le reste de la Dyle, de la Grande et de la Petite Gette, la Lasne, le Pisselet, le ruisseau du Gollard et le Schoorbroek. C’est ce qui ressort d’une étude de 2013 faite par le réseau de contrôle des eaux de surface par le Service public de Wallonie. Or, pour le 22 décembre 2015, la réglementation européenne impose que tous les cours d’eau passent au vert en catégorie Bon

Pour le sous-bassin de la Dyle-Gette, ce réseau wallon, qui parle de « masses d’eau » pour désigner tous les cours d’eau, dispose de onze sites de contrôles en aval, dont trois transfrontaliers avec la Flandre (et dont un sur la Senne). Et il surveille également trois petits cours d’eau forestiers donnant sur la Thyle où l’eau est considérée comme étant la référence d’une eau de qualité.

« Nous étudions la présence des macro-invertébrés, des diatomées (algues microscopiques), des poissons et des macrophytes (plantes aquatiques) afin de déterminer la biologie des masses d’eau, nous explique Pierre-Nicolas Libert, du réseau précité. On y ajoute les macro et les micropolluants pour déterminer l’écologie finale, la qualité qui est transmise aux instances européennes. »

Une seule bonne nouvelle, c’est le passage au vert des diatomées (sauf pour le ruisseau du Gollard et une partie de la Petite Gette) et des micropolluants (sauf pour le ruisseau du Gollard). Ce qui est confirmé par les analyses qui sont menées par le Contrat de rivière de la Dyle-Gette, qui a mené deux campagnes d’étude sur le sujet, entre 2001 et 2005, puis entre 2006 et 2011. Et une troisième étude vient de débuter.

Selon le professeur honoraire de l’UCL, Robert Iserentant, « les diatomées sont très sensibles à la qualité de l’eau. Certaines ont besoin de pollution pour se développer, mais elles cèdent le pas à d’autres dès que l’eau s’améliore. Ce qui semble être le cas pour l’instant, même si cela n’est pas encore confirmé par les indices de pollution organique. »

Dans ce cadre-là, c’est la présence d’ammonium, de nitrites, de phosphates et la demande biochimique en oxygène après cinq jours qui est analysée grâce au Centre provincial de l’agriculture et de la ruralité, basé à La Hulpe.

Le mieux de l’épuration

« La pollution d’origine organique dépend essentiellement en Brabant wallon de la présence de l’homme et de l’activité agricole, précise Jérémie Guyon, attaché de projet au Contrat de rivière. Et la conclusion entre les deux campagnes d’étude va dans le sens d’une tendance générale à la dégradation de l’état de nos cours d’eau. La Dyle, la Lasne, l’Orne et le Train sont de qualité moyenne ; l’amont de la Thyle, le Nil, le Pisselet et la Nethen sont de qualité médiocre ou moyenne ; et la Grande et la Petite Gette sont de qualité médiocre. Cependant, vu l’amélioration des diatomées, sans doute consécutive aux travaux d’épuration, on peut espérer que l’on va vers un mieux pour les prochaines années. Même s’il va falloir changer le régime d’assainissement de certains petits villages et poursuivre les efforts d’épuration pour les ruisseaux du Nil et de Lérinnes sur Walhain, le ruisseau du Piou à Corroy-le-Grand ou le ruisseau du Hussompont à Lathuy. »

Pour la nouvelle campagne d’études, ce sont quatre passages par an qui seront prévus, au lieu de trois, à raison de 25 stations par an pendant trois ans.

Top bonne qualité – Hit-parade de nos meilleurs cours d’eau

Pour le bassin de la Dyle, les ruisseaux des Ballaux et du Manil à Wavre ; le Blanc-Ry à Ottignies ; les Rys Saint-Bernard et Saint-Jean-Baptiste à Villers-la-Ville ; les Rys Pirot, Sainte-Gertrude, de Beaurieux et Glorie à Court-Saint-Étienne ; le Ry del Wasté à Genappe et le ruisseau Fontaine del Grimande ; ainsi que le Ru Milhoux, les Rys des Ployes et d’Heuchaux à Lasne figurent au hit-parade des cours d’eau de meilleure qualité.

Pour le bassin de la Gette, le classement concerne le ruisseau de Grand-Rosière à Ramillies ; les ruisseaux de Jauchelette, des Trois Fontaines, Brocruy, Bronnes ou Gobertange à Jodoigne ; ainsi que le Schoorbroeck à Beauvechain malgré une certaine dégradation de sa qualité après la traversée du village de l’Écluse.

Top mauvaise qualité – État des lieux des ruisseaux dégradés

Pour le bassin de la Dyle (chiffres de 2008), sont concernés la partie amont de la Thyle et le Gentissart à Villers-la-Ville ; la Falise à Genappe ; le Nil à Walhain ; le Ri de Corbais à Mont-Saint-Guibert et Walhain ; le Pisselet à Grez-Doiceau et Chaumont-Gistoux ; la Nethen à Beauvechain ; le Ry de Hèze à Grez-Doiceau ; l’Argentine dans sa partie située tout en amont à La Hulpe et la Mazerine en aval de sa partie voûtée à La Hulpe.

Pour le bassin de la Gette, cela vise surtout les affluents de la Petite Gette : ruisseaux du Fagneton, Frambais et Corrées à Ramillies ; ruisseau de la Bacquelaine à Orp-Jauche ; ruisseau du Village, Piétrain et Herbais à Jodoigne et Orp-Jauche ; et ruisseaux du Chapeauveau et Seype à Hélécine. Pour la Grande Gette, l’Orbais et le Thorembais à Perwez ; et le Ry Saint-Jean sur Huppaye.


CRDG – La Qualité des eaux de surface en Dyle-Gette

(AG du CRDG du 7 septembre 2017)

Réseau d’analyses du CRDG

Echantillonnages 2009-2011 (CPAR/IBW / UCL / ULB) & 2014-2016 (CPAR/IBW / Robert Iserentant / SPW/DEMNA)

Qualité cours d'eau CRDG

Stations au vert (IPO = indice de pollution organique > 3,75 et IPS = indice de poluo sensibilité >15) :
2002Ballaux, Blanc-Ri, Papeteries / 2003 – Beaurieux, St-Bernard, Beausart, Couture, Glorie, St-Jean-Baptste, « Manil », Pirot, Grimande, Wasté, Nélo / 2006 – Ste Gertrude, Glabais / 2009 – Heuchaux, Flétry, Milhoux, Smohain, Broues / 2010 – Brocuy, Trois Fontaines, Jauchelece, Schoorbroeck / 2014 – Pombrou, Margot, Carpu, Trislaine, Hez, Warande / 2015 – Hèze, Mille, Lambais, Piéterais / 2016 – Abreuron, Cala, Pré des Saules, Grand Rosière, Wanzin

Stations au rouge (IPO = indice de pollution organique < 2,25) :
2010 – Thorembais, St-Jean / 2011 – Corrées, Fagneton, Frambais, Herbais, Henri-Fontaine, Poucet, Piétrain, Village, Petite Gette amont / 2014 – Nil amont, Lérinnes, Aronelle, Piou, Hussompont

 

Réseau d’analyses de la Région wallonne 

Stations de surveillance (Directive Cadre Eau & PGDH) – Résultats globaux mauvais pour les critères nitrates et nitrites.

Qualité eau CRDG stations surveillance SPW


Les 4 districts hydrographiques internationaux concernant la Belgique

Au sens de la Directive cadre sur l’eau, dans l’union européenne, un district hydrographique est une « zone terrestre et maritime, composée d’un ou plusieurs bassins hydrographiques ainsi que des eaux souterraines et eaux côtières associées, identifiée comme principale unité aux fins de la gestion des bassins hydrographiques ».

Carte complète _ Belgique, rivières et bassins hydrographiques (ressource 3161)-2

 

L’Escaut, la Somme et les cours d’eau côtiers de la Manche et de la mer du Nord (EU33)

La Commission Internationale de l’Escaut (CIE / ISC)

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Le Rhin (EU36)

La Commission Internationale pour la Protection du Rhin (CIPR / ICBR / IKCR / ICPR)

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La Seine et les cours d’eau côtiers normands (EU31)

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La Meuse (EU3)

La Commission Internationale de la Meuse (CIM / IMC / IMK)

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Projet Meuse Saumon 2000

Un beau projet aux résultats encourageants.

 

Le saumon fait son retour dans la Meuse, une première depuis 1930 (30/05/2017)(reportage de la RTBF).

COSMOS (Pisciculture domaniale d’Erezée) – A Erezée, CoSMos vous invite à découvrir la passionnante histoire de ce poisson hors du commun et autrefois bien présent chez nous ! Un nouvel espace didactique et touristique consacré à la restauration du saumon dans la Meuse. L’Université de Louvain (UCL) a transféré ses activités de recherche en aquaculture au COSMOS.

RIVEO (centre d’interprétation de la rivière) – Plongez dans l’univers mystérieux de la rivière et découvrez tous les secrets de la vie aquatique. Situé aux pieds de l’Ourthe, à Hotton, le centre RIVEO vous initie à la nature proche, mais discrète, qui nous entoure.

 

DRINKABLE RIVERS (Li An Phoa)

Rendre les rivières buvables, le projet essentiel de Li An Phoa – S’autoriser à rêver pour transformer la réalité. Voir loin pour mobiliser les énergies. Ramener la complexité autour d’un engagement limpide et simple à comprendre. C’est la démarche de Li An Phoa, militante écologiste néerlandaise qui ambitionne de rendre nos rivières de nouveau buvables. Pourquoi le seraient-elle pas, en effet ? Et comment pourrait les rendre assez propres qu’on puisse s’y baigner et y boire l’eau ?

Sa prochaine campagne, qui sera lancée courant 2018, l’amènera à remonter tout le cours de la Meuse, depuis sa source, en France, à travers la Belgique et les Pays-Bas, pour y sensibiliser les habitants, les agriculteurs et les entreprises l’avoisinant. Nous reparlerons de ce projet qu’elle annonce dans la vidéo ci-dessous (cf. article Consogloble).

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Li An Phoa is (external) researcher – Erasmus University Rotterdam –  Rotterdam School of Management (RSM) – Department of Business-Society Management

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DRINKABLE RIVERS (New-Zealand)

Fresh Water Domain

Water quality Escherichia coli

 

Water Action Initiative New Zealand (WaiNZ)

WaiNZ is a national grassroots organisation that aims to reduce freshwater pollution by using technology to empower the public to be the guardians of our waterways. We are tackling freshwater issues by giving the public the power to record and report on pollution or enhancement of freshwater from anywhere in the country. Learn more about WaiNZ and it’s initiative here.

New technology will reveal all on water quality (cf. article dans AgriView NZ)

Escherichia coli Freshwater Management

(cf. article sur le sitte WWF New Zealand)

The real risk of E. coli freshwater contamination is under the New Zealand spotlight, and now there’s a new game-changer solution on the way to revolutionise how Kiwis can take action in the national freshwater emergency.

The WWF-New Zealand Conservation Innovation Award winner, Water Action Initiative New Zealand (WAI NZ) is developing a real-time water-borne E. coli contamination sensor that will give community members, regional councils and government a tool to monitor freshwater in real-time, providing immediate detection of increased E.coli levels so that swifter action, including early health warnings, can be taken. WAI NZ received a $25,000 Awards grant to fast-track their idea from concept to development, to maximize impact for conservation.

“Freshwater is the lifeblood of our country, as waterways are essential for the health of people, wildlife and economy,” said Livia Esterhazy, WWF-New Zealand’s Chief Executive Officer. “From multiple scientific reports and concerning incidences like the 2016 gastroenteritis outbreak of Havelock North, we know that our freshwater is being polluted and our rivers and lakes are in trouble. This is a crisis that needs a national-level response, including accurate and timely water monitoring. We believe that the Real-time E. coli Sensor will revolutionise how freshwater can be tested with wider benefits for ecosystem health.”

Behind the innovation is South Wairarapa-based WAI NZ, founded by farmer Grant Muir and his son, biologist James Muir. WAI NZ is a national grassroots organisation that aims to reduce freshwater pollution by using technology to empower the public to be freshwater guardians.

“Up until now testing for water borne E. coli has been time consuming and often ineffectual with results taking up to 48 hours to incubate in a laboratory,” James Muir said. “Our purpose-built design is a crossover of straight biology with cutting-edge innovative technology and the results are instant”.

Receiving the Conservation Innovation Award establishes a pathway to refining, developing and manufacturing the E. coli sensor with collaborative partners ESR (Institute of Environmental Science and Research),” Mr Muir said. “Developing and commercializing something as ground breaking as this requires a team effort and WAI NZ is welcoming partners and investors to become part of the team to take this idea through to development and commercialization.”

“We want to see all NZ rural and urban water catchments protected and enhanced for future generations, so winning this Award is such a boost with a pathway to refine, develop and manufacture the sensor”.

The 2017 Conservation Innovation Awards are supported by The Tindall Foundation, Department of Conservation, Callaghan Innovation, Predator Free 2050 and New Zealand’s Biological Heritage National Science Challenge.

 


Des cours d’eau en pleine forme ?

A vérifier, mesurer et améliorer !

En France

En Suisse

WORLD FISH MIGRATION DAY

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2019 – Année internationale du saumon

La North Atlantic Salmon Conservation Organization (NASCO) et la North Pacific Anadromous Fish Commission (NPAFC) ont proclamé 2019 ‘Année Internationale du Saumon’ (IYS). Ces organisations espèrent ainsi renforcer l’intérêt du public et des responsables politiques pour le saumon, sa préservation et l’exploitation des peuplements dans un esprit de durabilité. De grandes manifestations internationales sont prévues et les initiatives nationales et régionales les plus diverses sont les bienvenues dans le cadre de l’IYS (voir ici également http://www.nasco.int/iys.html).


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Une réflexion sur “Etat des masses d’eau de surface

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