La Dyle prend sa source à Houtain-le-Val (Genappe), puis traverse les Communes de Court-Saint-Etienne, Ottignies-Louvain-le-Neuve, Wavre et Grez-Doiceau avant de rejoindre le Brabant flamand et la province d’Anvers. Chez nos voisins flamands, elle passe par Huldenberg, Oud-Heverlee, Bertem, Leuven (Louvain), Rotselaar, Tremelo, Keerbergen, Haacht, Bonheiden, Boortmeerbeek et Mechelen (Malines). C’est au nord de Malines qu’elle est rejointe par la Senne (venant de Bruxelles), juste avant de former le Rupel en mélangeant ses eaux avec la Nèthe. Le Rupel parcourt douze kilomètres jusqu’à son confluent avec l’Escaut. Quelques kilomètres plus en aval, l’Escaut est déjà à Antwerpen (Anvers) et son impressionnant port maritime. Il passe ensuite aux Pays-Bas, en Zélande, dans le bras de mer appelé Westerschelde (Escaut occidental), avant de rejoindre la mer du Nord.
A Wavre, la Dyle est un cours d’eau non navigable de 1ère catégorie (gestion par la Région wallonne).
Deux fiches de caractérisation des masses d’eau DG01R « Dyle I » et DG02R « Dyle II » ont été publiées par la Région wallonne dans le contexte de la mise en œuvre de la Directive-cadre sur l’Eau (2000/60/CE) – Plan de gestion 2016-2021.
Carte du bassin versant la Dyle, dans sa partie wallonne, reprenant les cours d’eau non navigables (CENN) de 1ère (bleu), 2ème (noire) et 3ème (rouge) catégories (cf. Géoportail de la Wallonie).
La Dyle à Limelette dans un site Natura 2000 avec vue vers l’amont (zone verte accessible depuis le chemin de la Renouée)
La Dyle à Limelette avec vue vers l’aval et l’Eglise Saint-Géry
Gisant représentant le chevalier Jehan Durselle (Jean d’Ursel)(† 1505), seigneur de Limelette, et son épouse Jehanne de Limelette († 19 février 1518). Provenant de l’ancienne église de Limelette détruite par le bombardement aérien du 20 avril 1944, c’est le plus ancien gisant du canton de Wavre.
Vue sur la Dyle passant sous le pont des Zouaves à Limelette (vers l’amont)
Le ruisseau de Pinchart se jetant dans la Dyle à la frontière entre Limelette (à gauche) et Limal (à droite)
Le ruisseau des Ballaux se jetant dans la Dyle à Limal
Le Pont du 13ème Tirailleurs Algériens à Limal (vue vers l’amont)
Vue sur la Dyle depuis le Pont du 13ème Tirailleurs Algériens à Limal (vers l’aval)
Le ruisseau le Sillon et de Martineau se jetant dans la Dyle à Limal
La Dyle depuis le pont situé Rue du Moulin à eau à Limal (vue vers l’amont)
La Dyle longeant le moulin de Limal
La berge de la Dyle près de l’entrée du Walibi (vue vers le zoning situé le long du Boulevard de l’Europe)
Un piège de la Région wallonne sur le bord de la Dyle (à l’entrée du Walibi)
Le Pont enjambant la Dyle pour sortir du parking du Walibi
Rue de la Dyle, au carrefour avec la Ruelle A l’Buse
Vue sur la Dyle depuis le Pont de la Ruelle A l’Buse vers la Rue de la Carrière (aval)
Le ruisseau de Limal se jetant dans le Dyle (à Bierges, juste en amont de l’autoroute E411)
La Dyle à Bierges, passant en dessous de la bretelle d’accès vers l’autoroute E411, depuis le Boulevard de l’Europe venant d’Ottignies, vers Namur
La Dyle en dessous du pont de la bretelle de sortie de l’autoroute E411 à Wavre, venant de Namur (Station de mesure de la Région wallonne)
Un point noir…
Des canalisations enjambant la Dyle
La passerelle enjambant la Dyle au niveau du Parking de la Courte Rue du Moulin vers le Boulevard de l’Europe
Vue depuis la passerelle vers le pont du Boulevard de l’Europe (aval)
Vue sur la Dyle depuis le Quai des Tanneries (amont)
La Dyle depuis le Pont du Boulevard de l’Europe (vue vers l’amont et le Quai des Tanneries)
La Dyle depuis le Pont du Boulevard de l’Europe (vue vers l’aval)
Exemple de gestion de la propreté devant la fontaine dédiée à Maurice Carême, auteur poète… « Il est vrai qu’à Wavre, la Dyle à toujours laissé les fontaines chanter dans une rue tranquille. N’y suis-je né moi-même ? »
Vue vers le Pont du Christ
Le Pont du Christ
Vue vers le Quai aux Huitres et la Dyle couverte
Le Pont Neuf
Charmante maison le long du Quai du Trompette, situé au bord de la Dyle revenue à l’air libre
Vue du Quai du Trompette vers l’Eglise Saint Jean-Baptiste (Wavre)
Vue sur la Dyle depuis le Quai du Trompette vers l’Avenue des Princes (aval)
Quelques maisons de la Rue du Trompette les pieds dans la Dyle
Vue sur la Dyle depuis le Pont de l’Avenue des Princes vers l’aval et Basse-Wavre
La Dyle, peu avant Basse-Wavre, avec une impressionnante trace de castor sur sa rive droite (à hauteur de l’Avenue de la Belle Voie)
Détail du Pont du Try à Basse-Wavre
Passerelle entre la Ruelle aux Olives et la Rue du Rivage
Barrage destiné à réguler le débit de la Dyle, juste devant le Pont des Fabriques à Basse-Wavre
Le Pont des Fabriques
Chemin vicinal n° 65 de Wavre « Pré des Graisses » longeant la rive droite de la Dyle depuis la Rue de la Fabrique jusqu’à la Chaussée de Longchamps (station d’épuration de Basse-Wavre)
Le chemin des Warlandes longeant le chemin de fer sur la rive gauche de la Dyle (depuis la station d’épuration de Basse-Wavre vers Wavre)
Le ruisseau de la Bawette situé de l’autre côté du chemin de fer
La Station d’épuration de Basse-Wavre sur la Dyle
Après avoir reçu les eaux traitées de la station d’épuration de Basse-Wavre, la Dyle arrive à Gastuche (Commune de Grez-Doiceau), passe sous la ligne de chemin de fer Ottignies-Louvain, reçoit les eaux du ruisseau de la Bawette, et passe en-dessous de la Drève de Laurensart.
Le Pisselet longeant la Drève des Anglais (à Gastuche), juste avant son passage sous le chemin de fer
Après son passage sous le chemin de fer, il longe la Drève de Laurensart
Vue de la Drève de Laurensart vers le chemin de fer
Plaque commémorative sur le pont enjambant la Dyle
A quelques dizaines de mètres du pont en question, sur la rive gauche de la Dyle, débute l’ancien Sentier vicinal n° 131 devenu pratiquement invisible. Pourtant, magnifiquement situé entre la Dyle et le bois de Laurensart, il mériterait un peu plus d’attention. Sont prolongement du côté flamand, la bucolique Klabbeekstraat (à Ottembourg/Ottenburg dans la Commune d’Huldenberg), permet de rejoindre Florival et son sentier de la Dyle vers l’étang de Pécrot.
Accès vers le Sentier vicinal n° 131 et la Dyle, depuis la Drève de Laurensart
A quelques dizaines de mètres, on devine une bifurcation, avec à gauche le sentier vicinal n° 131, et à droite un accès vers le bord de la Dyle
Le Pisselet se jetant dans la Dyle
La Dyle vers l’aval
La Dyle vers l’amont
Le superbe chemin à flanc de coteau dans une mer d’ail des ours (vers Gastuche)
La Klabbeekstraat vers Gastuche
Dans la suite de son parcours vers Louvain/Leuven, la Dyle constitue d’abord une pittoresque frontière naturelle entre le Brabant wallon (Grez-Doiceau) et le Brabant flamand (Huldenberg). Elle est accompagnée de jolis chemins (Sentier de la Dyle et Buurtweg 7) et d’étangs très appréciés par l’avifaune (Pécrot et Grootbroek).
La Dyle, vers l’aval, depuis le pont de la Rue de Florival / Florivalstraat avec le rejet d’eau traitée de la station d’épuration Grez-Doiceau
Plan du « Sentier de la Dyle » qui rejoint la rue de Florival à la rue de Rhode en longeant la Dyle et l’étang de Pécrot
La Dyle du côté du Brabant flamand
Avant de passé définitivement en Brabant flamand la Dyle est rejointe par le cours d’eau La Nethen, et arrive rapidement dans la Commune d’Oud-Heverlee. Dans cette zone se trouve un chemin situé sur la rive droite de la Dyle, entre la Leuvensebaan (Huldenberg) et la Neerijsebaan (Oud-Heverlee) avec un court passage sur Grez-Doiceau et au-dessus de la Nethen (mais ou est passé le pont ?).
Le chemin démarre sur la rive droite du cours d’eau La Grande Marbaise quand il passe en Brabant flamand sous la Leuvensebaan (Huldenberg), juste avant de se jeter dans la Dyle
La Nethen dans sa partie faisant frontière entre Grez-Doiceau et Huldenberg
La Nethen se jetant dans le dernier tronçon de La Dyle avec une rive wallonne
Dans la large zone située entre la Neerijsebaan (Oud-Heverlee) et la Stationstraat (à Korbeek-Dijle dans la Commune de Bertem) la Dyle passe dans la remarquable réserve naturelle « De Dode Bemde » traversée de superbes chemins. Cette réserve naturelle privée est gérée par l’ASBL « Vrienden van Heverleebos en Meerdaalwoud ».
Peu après le pont sur la Dyle de la Stationstraat à Korbeek-Dijle (Commune de Bertem) se trouve un point de départ pour des descentes de la Dyle en Kayak vers Louvain (Leuven).
Le Malinois aime profiter de sa ville, et on le comprend ! Quoi de plus agréable et délassant qu’une promenade au fil de l’eau en pleine ville ? Parcourir le sentier flottant sur la Dyle est une expérience unique, à ne rater sous aucun prétexte. Il vous mène de la Haverwerf au Jardin botanique. Vous découvrez l’arrière des maisons anciennes au bord de l’eau, mais aussi de nombreux oiseaux aquatiques. Les enfants adorent cette promenade peu ordinaire.
La Dyle rejointe par la Senne
La Dyle et la Nèthe formant le Rupel
Le Rupel rejoignant l’Escaut
L’Escaut entre Flandre et Flandre Zélandaise
Juste après le Port d’Anvers et la centrale nucléaire de Doel, L’Escaut atteint la Flandre Zélandaise (Pays-Bas) et son Pays inondé de Saeftinghe (Verdronken Land van Saeftinghe). Il s’agit d’une extraordinaire réserve naturelle constituée de marais salés; la plus grande zone d’eau saumâtre d’Europe occidentale. Cette zone naturelle est en passe de s’agrandir du côté belge avec le soutient du programme européen Interreg Vlaanderen-Neederland (Hedwigepolder, Prosperpolder, Doelpolder,…)
ATTENTION à la désinformation !
Les publicités se trouvant en bas de cette page sont imposées par WordPress vu la gratuité de ce blog/site Web. Leur éventuel caractère non éthique n’est pas cautionné par son auteur.
La Lasne prend sa source à Plancenoit (Lasne), puis traverse les Communes de Rixensart et Wavre avant de rejoindre la Région flamande. Chez nos voisins brabançons-flamands, elle passe par Overijse et Huldenberg ou elle va finalement mélanger ses eaux avec la Dyle au nord de Sint-Agatha-Rode (Rhode-Sainte-Agathe).
A Wavre, la Lasne est un cours d’eau non navigable de 1ère catégorie (gestion par la Région wallonne).
Carte du bassin versant la Lasne, dans sa partie wallonne, reprenant les cours d’eau non navigables (CENN) de 1ère (bleu), 2ème (noire) et 3ème (rouge) catégories (cf. Géoportail de la Wallonie – http://geoportail.wallonie.be/home.html).
Lien vers le document « Mise en œuvre de la Directive-cadre sur l’Eau (2000/60/CE) – Plan de gestion 2016-2021 – Fiche de caractérisation de la masse d’eau DG03R « Lasne »« :
Sentier-Nature le long de la Lasne situé dans un terrain de la société GSK
La Lasne devant les installations de GSK
Accès vers la Lasne via un sentier, accessible depuis la Drève du Fory…
Le sentier est malheureusement bloqué faute de pont…
Vue sur la Lasne depuis l’autre rive… Pourquoi ne pas reconstruire le pont disparu !?
A partir de cet endroit, la Lasne est longée par un affluent, le ruisseau du Château qui présente malheureusement d’importants problèmes de pollution alors qu’il traverse une zone Natura 2000. Plus en aval, à hauteur de la rue du Vieux Moulin, un captage d’eau potabilisable de la Société Wallonne de Distribution d’Eau (SWDE) est situé juste entre les deux cours d’eau (cf. plus de détails sur cette problématique d’eaux troubles et nauséabondes sur la page consacrée au ruisseau du Château).
La Lasne vue depuis la Rue de Bierges à Rosières (vers l’amont)
La Lasne passant sous l’autoroute E411 vue depuis la Rue de Bierges (vers l’aval)
Une station de mesure et de surveillance de la Région wallonne
La Lasne vue depuis la Rue de Genval à Rosières (vers l’aval)
La Lasne arrivant au niveau de la sortie d’eau épurée de la Station d’épuration de Rosières (barrières au fond à gauche)(vue vers l’aval)
La Station d’épuration de Rosières sur la Lasne (cherchez l’erreur…)
La sortie d’eau épurée vers la Lasne
La Lasne du côté du Brabant flamand (Tombeek)
Vue depuis la Vorstraat (vers la Lasne)
Vue depuis la Lanestraat (vers l’amont)
Vue depuis le Pont de la Lanestraat (vers l’amont)
Vue depuis le Pont de la Lanestraat (vers l’aval)
La Schaatbroekstraat juste devant le pont sur la Lasne (en direction de l’Abstraat)
Le Pont Joignant Overijse (Schaatbroekstraat) à Wavre (Chaussée de la Lasne)
Vue sur la Lasne depuis le Pont (vers l’aval)
Des rodenticides de la Région flamande sur la rive wallonne de la Lasne, pour lutter contre les rongeurs
La Ferme de la Bilande
La station d’épuration de la Petite Bilande sur le ruisseau des Sept Bonniers de Bilande
La Lasne du côté du Brabant flamand (Terlanen)
La Lasne vue depuis le Pont en bois situé à la Moskesstraat (vers l’amont)
Vue vers l’Eglise de Terlanen (depuis la Moskesstraat)
Vue sur le Moulin de Terlanen depuis la Molenstraat
Vue sur la Lasne depuis la Molenstraat (vers l’aval)
La Lasne rejoint la Dyle à Sint-Agatha-Rode (Commune de Huldenberg), à hauteur de la réserve naturelle Het Grootbroek
ATTENTION à la désinformation !
Les publicités se trouvant en bas de cette page sont imposées par WordPress vu la gratuité de ce blog/site Web. Leur éventuel caractère non éthique n’est pas cautionné par son auteur.
Localisation des stations de contrôle en Europe – Water quality monitoring stations – The map shows the location of the water quality monitoring stations reported by EEA member countries via WISE SoE reporting. The purpose is to provide an overview of the spatial distribution and density of monitoring stations per water body category: rivers (including canals), lakes (including reservoirs), groundwater, and transitional, coastal and marine waters. The map displays all stations ever reported since 1992, so not all are currently active.
De manière globale, à Wavre, comme dans tout le bassin versant de la Dyle en Brabant wallon, la situation n’est pas brillante.
Etat des masses d’eaux souterraines (2014) : Mauvais état chimique (nitrates & pesticides) avec tendance à la détérioration
La masse d’eau souterraine principale du bassin versant de la Dyle, la masse d’eau des Sables du Bruxellien (RWE051), est en effet très sensible aux pollutions diffuses de surface. « Le réseau de caractérisation chimique de la RWE051 montre que l’état chimique n’est pas satisfaisant. Les nitrates et les pesticides sont présents partout dans les eaux de la nappe des sables du Bruxellien, en quantités élevées et parfois excédentaires » (source : Masse d’eau souterraine RWE051 – Sables du Bruxelles – Mars 2006 – Service Public de Wallonie).
Sous cette masse d’eau des Sables du Bruxellien (RWE051) on retrouve à Wavre deux masses d’eau plus profonde, soit celle des Craies captives du Brabant (RWE080), soit celle du Socle du Brabant (RWE160).
La masse d’eau souterraine des Craies captives du Brabant (RWE080) est très bien isolée de la surface par sa couverture thanétienne. Seuls quelques points de contact possible existent entre les craies et le réseau des eaux de surface.
L’état chimique de la masse d’eau souterraine RWE080 est qualifié de « bon ». Etant donné l’étendue et l’efficacité de la couverture peu perméable qui protège cet aquifère, il est peu probable que cet état se dégrade notablement d’ici 2015. Les données actuellement disponibles ne permettent pas de réaliser une analyse de vulnérabilité approfondie. Pour cela, une carte piézométrique détaillée devrait être réalisée. L’expression des pressions environnementales s’est limitée aux données existantes.
Le Socle du Brabant (RWE160) n’est pas un aquifère à proprement parler. Il ne comporte que de petites nappes locales et isolées les unes des autres. Il n’existe donc pas de comportement global pour cette masse d’eau souterraine.
Interactions eaux de surface / eaux souterraines
Les cours d’eau qui s’écoulent au droit de la RWE160 sont susceptibles d’entrer en contact avec les eaux souterraines dès qu’ils arrivent en zone de recharge directe.
Etat qualitatif / Pressions environnementales/ Evaluation de la vulnérabilité
Les données actuellement disponibles ne permettent pas de réaliser une analyse de vulnérabilité approfondie. Pour cela, une carte piézométrique détaillée devrait être réalisée. L’expression des pressions environnementales s’est limitée aux données existantes.
Protection des masses d’eau souterraines destinées à la consommation humaine
Afin de protéger les ressources en eaux potabilisables, le législateur définit des zones de protection (zones de prise d’eau I, de prévention II et de surveillance III) autour des captages d’eau souterraine de distribution publique.
1. La zone de prise d’eau I
C’est la zone, obligatoire pour toute prise d’eau, dans laquelle sont installés les ouvrages de surface strictement nécessaires à la prise d’eau. Elle est justifiée par la nécessité d’exclure tout rejet direct dans une zone, estimée à 10 mètres, fragilisée par la fissuration des terrains affectés par les travaux de l’ouvrage de prise d’eau.
2. La zone de prévention II
C’est la zone dans laquelle tout polluant atteindra la prise d’eau sans être suffisamment dégradé ou dilué, sans qu’il soit possible de le récupérer efficacement. Deux sous-zones sont distinguées en nappe libre :
la zone de prévention rapprochée IIa, proche des installations. En région karstique, les points de pénétration potentiels, dont la liaison avec la prise d’eau est établie, sont également classés en zone IIa.
la zone de prévention éloignée IIb. Elle correspond à la zone de prévention, déduction faite de la zone IIa.
Cette distinction permet de moduler les réglementations d’une zone à l’autre en imposant des mesures plus sévères à la zone IIa.
3. La zone de surveillance III
C’est la zone qui comprend le bassin d’alimentation et le bassin hydrogéologique susceptibles d’alimenter une zone de prise d’eau existante ou éventuelle.
Dans la mesure du possible, les limites des zones de prévention et de surveillance doivent suivre des tracés naturels ou artificiels, aisément identifiables.
Voici la même carte, extraite en 2017, qui montre un changement curieux : l’absence de zone de prévention forfaitaire (ou théorique) autour du puits Martineau. Pourquoi a-t-elle disparu entre 2016 et 2017 ?
On retrouve à Wavre :
Deux zones de prévention éloignées IIb (II) approuvées
(zones hachurées en rouge)
(1) IECBW12 : Wavre Quatre Sapin P1 & P2 (n° 187)(publié au Moniteur belge le 11/08/2011) – IECBW – DISTRIBUTION PUBLIQUE D’EAU (autorisation :2009/2/B/00008) – nappe sollicitée : CRAIES CAPTIVES DU BRABANT ET DES DEUX FLANDRES / AQUIFERE DES CRAIES DU CRETACE + AQUICLUDE A NIVEAUX AQUIFERES DU SOCLE CAMBRO-SILURIEN
(2) IECBW13 : Bierges Galerie Le Manil (n° 188)(publié au Moniteur belge le 11/08/2011) – IECBW – DISTRIBUTION PUBLIQUE D’EAU (autorisation : 2010/2/B/00001) – nappe sollicitée : SABLES BRUXELLIENS / AQUIFERE DES SABLES DU PALEOCENE
Vue sur la zone de prise d’eau souterraine de la galerie Le Manil à Bierges (Rue du Manil)
Cinq zones de prévention forfaitaire (ou théorique)
(= cercles hachurés en rose)
(1) une petite partie d’une large zone centrée du captage du puits ROSIÈRES – SWDE – DISTRIBUTION PUBLIQUE D’EAU (autorisation : 2012/2/B/00008) – nappe sollicitée : CRAIES CAPTIVES DU BRABANT ET DES DEUX FLANDRES / AQUIFERE DES CRAIES DU CRETACE.
Le ruisseau du Château, à Rixensart, est gravement pollué quand il passe dans cette zone et à quelques mètres de ce puits. Ce malgré sa situation en zone NATURA 2000, et en zone d’assainissement collectif.
(2) une large zone centrée sur le captage du puits RUE DU RESERVOIR P1 – IECBW – DISTRIBUTION PUBLIQUE D’EAU (autorisation : 2006/2/B/00005) – nappe sollicitée : CRAIES CAPTIVES DU BRABANT ET DES DEUX FLANDRES / AQUIFERE DES CRAIES DU CRETACE – Dans la zone du futur Hall Culturel Polyvalent de Wavre (cf. ruisseau de l’Ermitage)
(3) une large zone centrée sur le captage du puits SUCRERIE P2 – IECBW – DISTRIBUTION PUBLIQUE D’EAU (autorisation : 2006/2/B/00004) – nappe sollicitée : CRAIES CAPTIVES DU BRABANT ET DES DEUX FLANDRES / AQUIFERE DES CRAIES DU CRETACE – Dans la zone du futur Hall Culturel Polyvalent de Wavre (cf. ruisseau de l’Ermitage)
Ces deux zones englobent le ruisseau de l’Ermitage, à la frontière entre Bierges et Wavre, dont la source, tarie au niveau du nouveau Hall Culturel Polyvalent de Wavre, a sans doute été déviée vers des égouts malgré sa situation en zone d’assainissement collectif.
(4) une petite zone centrée sur le captage du puits LIMAL CHATEAU D’EAU – IECBW – DISTRIBUTION PUBLIQUE D’EAU (autorisation : 2006/2/B/00006) – nappe sollicitée : SABLES BRUXELLIENS / AQUIFERE DES SABLES DE L’EOCENE.
(5) une large zone était encore centrée en 2016 sur le captage du MARTINEAU. Curieusement, cette zone de prévention forfaitaire à disparu du Géoportail de la Wallonie en janvier 2017. Le captage concerné est passé d’un statut « avec zone de prévention forfaitaire » (triangle bleu) à un statut « sans zone de prévention » (triangle vert) alors que la carte hydrogéologique de Wallonie publiée en 2016 considère que le captage PUITS MARTINEAU (IECBW) est en attente (en octobre 2015) d’une « zone de prévention arrêtée » (triangle mauve) (cf. extraits ci-après).
Cette zone englobe le ruisseau le Sillon et de Martineau, à Limal, qui est gravement pollué par des égouts malgré sa situation en zone d’assainissement collectif.
En réalité, trois puits différents sont présents à cet endroit :
(I) Le Martineau (CODERW 4014001), un puits sur galerie par gravité – nappe sollicitée : AQUIFERE DES SABLES DU PALEOCENE (= SABLES BRUXELLIENS), exploité anciennement par la Régie de Wavre, et abandonné par l’IECBW pour la production d’eau potable depuis 2006 sans doute à cause de problèmes de pollution. Ce puits reste un site de contrôle patrimonial du réseau de surveillance des nitrates de la Région wallonne.
(II) Le puits Jaumotte (CODERW 4014007) (51 m) nappe sollicitée : AQUITARD A NIVEAUX AQUIFERES DU SOCLE CAMBRO-SILURIEN.
(III) Le puits Martineau (CODERW 4014008) (51 m) plus récent, exploité par l’IECBW – DISTRIBUTION PUBLIQUE D’EAU (autorisation 2010/2/B/00002) – nappe sollicitée : CAMBRO-SILURIEN DU MASSIF DU BRABANT: NAPPE D’ALTERATION SUPERFICIELLE / AQUITARD A NIVEAUX AQUIFERES DU SOCLE CAMBRO-SILURIEN.
Dans cette même zone de prévention forfaitaire, disparue en janvier 2017, on trouve également le puits foré ASBL CREPAC – activité industrielle (autorisation 1986/2/2/04313) – nappe sollicitée : CAMBRO-SILURIEN DU MASSIF DU BRABANT: NAPPE DES FISSURES PROFONDES.
Pour en savoir plus sur cette zone qui alimente le village de Limal en eau de distribution : le Puits MARTINEAU (IECBW)
(extraits de la Carte et de la Notice explicative)
(extrait de la Notice explicative concernant les Zones de Protection)
VIII.2.3 Zones de prévention à définir (extraits)
Les zones de prévention qui doivent être définies sont symbolisées, sur la carte principale accompagnant cette notice, par un triangle vide centré sur les captages concernés (Figure VIII.5). A la date du mois d’octobre 2015, 10 captages de la carte Wavre – Chaumont-Gistoux (Figure VIII.5) font l’objet d’une zone de prévention à définir, à savoir :
• Les captages de « Rosière » comprenant les puits P3011-015/P2 et P3011-017/P1 de la SWDE, les puits RESERVOIR P1 et SUCRERIE P2 de l’IECBW et sollicitant la nappe des craies du Crétacé ;
• Les captages de LIMAL CHÂTEAU D’EAU, du puits VIEUX SART P1, de la GALERIE D’OCQUIÈRE et de la GALERIE DE CHAMPTAINE de la SWDE et sollicitant la nappe des sables du Bruxellien ; VIII. Zones de protection Wavre – Chaumont-Gistoux 40/1-2 107
• Le captage PUITS MARTINEAU (IECBW) et sollicitant l’Aquitard à niveaux aquifères du socle cambro-silurien ;
• Le captage « SOURCE DE STY » comprenant la SOURCE DE STY EMBOUTEILLAGE de la S.A. EAU DU PARADIS et sollicitant l’Aquifère du socle cambro-silurien ;
• Le captage du puits UCL-S49-PC4-PATURE LAUZELLE de l’UCL et sollicitant simultanément les sables bruxelliens (Eocène) et de Hannut (Paléocène).
Pour en savoir plus sur la situation en Wallonie :
En Europe on a un vrai problème de pollution des eaux de surface…
A la recherche de l’eau profonde
Sauver des milliers de vies en faisant jaillir l’eau potable dans les régions les plus hostiles du globe : c’est le défi insensé que relève chaque jour Alain Gachet, aventurier dans l’âme, scientifique de haut vol et inventeur d’une technologie qui révolutionne la recherche de l’eau.
Voici l’histoire d’un ingénieur des Mines qui a commencé sa carrière dans l’exploration pétrolière, avant d’être révolté par le milieu. Il se tourne alors vers d’autres domaines, l’or et les minerais d’abord, notamment au Gabon, où les Pygmées lui transmettent leur savoir ancestral, puis l’eau. Grâce à une formidable intuition scientifique, il met au point le Watex, une technique radar unique au monde qui permet de repérer des aquifères profonds, car les eaux potables souterraines et renouvelables sont soixante fois plus abondantes que celles de la surface. En Afrique comme au Moyen-Orient, il est désormais possible de sauver les populations locales. Reste à organiser des forages.
Au Kenya, Alain Gachet découvre des réserves d’eau qui correspondent à plus de deux fois celles du lac Léman, à même de transformer un désert en oasis et d’offrir aux hommes une vie nouvelle. Mais commence alors, pour cet aventurier, un autre combat : celui qui, trop souvent, l’opposera aux États et à certaines ONG, peu soucieux de ses travaux car l’eau, contrairement au pétrole, n’est pas cotée en bourse et se trouve souvent instrumentalisée par le pouvoir.
La crise de l’eau n’est pas seulement le problème des pays en voie de développement. Il y a eu le Darfour au Soudan puis la Corne de l’Afrique ; il y a maintenant la Syrie, l’Irak et le Yémen, en attendant le monde occidental. Le combat d’Alain Gachet, grâce à son extraordinaire invention, touche aussi bien aux grands enjeux géopolitiques qu’à la survie des peuples. Il nous offre une perspective totalement inédite sur la guerre de l’eau en cours.
Alain Gachet est l’un des plus importants spécialistes de l’eau et œuvre dans un très grand nombre de pays. L’homme qui fait jaillir l’eau du désert est son premier livre, un manifeste urgent.
Pour en savoir plus sur les techniques radar permettant de repérer des aquifères profonds :
(cf. Pétition en ligne de l’Union Fédérale des ConsommateursUFC- QUE CHOISIR)
A côté des pollutions récurrentes aux nitrates et aux pesticides bien connues et dénoncées par l’Union Fédérale des Consommateurs QUE CHOISIR, voici deux exemples particulièrement inquiétants de bombe à retardement potentielle :
(1) Wittelsheim (ALSACE) – Un stockage de déchets dangereux sous la plus grande nappe phréatique d’Europe (c)(cf. article dans Alsace Actu) – Dans les sous-sols de Stocamine (filiale de la société des Mines de potasse d’Alsace) la bombe à retardement alsacienne (cf. article dans Le Monde).
(2) Pontfaverger-Moronvilliers (CHAMPAGNE) – Ancien site d’expérimentation nucléaire de Moronvilliers : le manque de transparence dénoncé (cf. article de france bleu) – Les 2,7 tonnes d’uranium sont stockées dans une centaine de puits, ce qui pose des questions sur les risques de pollution pour les eaux souterraines. « Le CEA nous donne des informations autour du site mais à l’intérieur du site, pour moi c’est une catastrophe… là il y a une inquiétude sur la nappe phréatique profonde« , souligne Damien Girard, le maire de Pontfaverger. Manque de transparence dénoncé également par Bruno Chareyron, ingénieur à la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD). « Nous demandons au CEA des résultats d’analyses sur la pollution des sols, de l’air, de l’eau, de la chaîne alimentaire de façon à avoir une idée un peu plus précise des risques sur ce site donc par rapport à toutes ces demandes nous n’avons reçu aujourd’hui aucun document« , explique Bruno Chareyron qui a assisté à une réunion avec les élus du secteur et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) en avril 2016. Aucun document ne lui avait été alors fourni.
ATTENTION à la désinformation !
Les publicités se trouvant en bas de cette page sont imposées par WordPress vu la gratuité de ce blog/site Web. Leur éventuel caractère non éthique n’est pas cautionné par son auteur.
La SPGE chargée de l’assainissement des eaux usées en Wallonie, a initié en 2009 un cadastre des réseaux d’assainissement notamment grâce à des technologies d’endoscopie qui permettent d’en dresser un état des lieux précis, de relever les principaux défauts du réseau et d’établir des priorités d’intervention. Il permet ensuite d’aider les communes lors des demandes de raccordements grâce à une connaissance de la profondeur des égouts mais également d’effectuer des simulations hydrauliques afin d’estimer la capacité des réseaux existants.
Cette information s’avère particulièrement intéressante pour évaluer les risques d’inondation par débordement des réseaux ou lors de projets de nouveaux lotissements en amont.
En Wallonie, le réseau d’égouttage des eaux usées se compose de 17.300 km de canalisations auquel il faut ajouter 2.100 km de collecteurs reliant les égouts aux stations d’épuration. Ces 20.000 km de réseau d’assainissement assurent un taux d’égouttage en Wallonie de 88%. A ce jour, près de 50% des collecteurs sont « cadastrés ». 100% de ceux-ci devraient l’être d’ici fin 2016. 13% du réseau d’égouttage est quant à lui cadastré avec un objectif de 100% à l’horizon 2025.
Les réseaux d’égouttage wallons sont globalement vétustes et fragilisés par un manque d’entretien et de suivi des raccordements qui y sont réalisés. Ils sont donc à surveiller, en raison de leur « grand âge » mais aussi de la manière dont ils ont été posés.
Les égouts sont également à examiner au niveau des raccordements particuliers, tant pour ce qui est de leur présence, que de la qualité du raccordement lorsqu’il existe.
Pour assurer une meilleure gestion de notre réseau, les communes sont invitées à recourir aux opérateurs publics de l’eau. Ils disposent en effet d’une expertise dans le domaine et peuvent venir en appui aux communes afin d’assurer, notamment, un meilleur suivi des raccordements.
Il en va de même dans le cadre des avis d’urbanisme en matière de gestion des eaux. Le ministre en charge de cette matière souhaite une meilleure sensibilisation à la gestion de l’eau des concepteurs de plans d’aménagement, une meilleure collaboration entre l’autorité délivrant des permis, les organismes pouvant délivrer un avis autorisé et les organismes d’assainissement agréés chargés des travaux.
Un cadre législatif accompagnera la sensibilisation ou les initiatives individuelles, notamment sur la question de la gestion des eaux pluviales à la parcelle. L’objectif est d’avoir une approche cohérente sur l’ensemble de notre territoire vu l’absence de règles précises en la matière actuellement.
Cadastre de l’égouttage en Brabant wallon
En Brabant wallon, c’est l’IBW qui contribue à l’élaboration d’une base de données des réseaux d’assainissement.
Sur base du plan d’assainissement par sous-bassin hydrographique (PASH), l’IBW estime la longueur cumulée des réseaux d’égouttage existants en Brabant wallon à 2.333 kilomètres.
La localisation précise des conduites et des regards de visite, permet au gestionnaire d’optimiser leur gestion. C’est un outil également très intéressant pour la planification des interventions, la gestion des sinistres, la remise d’avis, la programmation d’investissements, etc. l’IBW souhaite soutenir au mieux les Communes du Brabant wallon en partageant ces données.
La carte ci-dessous parle d’elle-même, les informations connues sont très disparates d’une Commune à l’autre (cf. 11% de 190 km pour Wavre).
Cadastre de l’égouttage en Brabant wallon (état d’avancement en septembre 2016)(source : Intercommunale du Brabant wallon – Plan Stratégique 2014.2015.2016 évaluation 2016 – Plan Stratégique 2017.2018.2019 perspectives)
Priorités d’égouttage
Malgré des montants très importants investis par la SPGE pour la réalisation de l’assainissement, il existe, à ce jour, toute une série d’ouvrages pour lesquels on relève un taux de charge relativement bas alors que paradoxalement, le réseau de collecte semble quasi complet au PASH. Cette apparente contradiction peut s’expliquer, soit par des taux de raccordements particuliers relativement bas, soit par le mauvais état du réseau (fissures, effondrements, …) qui entraine une perte des eaux polluées vers le milieu et/ou une dilution de celles-ci par l’entrée d’eaux claires dans le réseau. Un effort particulier doit être fait dans le cadre de la programmation 2017-2018, sur les reconstructions/réhabilitations de réseaux existants afin de pallier à ces pertes de charge nuisant au bon fonctionnement des ouvrages.
Par ailleurs, les deuxièmes plans de gestion par districts hydrographiques (PGDH) établis pour les années 2016 à 2021 détaillent l’état des 354 masses d’eau réparties sur la Wallonie et précisent le type de pressions (agriculture, industrie ou assainissement) qui s’exercent sur elles. Ces éléments seront pris en compte par la SPGE dans le choix des investissements.
Enfin, une attention particulière sera portée aux travaux qui permettront d’améliorer la protection des captages et donc de la ressource.
Les égouts communaux sont a priori reliés aux collecteurs de l’IBW pour rejoindre une des trois stations d’épuration (STEP) traitant les eaux usées de la Ville de Wavre.
(1) STEP de la vallée de la Dyle (Basse-Wavre)
Mise en service en 1985 – Capacité nominale : 201000 équivalents habitants (C/N/P)
Mise en service en 1994 – Capacité nominale : 1000 équivalents habitants (C)
Cette station d’épuration utilise un système biologique original par lagunage à l’aide de lentilles d’eau (Lemna minor) retenues par des croisillons. Il s’agit de la première utilisation en Europe d’une technique développée Outre-Atlantique.
Campagne 2016 de la Ville de Wavre contre les OFNI’s
Barrage à OFNI’s (Objets Flottants Non Identifiés) installé sur la Dyle à Limal, rue Achille Baudoin, près de la sortie du Boulevard de l’Europe (route rapide RN 238). A l’endroit d’un « rejet prioritaire » mentionné dans la cartographie des points noirs de l’ASBL « Contrat de rivière Dyle-Gette » (CRDG).
Stop aux déchets errants et aux rivières polluées !
Aer Aqua Terra est une ASBL ayant pour objet l’assainissement de tous sites pollués, y compris les rivières, par les déchets, à des fins écologiques, sociales et économiques.
Elle a également pour objet la sensibilisation et l’information par des conférences suivies d’actions sur le terrain, avec des établissements scolaires, services publics ou sociétés privées…
Ann-Laure Furnelle et Marc Verheyen, deux citoyens en action !
Une brosse à dent usée, un bol de plastique qui en a vu d’autres, ainsi qu’un petit flacon, voici les outils de travail du biologiste Robert Iserentant, chargé de cours émérite à l’université catholique de Louvain. Muni de ses « instruments », les pieds chaussés de bottes, il se rend ce matin sur les berges du cours d’eau la Mazerine, au bord de la chaussée qui mène au centre commercial du même nom, à La Hulpe.
Jérémie Guyon, attaché de projet au contrat de rivière Dyle-Gette, est lui déjà habillé d’une salopette en caoutchouc. Descendu dans la rivière, à la couleur peu engageante, il remplit dans le courant le bol de plastique que lui tend le professeur, qui en verse ensuite le contenu dans un petit flacon siglé. De sa pêche, Jérémie Guyon ramène aussi quelques grosses pierres. Sur la berge, Robert Iserentant frotte la surface de celles-ci à l’aide de sa brosse à dents. Le résultat aboutit lui aussi dans le bol, puis dans le flacon. Ce prélèvement, réalisé en quelques minutes dans le bruit de la circulation hulpoise, est le début d’un long processus, qui se terminera à la fin de cette année. Jérémie et Robert viennent de réaliser un prélèvement de diatomées, afin d’analyser la qualité des eaux du bassin de la Dyle et de la Gette, qui compte 180 points d’échantillonnage comme celui-ci.
Parmi les trois indices de qualité de l’eau utilisés par le contrat de rivière, l’indice de polluo-sensibilité se base sur les diatomées. « Ce sont des algues microscopiques et unicellulaires, qu’on trouve dans toutes les eaux; marine, rivière, même dans une flaque Dès qu’il y a de l’humidité, explique Robert Iserentant. Il y a des diatomées très sensibles, qui disparaissent dès qu’il y a de la pollution. D’autres sont plus résistantes On analyse donc le peuplement dans un environnement donné. »
Bénévole, Robert Iserentant mène cette campagne de prélèvement de 32 échantillons avec Jérémie Guyon sur un laps de temps de 3 jours. « Je suis un peu comme un instrument spécialisé ! On me demande des mesures, et je les fournis. Je vais réaliser des échantillons de diatomées, les traiter, je vais faire le montage des préparations microscopiques, puis l’examen, la détermination des espèces et leur comptage. On rentre le comptage dans un programme d’ordinateur. Il calcule l’indice de qualité. Ensuite, je rentre un rapport avec les résultats. » Le prélèvement, qui est suivi d’un travail de tri et d’identification, n’est donc que la partie immergée de l’opération, qui s’étalera pendant plusieurs mois. Le professeur Iserentant réalisera une partie de son travail (notamment le nettoyage des échantillons avec de l’acide fort) dans un laboratoire extérieur, mais il mènera l’examen au microscope à son domicile. Les résultats devraient être rendus pour la fin de l’année. « C’est la deuxième couverture du bassin de la Dyle, précise Jérémie Guyon. On a fait un premier passage entre 2001 et 2003. En 2003 et 2004 on est passé dans le bassin de la Gette. Entre 2006 et 2009, on refait un deuxième passage dans le bassin de la Dyle. Nous en sommes à présent au troisième tiers du deuxième passage. Pour cela, nous faisons appel à des bénévoles. » Ceux-ci sont cependant tous des spécialistes dans ce domaine. Un ancien chercheur de l’ULB, et le centre provincial de l’agriculture et de la ruralité se chargent d’autres indices, comme l’étude des macro-invertébrés, ou la pollution organique. « Ce bénévolat, c’est une façon de faire profiter de son savoir. De garder le contact, de rendre service grâce à ses capacités« , explique le professeur Robert Iserentant.
Au contrat de rivière, dont l’objectif est d’améliorer la qualité des eaux du Brabant wallon, l’analyse de la qualité permet d’avoir un « suivi détaillé » des cours d’eau. Entre les deux passages dans la Dyle, Robert Iserentant et Jérémie Guyon ont d’ailleurs vu une évolution. « On a par exemple vu une évolution après la fermeture de la sucrerie de Genappe. Par rapport aux mesures de 2001, les mesures réalisées en 2006, sont nettement positives. Il y a aussi eu des améliorations où l’on a mis en service des stations d’épurations. La pollution n°1, ce sont les eaux usées. » Mais de manière générale, Jérémie Guyon constate plutôt une dégradation de la qualité des cours d’eau dans le bassin. La cause : « Les constructions et l’urbanisation en bord de cours d’eau, ce qui apporte des saletés, des remblais Les agriculteurs jettent encore des produits dans les cours d’eau. Même si il y a de légers changements au niveau des comportements, il reste encore énormément à faire. Les dégradations se voient rapidement, mais la résilience est beaucoup plus lente » Il faut cependant nuancer ces premières indications, explique Jérémie Guyon. On n’obtiendra des informations fiables sur ces améliorations ou de ces dégradations qu’à moyen terme, soit dans 5 ou 6 ans, lorsqu’elles seront perceptibles dans l’organisme des animaux.
Depuis 1999, le Contrat de rivière évalue la qualité des cours d’eau de la Dyle et de la Gette, ainsi que de leurs affluents. L’objectif est d’obtenir une image précise de la qualité des cours d’eau sur l’ensemble du bassin Dyle-Gette : (« mauvaise », « médiocre », « moyenne », « bonne » ou « très bonne »). Il permet de comparer l’état des cours d’eau entre eux, en mettant en évidence les situations les plus critiques et les plus favorables. Chaque année, une trentaine de stations différentes font l’objet d’échantillonnages et d’analyses, au moyen de trois méthodes complémentaires : physico-chimique (indice IPO), biologique par les algues diatomées (indice IPS) et biologique par les macro-invertébrés aquatiques (indice IBGN).
Le Contrat de rivière vient de publier l’état des lieux concernant le bassin de la Dyle, le résultat d’un travail de plusieurs années. Le CR a en effet effectué deux couvertures complètes du bassin à 6 années d’intervalle (entre 2001 et 2003, et entre 2006 et 2009). Conclusion globale : « la Dyle présente aujourd’hui une qualité moyenne tout au long de son parcours, à l’exception des tronçons situés entre Genappe et Court-St-Etienne et entre Wavre et Grez-Doiceau, qui présentent tous deux une qualité médiocre. » Pour la majorité des cours d’eau, on ne mesure pas d’évolution significative de qualité, entre les deux campagnes d’échantillonnage, constate le CR. Par contre, une tendance plus nette à l’amélioration a pu être mesurée pour les cours d’eau concernés par la mise en service d’une station d’épuration. Ainsi, pour la vallée du Train (entre Gistoux et Archennes), on constate une « tendance à l’amélioration »entre 2002 et 2007. L’amélioration est visible pour les agglomérations traitées par la station IBW de Grez-Doiceau, mise en service en 2006. Même chose pour la partie amont de la vallée de la Dyle (depuis sa source à Houtain-le-Mont jusqu’à l’entrée de Bousval), avec la station de Genappe/Ways. Car « l’état de la Dyle est à mettre en parallèle avec les infrastructures d’assainissement mises en place, estime le CR. La vallée amont est assainie grâce aux stations d’épuration de Houtain-le-Val et de Genappe/Ways. Dans sa partie centrale, c’est la station d’épuration de Basse-Wavre qui traite les eaux usées des agglomérations de Court, Ottignies et Wavre. » L’analyse constate aussi que les principaux affluents (et sous-affluents) de la Dyle sont globalement de qualité moyenne. C’est le cas de l’Orne, la Houssière, la Cala, la Lasne et le Train. « Les autres cours d’eau du bassin présentent une qualité qui varie au long de leur parcours, en fonction de l’alternance entre les traversées d’agglomérations (rejets d’eaux usées) et les parcours en milieux non urbanisés (phénomène d’auto-épuration). »
Eléments positifs, « de petits cours d’eau forestiers présentent une qualité « remarquable » en comparaison avec le reste du réseau hydrographique. Ils méritent donc de faire l’objet d’une attention toute particulière ». C’est le cas des Ruisseaux des Ballaux et du Manil (à Wavre), le Blanc-Ry (à Ottignies), les Rys Saint-Bernard et Saint-Jean-Baptiste (Villers), les Rys Pirot, Sainte-Gertrude, de Beaurieux et Glorie (Court), le Ry del Waste (Genappe), le Ruisseau Fontaine del Grimande, le Ru Milhoux, les Rys des Ployes et d’Heuchaux (à Lasne). Le Smohain (à Lasne) est aussi de bonne qualité dans sa partie amont. Côté négatif, des endroits sont plus préoccupants : les cours d’eau ou tronçons les plus dégradés, selon le CR, sont la Thyle dans sa partie amont, le Gentilsart (et l’Abranrou/Tobais et la Pêcherée), la Falise, le Nil (et le Ruisseau de Lerinnes), le Ri de Corbais, le Pisselet (et le ruisseau de Louvrange), la Nethen, le Ry de Hèze, l’Argentine dans sa partie située tout en amont, la Mazerine en aval de sa partie voûtée, la Lasne dans sa partie située tout en aval.
Mais il semble y avoir des perspectives d’amélioration : ainsi les travaux d’assainissement (pose de collecteurs et construction de stations) sont en cours dans les vallées les plus dégradées du bassin, « ce qui laisse entrevoir une amélioration globale de la situation dans les années à venir ». Et les travaux de réhabilitation des deux principales stations (Rosières et Basse-Wavre) sont en cours. « La qualité des eaux de la Lasne aval et de la Dyle aval devrait donc s’améliorer à court terme ». Notons que le CR a effectué une première couverture complète du bassin de la Gette en 2004-2005. Une deuxième campagne s’étalera sur 2010-2011. Les premières analyses ont débuté en avril.
(Jean-Philippe De Vogelaere – Mis en ligne le 11/03/2015 à 09:11)
Pour la fin de l’année, tous nos cours d’eau devraient pouvoir passer en catégorie « Bon ». On est loin du compte, la faute à la présence de l’homme et à l’activité agricole. Le Contrat de rivière a fait le hit-parade de nos meilleurs et plus mauvais cours d’eau.
Catastrophe ? La qualité d’une partie de la Dyle et du Train est classée dans la catégorie Moyen. La Nethen, une partie de la Grande Gette, le ruisseau Saint-Jean et une partie de la Petite Gette sont en Médiocre et tous les autres cours d’eau du Brabant wallon sont Mauvais, à savoir le reste de la Dyle, de la Grande et de la Petite Gette, la Lasne, le Pisselet, le ruisseau du Gollard et le Schoorbroek. C’est ce qui ressort d’une étude de 2013 faite par le réseau de contrôle des eaux de surface par le Service public de Wallonie. Or, pour le 22 décembre 2015, la réglementation européenne impose que tous les cours d’eau passent au vert en catégorie Bon…
Pour le sous-bassin de la Dyle-Gette, ce réseau wallon, qui parle de « masses d’eau » pour désigner tous les cours d’eau, dispose de onze sites de contrôles en aval, dont trois transfrontaliers avec la Flandre (et dont un sur la Senne). Et il surveille également trois petits cours d’eau forestiers donnant sur la Thyle où l’eau est considérée comme étant la référence d’une eau de qualité.
« Nous étudions la présence des macro-invertébrés, des diatomées (algues microscopiques), des poissons et des macrophytes (plantes aquatiques) afin de déterminer la biologie des masses d’eau, nous explique Pierre-Nicolas Libert, du réseau précité. On y ajoute les macro et les micropolluants pour déterminer l’écologie finale, la qualité qui est transmise aux instances européennes. »
Une seule bonne nouvelle, c’est le passage au vert des diatomées (sauf pour le ruisseau du Gollard et une partie de la Petite Gette) et des micropolluants (sauf pour le ruisseau du Gollard). Ce qui est confirmé par les analyses qui sont menées par le Contrat de rivière de la Dyle-Gette, qui a mené deux campagnes d’étude sur le sujet, entre 2001 et 2005, puis entre 2006 et 2011. Et une troisième étude vient de débuter.
Selon le professeur honoraire de l’UCL, Robert Iserentant, « les diatomées sont très sensibles à la qualité de l’eau. Certaines ont besoin de pollution pour se développer, mais elles cèdent le pas à d’autres dès que l’eau s’améliore. Ce qui semble être le cas pour l’instant, même si cela n’est pas encore confirmé par les indices de pollution organique. »
Dans ce cadre-là, c’est la présence d’ammonium, de nitrites, de phosphates et la demande biochimique en oxygène après cinq jours qui est analysée grâce au Centre provincial de l’agriculture et de la ruralité, basé à La Hulpe.
Le mieux de l’épuration
« La pollution d’origine organique dépend essentiellement en Brabant wallon de la présence de l’homme et de l’activité agricole, précise Jérémie Guyon, attaché de projet au Contrat de rivière. Et la conclusion entre les deux campagnes d’étude va dans le sens d’une tendance générale à la dégradation de l’état de nos cours d’eau. La Dyle, la Lasne, l’Orne et le Train sont de qualité moyenne ; l’amont de la Thyle, le Nil, le Pisselet et la Nethen sont de qualité médiocre ou moyenne ; et la Grande et la Petite Gette sont de qualité médiocre. Cependant, vu l’amélioration des diatomées, sans doute consécutive aux travaux d’épuration, on peut espérer que l’on va vers un mieux pour les prochaines années. Même s’il va falloir changer le régime d’assainissement de certains petits villages et poursuivre les efforts d’épuration pour les ruisseaux du Nil et de Lérinnes sur Walhain, le ruisseau du Piou à Corroy-le-Grand ou le ruisseau du Hussompont à Lathuy. »
Pour la nouvelle campagne d’études, ce sont quatre passages par an qui seront prévus, au lieu de trois, à raison de 25 stations par an pendant trois ans.
Top bonne qualité – Hit-parade de nos meilleurs cours d’eau
Pour le bassin de la Dyle, les ruisseaux des Ballaux et du Manil à Wavre ; le Blanc-Ry à Ottignies ; les Rys Saint-Bernard et Saint-Jean-Baptiste à Villers-la-Ville ; les Rys Pirot, Sainte-Gertrude, de Beaurieux et Glorie à Court-Saint-Étienne ; le Ry del Wasté à Genappe et le ruisseau Fontaine del Grimande ; ainsi que le Ru Milhoux, les Rys des Ployes et d’Heuchaux à Lasne figurent au hit-parade des cours d’eau de meilleure qualité.
Pour le bassin de la Gette, le classement concerne le ruisseau de Grand-Rosière à Ramillies ; les ruisseaux de Jauchelette, des Trois Fontaines, Brocruy, Bronnes ou Gobertange à Jodoigne ; ainsi que le Schoorbroeck à Beauvechain malgré une certaine dégradation de sa qualité après la traversée du village de l’Écluse.
Top mauvaise qualité – État des lieux des ruisseaux dégradés
Pour le bassin de la Dyle (chiffres de 2008), sont concernés la partie amont de la Thyle et le Gentissart à Villers-la-Ville ; la Falise à Genappe ; le Nil à Walhain ; le Ri de Corbais à Mont-Saint-Guibert et Walhain ; le Pisselet à Grez-Doiceau et Chaumont-Gistoux ; la Nethen à Beauvechain ; le Ry de Hèze à Grez-Doiceau ; l’Argentine dans sa partie située tout en amont à La Hulpe et la Mazerine en aval de sa partie voûtée à La Hulpe.
Pour le bassin de la Gette, cela vise surtout les affluents de la Petite Gette : ruisseaux du Fagneton, Frambais et Corrées à Ramillies ; ruisseau de la Bacquelaine à Orp-Jauche ; ruisseau du Village, Piétrain et Herbais à Jodoigne et Orp-Jauche ; et ruisseaux du Chapeauveau et Seype à Hélécine. Pour la Grande Gette, l’Orbais et le Thorembais à Perwez ; et le Ry Saint-Jean sur Huppaye.
Stations au rouge (IPO = indice de pollution organique < 2,25) : 2010 – Thorembais, St-Jean / 2011 – Corrées, Fagneton, Frambais, Herbais, Henri-Fontaine, Poucet, Piétrain, Village, Petite Gette amont / 2014 – Nil amont, Lérinnes, Aronelle, Piou, Hussompont
Réseau d’analyses de la Région wallonne
Stations de surveillance (Directive Cadre Eau & PGDH) – Résultats globaux mauvais pour les critères nitrates et nitrites.
Les 4 districts hydrographiques internationaux concernant la Belgique
Au sens de la Directive cadre sur l’eau, dans l’union européenne, un district hydrographique est une « zone terrestre et maritime, composée d’un ou plusieurs bassins hydrographiques ainsi que des eaux souterraines et eaux côtières associées, identifiée comme principale unité aux fins de la gestion des bassins hydrographiques ».
Le saumon fait son retour dans la Meuse, une première depuis 1930 (30/05/2017)(reportage de la RTBF).
COSMOS (Pisciculture domaniale d’Erezée) – A Erezée, CoSMos vous invite à découvrir la passionnante histoire de ce poisson hors du commun et autrefois bien présent chez nous ! Un nouvel espace didactique et touristique consacré à la restauration du saumon dans la Meuse. L’Université de Louvain (UCL) a transféré ses activités de recherche en aquaculture au COSMOS.
RIVEO (centre d’interprétation de la rivière) – Plongez dans l’univers mystérieux de la rivière et découvrez tous les secrets de la vie aquatique. Situé aux pieds de l’Ourthe, à Hotton, le centre RIVEO vous initie à la nature proche, mais discrète, qui nous entoure.
Rendre les rivières buvables, le projet essentiel de Li An Phoa – S’autoriser à rêver pour transformer la réalité. Voir loin pour mobiliser les énergies. Ramener la complexité autour d’un engagement limpide et simple à comprendre. C’est la démarche de Li An Phoa, militante écologiste néerlandaise qui ambitionne de rendre nos rivières de nouveau buvables. Pourquoi le seraient-elle pas, en effet ? Et comment pourrait les rendre assez propres qu’on puisse s’y baigner et y boire l’eau ?
Sa prochaine campagne, qui sera lancée courant 2018, l’amènera à remonter tout le cours de la Meuse, depuis sa source, en France, à travers la Belgique et les Pays-Bas, pour y sensibiliser les habitants, les agriculteurs et les entreprises l’avoisinant. Nous reparlerons de ce projet qu’elle annonce dans la vidéo ci-dessous (cf.article Consogloble).
Li An Phoa is (external) researcher – Erasmus University Rotterdam – Rotterdam School of Management (RSM) – Department of Business-Society Management
WaiNZ is a national grassroots organisation that aims to reduce freshwater pollution by using technology to empower the public to be the guardians of our waterways. We are tackling freshwater issues by giving the public the power to record and report on pollution or enhancement of freshwater from anywhere in the country. Learn more about WaiNZ and it’s initiative here.
The real risk of E. coli freshwater contamination is under the New Zealand spotlight, and now there’s a new game-changer solution on the way to revolutionise how Kiwis can take action in the national freshwater emergency.
The WWF-New Zealand Conservation Innovation Award winner, Water Action Initiative New Zealand (WAI NZ) is developing a real-time water-borne E. coli contamination sensor that will give community members, regional councils and government a tool to monitor freshwater in real-time, providing immediate detection of increased E.coli levels so that swifter action, including early health warnings, can be taken. WAI NZ received a $25,000 Awards grant to fast-track their idea from concept to development, to maximize impact for conservation.
“Freshwater is the lifeblood of our country, as waterways are essential for the health of people, wildlife and economy,” said Livia Esterhazy, WWF-New Zealand’s Chief Executive Officer. “From multiple scientific reports and concerning incidences like the 2016 gastroenteritis outbreak of Havelock North, we know that our freshwater is being polluted and our rivers and lakes are in trouble. This is a crisis that needs a national-level response, including accurate and timely water monitoring. We believe that the Real-time E. coli Sensor will revolutionise how freshwater can be tested with wider benefits for ecosystem health.”
Behind the innovation is South Wairarapa-based WAI NZ, founded by farmer Grant Muir and his son, biologist James Muir. WAI NZ is a national grassroots organisation that aims to reduce freshwater pollution by using technology to empower the public to be freshwater guardians.
“Up until now testing for water borne E. coli has been time consuming and often ineffectual with results taking up to 48 hours to incubate in a laboratory,” James Muir said. “Our purpose-built design is a crossover of straight biology with cutting-edge innovative technology and the results are instant”.
Receiving the Conservation Innovation Award establishes a pathway to refining, developing and manufacturing the E. coli sensor with collaborative partners ESR (Institute of Environmental Science and Research),” Mr Muir said. “Developing and commercializing something as ground breaking as this requires a team effort and WAI NZ is welcoming partners and investors to become part of the team to take this idea through to development and commercialization.”
“We want to see all NZ rural and urban water catchments protected and enhanced for future generations, so winning this Award is such a boost with a pathway to refine, develop and manufacture the sensor”.
The 2017 Conservation Innovation Awards are supported by The Tindall Foundation, Department of Conservation, Callaghan Innovation, Predator Free 2050 and New Zealand’s Biological Heritage National Science Challenge.
La North Atlantic Salmon Conservation Organization (NASCO) et la North Pacific Anadromous Fish Commission (NPAFC) ont proclamé 2019 ‘Année Internationale du Saumon’ (IYS). Ces organisations espèrent ainsi renforcer l’intérêt du public et des responsables politiques pour le saumon, sa préservation et l’exploitation des peuplements dans un esprit de durabilité. De grandes manifestations internationales sont prévues et les initiatives nationales et régionales les plus diverses sont les bienvenues dans le cadre de l’IYS (voir ici également http://www.nasco.int/iys.html).
ATTENTION à la désinformation !
Les publicités se trouvant en bas de cette page sont imposées par WordPress vu la gratuité de ce blog/site Web. Leur éventuel caractère non éthique n’est pas cautionné par son auteur.
D’après la cartographie officielle des cours d’eau non navigables (CENN)(cf. Géoportail de la Wallonie – http://geoportail.wallonie.be/home.html), le ruisseau de la Bawette prend sa source au coeur du domaine du Golf du Château de la Bawette (Wavre) ou il est rejoint par le coulant d’eau du fond du Ry qui lui prend sa source au-delà de la Chaussée de Bruxelles, au niveau du numéro 6 du chemin de Bierges. Il est de 3ème catégorie dans sa partie wavrienne (gestion par la Commune de Wavre sous la supervision de la Province du Brabant wallon). Puis devient de 2ème catégorie (gestion par la Province du Brabant wallon) en passant à Gastuche (commune de Grez-Doiceau) ou il va se jeter dans la Dyle, juste en aval de la Station d’épuration de Basse-Wavre. Depuis sa sortie du domaine du Golf de la Bawette jusqu’au-delà de la gare de Basse-Wavre le ruisseau est couvert, caché sous la Chaussée de l’Orangerie, puis sous la Chaussée du Tilleul et le chemin du Tienne du Grand Vivier. Il refait surface dans le tournant du chemin du Tienne du Grand Vivier, près du quartier isolé de la chaussée du Culot.
Le coulant d’eau du Fond du Ry, vers le chemin du Hameau et le chemin de Bierges (vu depuis le chaussée de Bruxelles – N4)
Le coulant d’eau du Fond du Ry, vers le golf de la Bawette (vu depuis le chaussée de Bruxelles – N4)
Le château de la Bawette
Le coulant d’eau du Fond du Ry
Le coulant d’eau du Fond du Ry sous le parcours de golf
Le coulant d’eau du Fond du Ry rejoignant le ruisseau de la Bawette
Le ruisseau de la Bawette
Le ruisseau de la Bawette disparait dans une canalisation à l’embranchement entre le chemin du Tienne de la Bilande et le chemin du Tienne de la Pichaute
Le collège de Basse-Wavre vu depuis la chaussée de l’Hosté, derrière la drève de l’Hostellerie, le chemin du Tienne du Grand Vivier, la ligne de chemin de fer Ottignies – Louvain/Leuven et l’impasse des Warlandes
Armoiries au-dessus du porche d’entrée de la ferme de l’Hosté
La ferme de l’Hosté, et à l’arrière plan, le champs où se trouvent les vestiges cachés de la villa romaine de Basse-Wavre
Le ruisseau de la Bawette refait surface non loin de la ferme de l’Hosté, au niveau du chemin du Tienne du Grand Vivier, longeant la ligne de chemin de fer Ottignies – Louvain/Leuven
Le ruisseau de la Bawette longeant la ligne de chemin de fer (vue vers l’aval)
Vue vers le ruisseau de la Bawette depuis le Chemin des Warandes
ATTENTION à la désinformation !
Les publicités se trouvant en bas de cette page sont imposées par WordPress vu la gratuité de ce blog/site Web. Leur éventuel caractère non éthique n’est pas cautionné par son auteur.
Les publicités se trouvant en bas de cette page sont imposées par WordPress vu la gratuité de ce blog/site Web. Leur éventuel caractère non éthique n’est pas cautionné par son auteur.
D’après la cartographie officielle des cours d’eau non navigables (CENN)(cf. Géoportail de la Wallonie – http://geoportail.wallonie.be/home.html), le ruisseau du Pré de la Rue prend sa source dans le parc d’attractions Walibi à hauteur de la Rue du moulin, ou bout de laquelle apparaît le moulin de Limal. Il est de 3ème catégorie dans sa partie limaloise (gestion par la Commune de Wavre sous la supervision de la Province du Brabant wallon). Puis devient de 2ème catégorie (gestion par la Province du Brabant wallon) dans sa courte partie biergeoise, avant de rejoindre la Dyle. Hormis quelques mètres le long de la Rue du Moulin, ce ruisseau est entièrement englobé dans le parc d’attractions Walibi.
ATTENTION à la désinformation !
Les publicités se trouvant en bas de cette page sont imposées par WordPress vu la gratuité de ce blog/site Web. Leur éventuel caractère non éthique n’est pas cautionné par son auteur.
D’après la cartographie officielle des cours d’eau non navigables (CENN)(cf. Géoportail de la Wallonie), le ruisseau du Manil prend sa source à Limal dans le sentier situé au bout de la rue Hubin. Il longe toute la rue Hubin et traverse ensuite la rue Joseph Deschamps pour entrer dans le parc d’attractions Walibi. Il est de 3ème catégorie dans sa partie limaloise (gestion par la Commune de Wavre sous la supervision de la Province du Brabant wallon). Puis devient de 2ème catégorie (gestion par la Province du Brabant wallon) dans sa courte partie biergeoise, avant de rejoindre la Dyle.
Mais ou a disparu le ruisseau du Manil ? Aurait-il été transformé en égout ?
Pourtant ce ruisseau a été considéré comme de qualité « remarquable » en comparaison avec le reste du réseau hydrographique (La Libre – article mis en ligne le 7/06/2010 – « La Dyle : peut mieux faire ») ou comme étant au top du hit-parade des cours d’eau de bonne qualité pour le bassin versant de la Dyle (Le Soir – article de Jean-Philippe De Vogelaere mis en ligne le 11/03/2015 – « L’état des cours d’eau du bassin de la Dyle-Gette se dégrade ».
Où est l’erreur ?
Courant 2017, d’importants travaux d’égouttage ont été entrepris dans la zone de ce cours d’eau (cf. égouttage du bois du Manil)(cf. photos ci-après)
Trois tranchées ont été creusées dans le champs juste devant le passage théorique du ruisseau du Manil sous la Chaussée Joseph Dechamps
Les voici maintenant comblées
Vue vers le Parc d’attractions Walibi et le passage théorique du ruisseau du Manil sous la Rue Joseph Dechamps
Un source d’eau non potable le long de la Rue Hubin
Un ruisseau non classé passant chez Aquatic Design et Création SPRL situé Rue Hubin
Passage de ce ruisseau non classé vers le Parc d’attractions Walibi (vue depuis la Rue Joseph Dechamps)
Une autre source un peu plus loin vers Limal le long de la Rue Joseph Dechamps
ATTENTION à la désinformation !
Les publicités se trouvant en bas de cette page sont imposées par WordPress vu la gratuité de ce blog/site Web. Leur éventuel caractère non éthique n’est pas cautionné par son auteur.
Le Projet immobilier Rive Verte, imaginé entre la Dyle et la rue des Drapiers, tient-il compte d’une éventuelle réhabilitation, au moins partielle, de ce cours d’eau ?
Extrait du Plan Communal de Mobilité (PCM) de la Ville de Wavre soumis en Enquête publique en juin-juillet 2017
PCM – Phase 1 – Diagnostic prospectif
9 Projets urbains et impacts sur la mobilité
9.1 Projets de logement
Projet Rive Verte, entre la Dyle et la rue des Drapiers : éco-quartier de ± 40 villas et ± 320 appartements, à réaliser selon un phasage étalé sur 10-15 ans.
ATTENTION à la désinformation !
Les publicités se trouvant en bas de cette page sont imposées par WordPress vu la gratuité de ce blog/site Web. Leur éventuel caractère non éthique n’est pas cautionné par son auteur.
D’après la cartographie officielle des cours d’eau non navigables (CENN)(cf. Géoportail de la Wallonie – http://geoportail.wallonie.be/home.html), le ruisseau du Flétry (« Le Flétry ») est de 2ème catégorie tant dans sa partie wavrienne que rixensartoise (gestion par la Province du Brabant wallon). Ce cours d’eau se jette dans le ruisseau du Château qui rejoint lui-même la Lasne, 300 mètres plus loin.
Ruisseau du Château
Le ruisseau du Château prend sa source près du complexe sportif de Rixensart avant de longer le Château de Rixensart. Il va se jeter dans la Lasne, 300 mètres après avoir reçu les eaux du ruisseau du Flétry. Cours d’eau de 3ème catégorie dans sa partie rixensartoise (gestion communale), il devient de 2ème catégorie à Rosières (gestion par la Province du Brabant wallon) quand il arrive à hauteur du captage d’eau potabilisable de la Société Wallonne de Distribution d’Eau (SWDE).
La seigneurie de Rixensart, mentionnée dès 1217, a appartenu au lignage de Limal avant d’être vendue en 1536 à la famille de Croy. Le Château de Rixensart sous sa forme actuelle a été construit au 17 ème siècle par Philippe-Hippolyte Spinola, comte de Bruay, Grand d’Espagne (d’origine génoise). Il a été transmis 1715 à la famille de Mérode.
Ci-dessous, le blason des Spinola entouré du collier de la Toison d’or (détail du sommet du portail qui orne l’aile nord de la cour intérieur du Château de Rixensart) et un bas-relief du Comte Félix de Mérode (1791-1857), Membre du Gouvernement provisoire du Congrès national en 1830, Ministre d’Etat.
Le château de Rixensart, toujours bien debout malgré le manque d’entretient, a un air de ressemblance avec les gravures du château de Limal qui fut construit à la même époque « espagnole » par Don Thomas LOPEZ de ULLOA (1621-1655). Ce dernier, transformé au 19ème siècle en château de style néo-classique par Joseph van der LINDEN (baron d’Hoogvorst), fut malheureusement détruit après la deuxième guerre mondiale.
Ci-dessous, le ruisseau du Château avec une belle eau limpide, peu après le croisement entre la Drève des Etangs et le Sentier du Plagniau, et après le bunker, quand le ruisseau bifurque à gauche pour longer la Drève du Fory et se rapprocher de la Lasne.
Malheureusement, un peu plus en aval, à l’endroit ou il bifurque à droite, en passant sous le pont de la Drève du Fory, le ruisseau du Château a un aspect peu ragoûtant avec une eau très trouble et nauséabonde.
Ci-dessous, une vue depuis ce pont de la Drève du Fory vers l’aval du ruisseau du Château. Un chemin longe cette portion très polluéedu ruisseau, sur sa rive droite, jusqu’à la Rue du Vieux Moulin.
Ci-dessous, une vue de cette portion très polluéedepuis la Rue du Vieux Moulin vers l’amont du ruisseau. On devine, sur la droite, le grillage de la zone de prise d’eau potabilisable de la Société Wallonne Des Eaux (SWDE) située entre le ruisseau du Château et la Lasne.
Autres témoignages :
Le Ruisseau du Château (7/06/2017)(textes & photos)(cf. Blog « Objectif Rixensart »)
Le Ruisseau du Château Creuse ses Berges (24/07/2016) (+ 8 photos)(cf. Rixensart en images sur Facebook) – Le Ruisseau du Château Creuse ses Berges 24/07/2016. Les dernières pluies abondantes ont érodé et creusé un peu plus les bords du ruisseau du Château le long de la drève des Etangs à Rixensart. Deux gros arbres de la drève sont tombés en travers du ruisseau et près du Château de Rixensart ce sont de très grosses pierres qui sont progressivement emportées par le courant, une chambre de visite des égouts qui se trouvent sous la drève du Château est maintenant complètement découverte et les prochaines crues vont peut-être la déstabiliser… ? Le 19 juin dernier nous avions déjà remarqué que le ruisseau passait maintenant sous des gros tuyaux d’égout venant du quartier du Plagniau ! https://www.facebook.com/rixensartenimages/photos/?tab=album&album_id=956531991127395 Inexorablement les crues creusent le lit de ce ruisseau et la situation devient inquiétante !? Une surveillance s’impose et une évaluation des travaux de consolidation des berges devrait être envisagée. Sauf erreur de notre part, cette drève est un bien privé où passent les égouts de la commune de Rixensart, ce qui va probablement compliquer les éventuels travaux à effectuer. 17/12/2013 Article du groupe Proximité: http://rixensart.skynetblogs.be/apps/search?s=dr%C3%A8ve+des+%C3%A9tangs&search-submit-box-search-80106=OK Les propriétaires du Château de Rixensart ont toujours été complaisants envers les piétons en promenade dans ce merveilleux endroit où la nature rejoint la beauté d’un magnifique château. Actuellement la barrière est solidement fermée à l’entrée de la drève du côté de la rue de l’Eglise et c’est au retour d’une balade en VTT que nous nous sommes fait piéger en entrant par l’autre côté ! La barrière était ouverte du côté du bunker dans le bas du sentier du Plagniau. La boue dans les ornières nous a fait mettre pied à terre, sans quoi la chute était assurée. C’est triste de voir cet écrin de verdure se détériorer à ce point ! Il y a bien longtemps on pouvait y voir des faisans et des lapins, on ramassait les pommes de pin dans les bois pour allumer le poêle au charbon… C’est bien loin tout ça !!! Suite à notre visite au service des Travaux et à notre envoi de photos le 2 août 2016, le service environnement nous a répondu le même jour : ‘’ Nous avons pris connaissance de vos photos et avons prévu d’arpenter le ruisseau en septembre avec le gestionnaire. Les pierres au fond du ruisseau ont été ajoutées volontairement suivant la technique d’enrochement pour éviter l’érosion du fond du lit du ruisseau. Les berges seront examinées pour éviter toute obstruction à l’écoulement de l’eau. ‘’
extrait : « Certaines canalisations rejettent de façon récurrente des eaux polluées: (1) il s’agit le plus souvent d’égouts publics (déversoirs d’orage défectueux, voire débranchés du réseau de collecte) : interpeller l’IBW à ce sujet (2) plus rarement, il peut s’agir de canalisations d’origine industrielle (polluants indéterminés) (ex : GSK Rixensart, CET Mont-St-Guibert) »
Les publicités se trouvant en bas de cette page sont imposées par WordPress vu la gratuité de ce blog/site Web. Leur éventuel caractère non éthique n’est pas cautionné par son auteur.